La Fédération Malienne de Hippisme (FMH) est une association sportive qui regroupe l’ensemble des ligues hippiques du Mali. Depuis 2010, elle et ses dirigeants sont l’objet d’une campagne de diffamation et d’injures véhiculée par une demi-douzaine de journaux au lectorat confidentiel et à la solde d’intérêts douteux.
Cette campagne de haine a commencé quand messieurs Mahamadou N’Diaye dit Madoufing, Mohamed Haïdara, Oumar Noumanzana, Birama Koumaré dit Babourama et Boubacar Diarra dit Tobor, membres du bureau de la FMH, pour certains, et de celui de la ligue hippique de Bamako, pour d’autres, ont été suspendus de ces deux instances avant d’être révoqués de leurs fonctions respectives par décision en date du 20 novembre 2010 de l’Assemblée Générale de la FMH. La sanction suprême à l’encontre de ce quintette fut prise à l’unanimité des membres de l’Instance suprême de l’hippisme malien, pour violation de l’article VI des statuts de la FMH, ainsi qu’en fait foi le procès-verbal dressé par l’huissier de justice, Me Alhousseyni Diop.
De cette décision, Oumar Noumanzana, ancien trésorier, ne s’est jamais remis et c’est pour se venger qu’il croit bon d’organiser, depuis deux ans, le lynchage médiatique de la FMH et de ses dirigeants. Noumanzana a trouvé, chemin faisant, un allié de poids en la personne de Mahamadou N’Diaye dit Madoufing, un opérateur économique à l’égo hypertrophié, qui n’a pu digérer la défaite de son cheval au Grand Prix de la Nation du Cinquantenaire, défaite dont il tient responsables les trois principaux dirigeants de la FMH: Mamadou Baba Sylla, Mamadou Konaté et Ousmane Sylla. Pour assouvir leur soif de vengeance et démolir la FMH, Noumanzana et N’Diaye ont, de concert avec les 3 autres membres sanctionnés, créé une association dénommée abusivement ” association malienne des propriétaires de chevaux “ (AMPC). Abusivement, car ils ne représentent pas la majorité des propriétaires de chevaux ni à Bamako, ni, à plus forte raison, dans les 9 autres ligues d’où ils sont totalement absents. En outre, cette association n’a jamais sollicité son affiliation à une quelconque instance de la FMH et a cherché à se substituer aux représentants légitimes des propriétaires et éleveurs de chevaux présents dans les organes décisionnels des ligues hippiques régionales. Pis, elle n’a posé aucun acte ni émis aucune proposition tendant à promouvoir les intérêts des propriétaires et des chevaux au Mali. En effet, toute son énergie est dédiée à des campagnes de presse mensongères et injurieuses à l’encontre des responsables de la FMH et du Comité National Olympique et Sportif du Mali, à des actions de boycott des courses hippiques et de lobbying en direction du Ministère des Sports en vue de destituer l’actuel bureau fédéral et celui de la Ligue Hippique de Bamako dont les mandats courent jusqu’en 2014. A ce groupuscule d’agitateurs s’est joint un autre groupe plus discret, mais très actif, de spéculateurs fonciers dont les convoitises sur des dépendances du champ hippique de Bamako ont été contrariées, depuis 14 ans, par les actuels dirigeants de la FMH.
