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Notre rugby se trouve en ce moment dans une tourmente sans précédent, du fait d’une division qui mine sérieusement l’expansion de la discipline en République du Mali.
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En effet, l’assemblée générale qui devait se tenir le 24 novembre dernier et qui devait voir à son terme le renouvellement du bureau de
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Etaient présents, près de 19 clubs et associations de rugby, au nombre desquels l’Union sportive des forces armées et de sécurité (USFAS), les Hypo 15, l’Association malienne pour la promotion du rugby (AMPR) qui a été créée en 1995, le Rugby club masculin et féminin etc.
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C’est surtout l’absence des nouvelles équipes de rugby et qui ne sont pas pour l’instant affiliées à la fédération qui a empêché la tenue de cette assemblée. Il s’agit en l’occurrence de l’AS-Réal, du Djoliba, de l’Entente et du Stade Malien de Bamako. L’autre absent de taille était le Comité Olympique qui a répondu à l’appel téléphonique du Directeur national des Sports et de l’Education physique en disant que l’assemblée ne pouvait pas se tenir, des clubs n’étant pas encore affiliés à la fédération. Le Comité dit l’avoir signifié au Directeur à travers une lettre que celui-ci n’a jamais reçue. Or les textes qui régissent le rugby malien stipulent que l’assemblée peut se tenir quand le quorum est atteint. Ce qui était pourtant le cas. Ce qui est surprenant, c’est que le Directeur s’est saisi de cet appel pour faire entorse aux règlements de notre rugby. Le monde du rugby se posait alors la question de savoir, de quel droit le directeur se permet de surseoir à la tenue de cette assemblée, lors que le président de
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Somme toute, les plus hautes autorités des sports en République du Mali doivent s’impliquer pour bannir l’anarchie des rangs du rugby qui connaît une crise qui dure depuis trois ans.
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Abdoul Karim Maïga
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