Installé à la tête du ministère de la jeunesse et des sports à la faveur du dernier remaniement gouvernemental, le premier objectif (majeur) du ministre Touré était de résoudre la grave crise que traversait le football depuis cinq ans. Avec l’élection d’un nouveau président à la tête de la fédération, le mois dernier. On peut dire que Arouna Modibo Touré a gagné son pari.
Longtemps embourbé dans une crise qui semblait sans issue, le football malien connaît un dénouement heureux grâce à la médiation du ministre de la jeunesse et des sports, Arouna Modibo Touré, qui a réussi à amener les acteurs du ballon rond à l’organisation d’une élection apaisée, qui a conduit à l’élection d’un Président de la Fédération malienne de football. Coup de maître !
En effet, le ministre Touré a hérité d’une crise qui avait plongé le football malien dans une longue impasse. Et depuis sa nomination à la tête du département de la jeunesse et des sports, M. Touré s’est donné les moyens pour désamorcer cette crise. Aussi, le ministre Touré a su trouvé les arguments pour concilier les positions des uns et des autres pour aboutir à ce résultat.
Le ministre Arouna Touré avait déjà posé les jalons de ce succès en réussissant l’exploit d’organiser l’Assemblée générale, conformément à la feuille de route de la FIFA (Fédération International de Football Association) et à la sentence du TAS (Tribunal Arbitral du Sport) du 15 Novembre 2018 dans un conteste très tendu entre les protagonistes de la crise.
Malgré les antagonismes forts entre le camp de Mamoutou Touré dit Bavieux (élu en 2017, finalement invalidé) et le clan de Salaha Baby, qui s’était pendant longtemps opposé à l’adoption des nouveaux textes proposés par la FIFA… Conséquence ? Blocage du déroulement des travaux d’une Assemblée générale ordinaire et l’équipe nationale (les Aigles du Mali) a échappé de justesse à la suspension de la CAN 2019. Mais grâce à une médiation intelligente du ministre Arouna Modibo, les acteurs du football malien ont finalement accepté et adopté les nouveaux textes instruits par la Fédération internationale de football association (FIFA), vidant la sentence du Tribunal arbitral des sports (TAS), ce qui a permis la tenue des élections du bureau fédéral.
Aussi, le ministre est intervenu au cours de cette Assemblée avec une certaine expertise dans des rencontres à huis clos avec les différents acteurs du football national. Et, après plusieurs heures de discussions et d’explications, et grâce au talent de fin négociateur du ministre, le camp Salaha Baby a fini par accepter les nouveaux textes qui ont été adoptés par tous.
Il aura donc finalement réussi la prouesse à convaincre les acteurs du football malien sous les auspices de la FIFA, la CAF et le CONOR, de la nécessité d’aller à l’élection du président de la FEMAFOOT (Fédération Malienne de Football), gage d’une sortie de crise définitive pour notre football.
Cette sortie de crise est un soulagement pour tous les nombreux amoureux du ballon rond et le mérite revient surtout au ministre de la jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré qui, dès sa prise de fonction à la tête de ce département a multiplié les actes et posé les jalons pour aboutir ce que l’on a aujourd’hui, à savoir l’élection d’un nouveau président à la tête de la Femafoot et un climat apaisé au sein du monde du football.
En sommes, pour gagner son pari, « Papou » a suffisamment mouillé le maillot. Et le résultat est là…
Mémé Sanogo