Fémafoot : Les contestateurs contestés par la FIFA !

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L’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015 du bureau fédéral  de la fédération malienne de football, tenue à l’hôtel  Olympe international dont le but  était d’examiner les rapports d’activité et  financier d’une année  de service,  a donné naissance à  deux camps. Les protagonistes  ont finalement décidé de  porter  leur affaire devant  la  FIFA, plutôt que de laver le linge sale à la maison. Pendant que les contestateurs se contentèrent de faire parvenir  à  la FIFA, certaines recommandations prises dans la salle, le bureau fédéral quant à lui se contenta  d’envoyer le procès – verbal à l’instance dirigeante  du football mondial. Après avoir pris connaissance des deux documents présentés, la FIFA   dans sa correspondance du 12 février 2015 à travers son secrétaire général Jérome Valcke a aussitôt réagi  en déboutant les contestateurs représentés par  Yeli Sissoko  en  ces termes « Nous avons  bien reçu votre document relatif au point de presse rapportant votre vision de la situation de la  fédération malienne de football (fémafoot). Il apparaît  de votre document que vous avez mal compris la position de la FIFA sur plusieurs aspects».  En dépit de l‘assurance donnée par  la fémafoot  à la FIFA  au sujet de la  suspension  d’un des  membres des contestateurs ,  ces derniers  ont boudé les travaux de la dite assemblée générale du bureau  fédéral dirigé par Boubacar Baba Diarra. Le souci de  la FIFA qui  était au départ d’échanger régulièrement avec la fémafoot, notamment son président et son secrétaire général à propos de l’assemblée générale du 10 janvier 2015 regretta que cette opportunité offerte aux contestateurs ne soit  leur soit pas profitable.  Parlant des évènements du 10 janvier 2015, faisant état de la destitution du président Boubacar Baba Diarra et de quelques membres du comité exécutif actuel de la fémafoot, la FIFA estime que la légitimité des  décisions prises par les contestateurs  lors de la soi – disant assemblée générale  est « très certainement contestable ». Le nombre de délégués représentatifs présents à cette soi – disant assemblée générale  tels que décris dans le document des contestateurs ne suffit pas à destituer  le président Boubacar Baba Diarra  qui aux yeux de l’instance dirigeante  du football mondial est le seul interlocuteur  avec qui la FIFA travaillera. En affirmant ceci « Nous continuerons  à  entretenir un dialogue régulier avec la Fémafoot et la conseiller le cas échéant,  notamment sur la possibilité pour les membres de faire part de leurs éventuels griefs en conformité avec les statuts », la FIFA oblige les contestateurs à  ainsi mettre de l’eau dans leur vint et à se conformer au bureau  fédéral dirigé par le président Boubacar Baba Diarra et toute son équipe.

Almihdi Touré

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