Le Samedi 18 Février 2012, le bureau non reconnu de la Fédération malienne d’hippisme sous la houlette de Mamadou Tiéoulé Konaté a convoqué une Assemblée générale extraordinaire. C’était à la Maison des jeunes de Bamako. Au menu : le toilettage des textes. Ainsi, le ministre de la jeunesse et des sports Djiguiba Kéita qui a présidé la cérémonie d’ouverture a appelé au consensus.
Le bureau dela Fédérationmalienne d’hippisme et l’Association nationale des propriétaires des chevaux (ANPC) ne conjuguent plus le même verbe. Et pour cause la mise en place du bureau dirigé par Mamadou Tiéoulé Konaté a suscité beaucoup de problèmes. D’ailleurs, ce bureau est buté à son illégitimité sur le plan national. Face à ces situations, le ministre Djiguiba Kéita dit PPR a décidé de suspendre depuis plus de trois mois les activités hippiques sur toute l’étendue du territoire national.
Cette Assemblée générale extraordinaire de 28 personnes que préside «Le Mamadou des Konaté» qui s’est tenue, le 18 Février 2012, n’a pas daigné inviter l’Association nationale des propriétaires des chevaux (ANPC). Pourquoi? Peut-on raser la tête d’un absent? Ces questions méritent d’être posées. Car Mamadou Tiéoulé Konaté et ses proches qui ne voient que leurs intérêts égoïstes croient que la fédération leur appartient. À preuve, ils ne se sont pas fait assister par les juristes concernant le toilettage des textes. Pis, le conseiller à la présidence dela République a fait sortir de la salle les représentants de l’ANPC et la presse aussi. Pourquoi Mamadou Tiéoulé Konaté se comporte-t-il ainsi? Est-il soutenu par certains responsables dela Direction nationale des sports et du Comité national olympique et sportif du Mali?
Pourtant dans son intervention lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 18 Février dernier, le ministre de la jeunesse et des sports Djiguiba Kéita a mis un accent particulier sur le consensus entre les protagonistes. «Seules l’union et la solidarité font la force», a-t-il préconisé. Faut-il reconnaitre que le ministre a, depuis son arrivée, résolu pas mal de problèmes relevant de sa compétence. Notamment la crise qui régnait au sein du Conseil national de la jeunesse (CNJ) et celle qui existait entre l’Association des supporters des Aigles et l’Association indépendante des supporters des Aigles. Mais la médiation de cette crise du bureau fédéral d’hippisme parait difficile pour le ministre. Parce que certains responsables qui sont ses proches collaborateurs seraient en train de mettre en péril son effort.La Direction nationale des sports et le Comité national olympique et sportif du Mali mèneraient des actions nocturnes pour soutenir Mamadou Tioulé Konaté et ses collaborateurs.
Pour que la paix revienne entre la fédération et l’Association nationale des propriétaires des chevaux (ANPC), le ministre de la jeunesse et des sports doit envisager une autre méthode. Djiguiba Kéita doit faire asseoir autour d’une même table les différents protagonistes intervenant dans la sphère d’hippisme au Mali. Il faut mettre chacun à sa place afin que la course des chevaux reprenne son chemin pour l’intérêt de l’Etat.
Bréhima Coulibaly