FEMAFOOT : Bavieux Touré, l’éternel souffre-douleur des frondeurs

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Une atmosphère de crise permanente peu propice au développement du football malien est entretenue par les frondeurs, qui font feu de tout bois. Ce faisant, ils empêchent la sérénité nécessaire au bon déroulement du programme du bureau fédéral.

Mamoutou Touré dit Bavieux n’est peut-être pas au bout de ses peines et son mandat risque d’être encore marqué par une adversité jamais égalée pour un président en exercice de la Fédération malienne de football (Fémafoot). Tout est prétexte pour vouer l’homme aux gémonies, lui faire porter tous les chapeaux, y compris ceux de l’indignité, saboter ses bonnes intentions et actions.

Alors que la commission électorale pour l’élection des présidents des ligues régionales de football est souveraine, voilà que ses adversaires, pardon ses ennemis, le soupçonnent de tirer les ficelles. Mais a beau mentir qui vient de loin.

La réalité est que des gens de mauvaise foi imputent l’application des nouveaux-types au président de la Fémafoot alors qu’ils ont été élaborés consensuellement à travers une Assemblée Générale.

Pour la Ligue de Ségou par exemple, un candidat a pu démontrer, conformément aux statuts-types, qu’un de ses concurrents qui ne réside pas ne peut pas participer aux élections. Il a prouvé que son adversaire détient une carte Nina établie en dehors de la Cité des Balanzans et dévoilé un dispositif de jugement le concernant à Bamako.

Pour une ligue du Nord, un autre candidat n’a pas pu démontrer que son adversaire (un proche des frondeurs) ne réside pas dans la Cité Mystérieuse, donc éligible. Voilà résumés les deux faits pour lesquels il est totalement étranger que Mamoutou Touré dit Bavieux fait l’objet d’une levée de boucliers de la part des frondeurs, qui menacent de marcher très prochainement sur la Fédération malienne de football.

Ils voudraient replonger le football malien dans les méandres d’une crise interminable comme ce fut le cas lors de la présidence particulièrement chahutée de feu le général Boubacar Baba Diarra. La Transition, dont la neutralité est le point fort, devrait mettre le holà à ce sabotage et amalgame systématiques qui ne font pas honneur à la pratique du football dans notre pays. Il faut que force reste à la loi et que les mandats se déroulent jusqu’à leur terme dorénavant.

El hadj A. B. HAIDARA

 

 

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