A la tête de la fédération malienne de tennis depuis 1997, Mohamed Oumar Traoré est de plus contesté à cause de sa gestion catastrophique du tennis malien. Les tennismans lui reprochent surtout de son incompétence à organiser régulièrement les tournois et son manque de considération à l’égard des joueurs après leur victoire. Il est également indexé d’avoir confisqué des bourses des joueurs au profit d’autres personnes. Pour la satisfaction de leurs doléances, les joueurs menacent de boycotter le prochain tournoi de Price Money au mois de novembre prochain et le championnat au mois de décembre 2015.
Le torchon brûle entre le président de la fédération malienne de tennis, Mohamed Oumar Traoré et ses joueurs depuis plusieurs mois. Le collectif des joueurs de tennis reproche au président de freiner le développement du tennis dans notre pays. Pour ce faire le tout puissant président a pris toutes les dispositions pour décourager les joueurs. Les joueurs lui reprochent également de ne bénéficier aucune condition légales favorables lorsqu’ils sont en compétition à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Pour le collectif, chaque fois qu’un joueur remporte un trophée à l’extérieur, non seulement il ne garde pas son trophée mais aussi, il ne perçoit que 30 000 F CFA. Avec une telle somme misérable, le président se tape la poitrine de donner des primes aux joueurs.
Pis, les tennismans ne bénéficient aucune formation depuis plusieurs années. Le seul centre de formation qui était un espoir pour les jeunes n’a pas existé plus de 7 mois. Actuellement, ce centre est fermé et les jeunes tennismans sont laissés à leur propre compte.
« Depuis son arrivée, le président Traoré n’a jamais fait le développement de tennis son travail avec des nombreuses promesses non tenues. Les jeunes ne disposent aucun terrain d’entrainement de qualité », explique un acteur.
Selon toujours un acteur, un contrat de 320 millions aurait été conclu entre la fédération malienne de tennis et une société téléphonie de la place dans le cadre de sponsoring. L’objectif de se contrat explique-t-il, est de développer les infrastructures et l’organisation régulière des compétions pendant 5 ans.
Malgré ce contrat, aucun impact n’est visible. Au contraire, la descente aux enfers continue pour les tennismans maliens. Ces mêmes joueurs reprochent au président de confisquer les bourses destinées aux joueurs au profit d’autres personnes, notamment des entraineurs de tennis.
Le président de la fédération malienne de tennis serait encouragé dans ses erreurs par un certain Amadou Dicko, secrétaire général de la fédération, un inconnu parachuté dans le tennis, il n’a aucune expérience en la matière dit-on dans ce milieu. Ces deux complices auraient une stratégie qui consiste à éliminer toute personne qui essaye de réclamer son droit dans le domaine de tennis avec des sanctions et des exclusions sans motif témoigne un autre acteur du tennis.
Aussi, le président Traoré et son clan travaillent à anéantir toute menace pour leur gestion calamiteuse et personnelle de la fédération. Pour ce faire, ils ont décidé d’écarter les seniors à ne pas les inviter à participer aux compétions internationales. Par exemple, l’Indonésie avait invité le Mali et le Cameroun cette année à participer gratuitement à une compétition de haut niveau à Jakarta. Mais à la grande surprise générale, le président a demandé le forfait du Mali sans motif.
Chaque fois c’est le grand discours et des promesses mais aucune action concrète dans le sens du développement du tennis dans ce pays. Et pourtant, en plus d’être le président de la fédération de tennis, Mohamed Oumar Traoré est le vice président de la confédération africaine de tennis et président de la zone II de tennis.
Le collectif de tennis demande à la fédération des licences avec assurances légale, d’être associé à l’organisation des différentes compétitions de tennis au Mali (critères des sélections), de revoir des prix de primes des joueurs à la hausse, d’annoncer à l’avance de chaque année des programmes d’activités de la fédération et la ligue et la possibilité d’obtenir également un rapport d’activités à chaque fois qu’on en demande.
En cas de non satisfaction de ces doléances, le collectif des joueurs qui regroupe plus de 160 joueurs de toutes catégories confondues de tennis menacent de boycotter le prochain Price Money prévu au mois de novembre et le championnat au mois de décembre 2015.
A suivre…
- Doumbia