Les autorités de la transition en cours au Mali sont vivement attendues pour mettre fin aux ambitions dévastatrices de certains gourous du football malien, prêts pour leurs intérêts personnels.
La crise du football qui perdure depuis plus de 7ans est loin de connaître un dénouement. Certains gourous de monde sportif n’œuvrent pas sincèrement pour le développement du sport en général et le football en particulier. Des actions paralysantes, certains n’y manquent pas. Le dernier spectacle honteux en date a eu lieu le 13 janvier dernier, où l’image de notre pays est, sans nul doute, de nouveau porté sur la scène internationale.
En effet, à la suite d’une plainte, quelques clubs de la place expriment leur mécontentement contre le bureau exécutif, élu lors d’une assemblée générale ténue au CICB, dirigé par Mamoutou Touré Bavieux. Malgré les démarches de réconciliation de plus tentatives, la partie mécontente œuvre jusqu’à présent pour bloquer le championnat national de football.
Comme preuve, une plainte aurait été déposée pour demander l’annulation du résultat final de la saison précédente et les commissions indépendantes de la FEMAFOOT.
Mais le hic était aussi une autre demande de report déposée, juste à quelques heures du jugement de l’affaire, par le même clan, dans l’intention de freiner l’évolution des activités footballistiques de notre pays. Un autre fait qui atteste toujours que ce clan aurait aussi demandé le report de l’Assemblée générale ordinaire qui était prévue pour le 27 décembre dernier pour faire les bilans de la saison précédente et lancer la nouvelle saison de football dans notre pays.
En ce qui concerne le dossier porté devant les juges du TAS, le jugement de fond a été fait le mercredi dernier en Suisse, en présence des avocats des deux parties avec la participation des témoins par visioconférence. Le verdict de ce jugement en attendu dans quelques jours afin de départager les parties.
La question que les gens se posent est de savoir si les autorités de la transition vont suivre le même chemin que le régime de IBK, en laissant l’avenir des jeunes joueurs aux mains des dirigeants moins ambitieux. Car depuis plus de 7 ans, notre sport roi est délaissé par les plus hautes autorités d’alors.
Pour plusieurs observateurs du football mondial, il est grand temps que nos autorités politiques s’impliquent de façon impartiale pour sauver l’avenir de la jeunesse malienne. Car certains dirigeants prédateurs des intérêts personnels risquent de nuire à l’image de notre football. Il est grand temps la transition dirigé par Bah Ndaou prenne en main ce dossier.
Seydou KONE