Primo certains acolytes de M’Baba Diarra, notamment Salaha Baby (celui-là même qui a fait valider la candidature de M’Baba par son engagement) n’ont pas apprécié le poste de premier vice-président accordé à Kolon après la défaite de l’ancien bureau. Cela ressort d’ailleurs dans les griefs formulés par les dissidents à l’issue de leur assemblée (bis) tenue également le 10 janvier. Cette mauvaise appréciation du choix de M’Baba a crée un mécontentement général dans son camp. Il a minimisé la situation et finalement elle a pété.
Secundo Moussa Konaté donne l’impression de mener un combat de vengeance en rapport avec la défaite de l’ancien bureau dont il était membre influent. Lui qui après sa défaite (à Tombouctou en 2009) a dénoncé les assises et l’élection de Kola. Mais après, et contre toute attente il a accepté le poste de premier vice président en novembre 2011, lorsque Boukary Sidibé dit Kolon et certains membres du bureau fédéral furent virés.
Tertio le président de la ligue de Bamako, Boubacar Monzon Diarra, lui aussi, ne donne-t-il pas l’impression de transplanter une crise interne de leadership à la fédération ? Voilà les tenants et les aboutissants au combat d’arrière-garde mené par les dissidents. Des actes et comportements que le président Boubacar Diarra dit M’Baba dans un premier aspect a occasionnés, créés et encouragés par son manque de management et de leadership.
En effet, le président Diarra a surtout pêché par le manque de diplomatie et d’autorité vis-à-vis de ses collaborateurs. Cela a commencé bien avant les assises de Mopti, lors d’une réunion tenue chez lui par le collectif du 11 juillet et dont l’éclatement s’en est suivi.
L’homme a mal tranché l’incident qui a donné la mention obligatoire à la candidature de Kolon. Ce jour lorsque le collectif préparait un pacte avant les élections, un de ses lieutenants s’est opposé au poste de premier vice président qui devrait revenir à Kolon en cas de victoire du collectif. Le silence coupable de Baba face à ce comportement continue aujourd’hui de lui poser problème et de peser sur sa présidence.
Le président de la Femafoot a également manqué de souplesse dans la gestion de la crise en prenant des décisions radicales, autrement dit en maniant le bâton sans la moindre carotte, avec la suspension et la radiation de certains membres du comité exécutif et collaborateurs. Ajoutée à cela sa caution par rapport au licenciement systématique de presque tout le personnel administratif de la fédération qu’il a trouvé sur place.
En conclusion on relève que Baba Diarra n’est pas un homme patient. Il est impulsif face à la prise de certaines décisions. Or la gestion humaine nécessite une certaine vision pédagogique qui allie la sanction et le pardon. C’est-à-dire qu’une seule faute du berger ne saurait être un alibi pour déglinguer tout le parc.
Pourtant l’on pensait qu’il est conscient de la lourde responsabilité qui l’attendait dès son élection. Les actes posés par les différents bureaux fédéraux de 2005 à 2009, ne devraient –ils pas constituer pour lui des banques de données en termes d’expériences et de leçons ? Parce qu’il faut reconnaitre que tous ces bureaux ont en un moment donné commis des erreurs. Malheureusement Boubacar Diarra a de la peine pour se faire un chemin. Et par ses agissements il prête le flanc à ses détracteurs qui, visiblement, ont l’intention de l’éjecter.
Cependant à son arrivée les dossier brulants notamment : le recrutement d’un entraîneur de haut niveau, l’amélioration des clauses contractuelles du sponsoring pour alléger les subventions de l’Etat, l’adoption d’une politique qui permettra aux différentes équipes nationales, et aux clubs d’être au sommet de l’échiquier continentale, la réconciliation de la grande famille du football devraient être ses tâches prioritaires pour réussir là où les autres ont échoué. Mais hélas !
- Roger Sissoko
Baba s est montré incapable de présenter un rapport financier lors de la dernière assemblée générale alors qu il faisait l objet de graves accusations de détournements et malversations .aujourd'hui il fait l objet de plainte au pénal pour cela par des membres de la fede que sont le Djoliba, Le CO, L Avenir de Tombouct ou. Affaire donc à suivre
Roger, voila le problème au Mali. Quels sont les arguments avancés par Moussa Konaté, Boubacar Monzon…? Ces arguments sont-ils fondés oui ou non? Y-a-t-il eu surfacturation ou non? le déficit de 500 millions de f cfa en une seule année de gestion!!!! est-il fondé ou non? Savez-vous comment Moussa Konaté a intégré le CE dirigé par Kola? Menez des enquêtes sur les griefs portés contre la gestion de Baba et non nous raconter des histoires à faire dormir debout.
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