Fermeture des stades et situation des revenus générés par le foot : enfin le ministre Poulô s’assume !

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Housseini A. Guindo - connaissance
Housseini A. Guindo: Ministre des Sports

Dépassé par la profonde crise qui secoue notre football, le ministre des Sports, Housséini Amion Guindo dit Poulô, vient de prendre deux importantes décisions : la fermeture des stades et demande le bilan des revenus générés par notre sport-roi.

 

En effet, le bicéphalisme s’installe dans toutes les structures et instances de notre football. À la Fédération malienne de football, rien ne va plus : deux clans ont été créés. Il en est de même au sein de la presse sportive et au Djoliba AC. Comme tout cela ne suffisait pas, ce sont deux ligues du District de Bamako qui se disputent la légitimité : la ligue de Yambox (pro-fédération de Baba) et celle de Boubacar Monzon, chacune voulant organiser «sa» compétition (sa coupe). Pour calmer le jeu et permettre aux protagonistes de mettre balle à terre, le ministre Poulô a tout simplement décidé de fermer les stades à compter d’hier jeudi jusqu’à la fin du week-end. Une décision courageuse d’autant qu’on ne peut pas continuer à gérer notre football dans le cafouillage.

 

Autre décision non moins importante prise : le compte-rendu des recettes que génère le ballon rond. À travers le directeur national des sports et de l’éducation physique, Poulô veut connaître l’état des revenus générés par les activités du football en 2015. Dans une correspondance datée du 26 octobre, dont copie a été déposée à notre Rédaction, Mahamadou Y. Sidibé demande au président de la Fédération malienne de football (Femafoot) de lui communiquer, au plus tard ce 30 octobre 2015, l’état des revenus générés par les activités du football en 2015.

 

Le directeur national des sports et de la jeunesse précise qu’il s’agit notamment de la «situation des contributions des instances internationales liées à la préparation et à la participation du Mali à la Coupe d’Afrique des Nations des cadets, Niamey 2015, et à la phase finale de la Coupe du monde junior, Nouvelle Zélande 2015 ; de la situation des contributions et remboursements des compétitions internationales, au titre de l’année 2015 ; de la situation des recettes des matches amicaux dans le cadre des préparations des équipes nationales, au titre de l’année 2015 ; de la situation financière liée aux panneaux publicitaires dans les stades lors des compétitions internationales, au titre de l’année, et de la situation des fonds alloués au football féminin pendant la même période, c’est-à-dire lors de l’exercice 2014-2015.

 

Le directeur national des sports et de l’éducation physique explique que la démarche a pour but «la recherche de solutions idoines devant permettre au football malien d’être pratiqué à hauteur de souhait du peuple malien». En dépit d’un environnement économique et financier difficile, rappelle le directeur national des sports et de l’éducation physique, l’Etat a toujours financé et continue encore à financer le sport en général et le football en particulier. «Le budget national a toujours assuré la prise en charge de la préparation et de la participation de toutes les sélections nationales de football aux compétitions internationales et mondiales de leur catégorie. Le financement du sport est déterminant dans la réussite sportive, mais malheureusement les ressources de l’Etat sont limitées. Face à ces difficultés de financement, il est indispensable que nos efforts soient conjugués», insiste Mahamadou Y. Sidibé.

 

Espérons que la Femafoot s’exécutera pour le bonheur des fans du ballon rond.

Bruno E. LOMA

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Merci excellence Mrs le ministre
    Vous avez bien fait de s’impliquer. Je me demande si nos responsable savent ceux qu’ils veulent. L’ état a trop investie dans le sport durant ces 2 décennies on es entrain de récolter les fruits de ce investissement et des arrivistes veulent mettre ça dans l’eau. Aujourd’hui le mali est la 3 eme nation la mieux doter en infrastructure sportive par habitant en Afrique après l’Algérie et Afrique du sud. Au Mali il y 2 club seulement qui remplissent les critères d’un grand club le djoliba et le stade (Une bonne organisation, des terrains de jeux , des comités de supporters dans tout le pays, des sources de financements variéés).
    Je demande a la FEMAFOOT de revoir sa position la décision de suspendre 4 équipes du championnat est très mal réfléchie . les problèmes ont commencé 2 fédérations ,deux ligue biens des problèmes dans les régions.
    Dalleur pourquoi ils ont refusé de jouer.

  2. vraiment , monsieur le ministre, je suis desolé qu’on dit à la fédération de faire le bilan des revenus générés par notre sport-roi. questions,est ce que c’est le moment de dire ? on faisait au paravant?pourquoi maintenant?

  3. Ces bien de demander les comptes mais et ces normal mais g l impression que ces une fuite en avant de cet arriviste de Ministre avec un esprit partisan dans sa gestion de notre sport. Je vais lui poser une question. Pourquoi il a demandé à l Ortm de ne pas couvrir l AG de la fédé???

  4. Jespere qu’on n’est pas entrain de nous dire que seuls la FEMAFOOT et les clubs connaissaient les recettes genere’es par le football malien! Si tell est le cas, il faut operer un changement RADICAL au niveau du football malien!!!! Je pense qu’il faut privatizer les grands clubs maliens. D’ici la’, certaines mesures urgentes s’imposent!!!

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