Constatant qu’ils n’ont réussi ni à bloquer durablement les courses hippiques, ni à destituer les membres du Bureau fédéral, ni à lever les sanctions prises à leur encontre, les membres de l’AMPC ont tenté d’instrumentaliser la justice pour aboutir à leurs fins. Ainsi, ils ont incité l’ancien trésorier, Oumar Noumanzana, qui ne s’était, auparavant, jamais soucié de la bonne gestion des fonds de la FMH, à déposer une plainte contre X auprès du pôle économique de Bamako, pour détournement de la subvention allouée par l’Etat à la FMH dans le cadre de l’organisation du Grand Prix de la Nation du Cinquantenaire. Cette plainte n’effraie pas la FMH. En effet, sur un plan formel, elle n’est pas recevable car au moment de son dépôt, Noumanzana n’était plus trésorier et n’avait pas qualité pour agir au nom de la FMH. De plus, sur le fond, il est difficile de faire droit à la plainte puisque l’Etat lui-même n’a émis aucune critique sur la gestion des fonds alloués. Et pour cause : une copie des 71 pièces justificatives des recettes et des dépenses réalisées dans le cadre du Grand Prix avait été adressée, le 9 novembre 2010, au Président de la République, au Premier Ministre, au Ministre des Sports, au Ministre de la Justice, au Ministre délégué au Budget, au Président de la Commission Nationale d’Organisation du Cinquantenaire et au PDG du PMU-MALI. En outre, l’instance suprême de contrôle de gestion des comptes de la FMH, à savoir l’Assemblée générale de la FMH, a, lors de sa session ordinaire tenue devant huissier de justice, le 20 novembre 2010, donné quitus au Bureau fédéral de la bonne gestion des fonds reçus. Enfin, le 28 mai 2011, l’Assemblée générale extraordinaire de la FMH a confirmé son approbation des rapports financiers présentés lors des précédentes Assemblées générales et affirmé, dans une résolution adoptée à l’unanimité, qu’elle n’a ” mandaté personne pour engager au nom de la Fédération Malienne de Hippisme une plainte en justice ” pour un préjudice ou des délits qu’elle ne reconnaît pas. En fait, l’objectif du plaignant, Noumanzana, et de ses acolytes n’était pas de voir prospérer en justice leur plainte ; c’était bien plutôt de profiter de la procédure judiciaire enclenchée pour salir, par des fuites savamment distillées, la réputation des dirigeants de la FMH que sont, entre autres, Mamadou Baba Sylla, Mamadou Konaté et Ousmane Sylla, et accréditer, au mépris de la présomption d’innocence, l’idée fausse, de leur implication dans des délits. Pour ce faire, un mercenaire de la plume court, depuis quelques semaines, après toutes les rédactions de la place pour jeter l’opprobre sur les dirigeants sus- nommés et son relais est adroitement pris par deux radios privées spécialisées dans les attaques ad hominem. Cet individu est, en fait, l’unique auteur de la plupart des articles ignominieux parus dans la presse : il pense pouvoir mettre à profit la confusion née de l’après 22 mars 2012 pour abattre en particulier Mamadou Konaté, Conseiller Spécial à la Présidence de la République, Secrétaire Général de la FMH et Président de la Ligue hippique de Bamako. L’argumentaire, s’il faut appeler ainsi un fatras d’injures, du journaliste et de ses commanditaires – les Noumanzana, Mahamadou N’Diaye et autres – tourne autour des points suivants :
1- Il est prétendu que deux comptes bancaires “ clandestins “ ont été ouverts dans les livres de la BRS par les dirigeants de la FMH et que ces comptes sont ignorés des deux tiers des membres du bureau fédéral. La vérité est que la FMH détenait deux comptes à la BRS : l’un recevait les subventions de l’Etat destinées à la Fédération Malienne de Hippisme tandis que l’autre compte recevait les produits des loyers et les contributions des sponsors destinés à la Ligue Hippique de Bamako. Ces deux entités sont différentes mais entretiennent une étroite collaboration. Peut-on parler de “ comptes clandestins ” quand des comptes sont ouverts au nom d’un titulaire connu (la FMH), dans une banque régulièrement établie et alors que lesdits comptes reçoivent les subventions de l’Etat et des autres partenaires de la FMH ? La FMH a, en 2011, fermé les deux comptes car, en violation des règles de confidentialité bancaire, des individus mal intentionnés et sans mandat, dont Noumanzana, y ont eu accès. Par ailleurs, il y a lieu de préciser que l’article 12-7 des statuts de la FMH autorise le Bureau fédéral à ouvrir des comptes dans une ou plusieurs banques.
2- Il est allégué que sur les 75.000.000 de F.CFA de subvention reçus de l’Etat, la FMH n’a daigné verser, tout au plus, que 4.925.000 F.CFA au titre des primes de course. L’allégation est fausse. En effet, le montant total des primes a été multiplié par trois à l’occasion du Grand Prix de la Nation du Cinquantenaire de 2010. Avant 2010, ce montant ne dépassait pas 1.540.000 F.CFA. En 2010, le vainqueur du Grand Prix de la Nation du Cinquantenaire a gagné, pour la première fois, 1.000.000 de F.CFA contre 300.000 F.CFA pour les vainqueurs des précédentes éditions.
En outre, contrairement à ce que les diffamateurs veulent laisser croire, la subvention étatique de 75 000 000 de F.CFA n’était pas destinée aux seules primes de courses. Elle a servi, en majeure partie, à des dépenses d’investissement et d’organisation. Parmi les postes de dépenses les plus importants figurent: la réalisation d’un monument du cheval, des parterres de fleurs et une fresque murale pour 35.000.000 de F.CFA ; des travaux d’adduction d’eau et de construction d’un château d’eau pour 6.928.750 F.CFA ; la fabrication d’une tribune métallique annexe de 1000 places pour 4.925.000 F.CFA; la réhabilitation du mur de clôture pour 4.447.000 de F.CFA ; le transport, l’hébergement, les frais de nourriture, durant 23 jours, des 30 chevaux du chef religieux Bara Sékou Sallah et des 15 chevaux des ligues hippiques régionales ainsi que de leurs accompagnateurs (jockeys, entraîneurs, délégués) pour 4.815.000 F.CFA ; les dépenses de communication pour 4.119.750 F.CFA.
3- La troisième contrevérité véhiculée par les diffamateurs consiste à mettre en doute l’authenticité des pièces justificatives de certains prestataires. A cet égard, nous mettons au défi quiconque de publier les prétendues fausses factures ou fausses signatures. Pour sa part, la FMH, à toutes fins utiles, a fait certifier, par les prestataires eux-mêmes et devant un huissier, l’effectivité des travaux réalisés et l’authenticité des pièces justificatives établies dans le cadre du Grand Prix.
4- Il est allégué que Mamadou Konaté, Secrétaire Général de la FMH, serait interdit de sortir du territoire. Bien entendu, et comme toujours, aucune preuve n’en est fournie, l’objectif des diffamateurs n’étant pas de prouver mais de salir un responsable dont nul n’a jamais mis en doute la probité et les compétences. Premier Malien diplômé de la prestigieuse Ecole Nationale d’Administration de Paris (ENA), Konaté s’est vu confier des hautes responsabilités à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) puis à la Présidence de la République où il s’est acquitté avec succès des missions d’organisation de grands événements nationaux et internationaux, ce qui lui a valu d’être élevé au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mali et d’Officier de l’Ordre de la Légion d’Honneur Française. Dans le cadre de ses activités extraprofessionnelles, Mamadou Konaté a contribué, aux cotés de son aîné, Mamadou Baba Sylla, banquier émérite, décoré lui aussi du grade de Chevalier de l’Ordre National du Mali, à sortir le hippisme de l’anonymat dans lequel il végétait depuis plusieurs années et à l’ériger au rang des tout premiers sports au Mali.
5- Le dernier mensonge en date tend à faire croire qu’un différend opposerait le très respecté Mohamédou Ould Cheickna Hamahoulah, Chérif de Nioro, à Mamadou Konaté, Président de la Ligue Hippique de Bamako. Un démenti cinglant a été apporté par le Chérif de Nioro en personne, qui s’est rendu, mardi 14 août 2012, au champ hippique de Bamako où il a visité l’écurie de Mamadou Konaté puis remercié les membres du Bureau de la Ligue Hippique de Bamako pour l’accueil chaleureux qui lui été réservé.
En conclusion, il est regrettable qu’une certaine presse, peu soucieuse de déontologie, se rende complice d’une sinistre opération de dénigrement de dirigeants sportifs en relayant des informations calomnieuses qu’elle ne s’est pas donné la peine de vérifier à la source. Au lieu de se laisser berner par des colporteurs de ragots, qui font office de cheval de Troie au champ hippique de Bamako pour le compte de spéculateurs fonciers tapis dans l’ombre, il aurait été plus correct de demander à nos instances fédérales des informations relatives à la gestion de la F.M.H. Pour le bonheur de la FMH, aucune autorité sportive ni aucun adhérent n’ajoutent foi aux calomnies véhiculées par ceux-là qui croient arracher par le lynchage médiatique ce qu’ils n’ont pu gagner par la fraude et la corruption lorsqu’ils siégeaient au bureau fédéral.
La fédération malienne d’hippisme