La fédération malienne de l’Hippisme a renouvelé son bureau le samedi 8 mars dernier. C’était à la faveur d’une Assemblée générale extraordinaire qui a permis à Mohamed Haïdara d’être élu président par plébiscite pour un mandat de 4 ans.
L’Assemblée générale extraordinaire de la fédération malienne de l’Hippisme tant attendue par les amoureux du cheval s’est enfin tenue sans incident. L’événement a été marqué par la présence des représentants de 9 ligues sur les 10 ligues existant à l’échelle Nationale et celle de la quasi-totalité des propriétaires de chevaux. Et c’est la Maison de la Presse qui a été choisie pour servir de cadre à cet événement.
Mais avant la mise en place du nouveau bureau fédéral, les participants à cette assemblée générale ont procédé à la relecture des textes en vigueur de la FMH.
Le temps fort de cet événement a été sans doute la mise en place du bureau féderal par les représentants des 9 ligues et l’ensemble des propriétaires de chevaux présents devant Bréhima Dao, huissier de justice. Et ils ont jeté leur dévolu sur la personne de Mohamed Haïdara pour diriger la FMH durant les quatre prochaines années à venir.
Faut-il le signaler, Mohamed Seck et Seydou Kida, les deux autres candidats en course ont choisi de se retirer à la dernière minute favorisant ainsi l’élection de Mohamed Haïdara par plébiscite. Un nouveau souffle donc pour le monde des chévaux dans notre pays, si l’on sait que le mandat du bureau sortant a expiré depuis le 5 Décembre 2013. Selon le nouveau président depuis 3 ans la FMH (fédération malienne de l’Hippisme) traverse une multitude de crises, sans précédant. Crises au nombre desquelles on peut citer, entre autres, la mauvaise gestion financière, les problèmes d’organisations et d’abus de tout genre qui gangrènent la FMH.
Quant à la relecture des textes, il dira que c’est une nécessité absolue pour eux de revoir les textes qui régissent la FMH, lors qu’on sait qu’ils sont depuis un certain temps, l’objet de tripatouillage au profit d’une minorité désavouée. Avant de rajouter qu’il place son mandat sous le signe du changement dans le monde du Cheval. « Notre objectif c’est d’organiser des courses dignes de ce nom afin de redorer le blason du monde du cheval au Mali » a-t-il lancé. Le nouveau bureau, dirigé par Mohamed Haïdara est composé de quatre postes de vice présidents, occupés respectivement par Souleymane Doumbia, Seydou Kida, Cheick .M .Mariko et Hassimi Dama. Mamadou Koniba Diarra a été élu comme secrétaire général. Quant au poste de Commissaire général il est revenu à Mahamadou Dirra dit ‘’Toune’’ qui sera secondé par Oumarou Noumanzana. Et Lamine Diallo notre confrère du ‘’Wati’’, ‘’Potentiel’’, ‘’Nouvelle Tribune’’, a été choisi pour occuper le poste du commissaire chargé de la communication.
Par ailleurs, de la relecture du texte adopté par cette Assemblée Générale, il ressort que désormais, entre deux ligues il faut une distance de 50 km. Un principe qui sera applicable à toutes les ligues qui seront mises en place à partir de cette année. Quant au représentant du chérif de Nioro, il a salué l’esprit démocratique de l’Assemblée et félicité le nouveau président élu.
Lassina NIANGALY
Félicitations à la Fédération Malienne de Hippisme et à ses vaillants combattants qui ont su se battre pour sauver leur discipline favorite. Je profite chaque fois de ces opportunités pour attirer l’attention de tous sur l’agonie d’une autre discipline sportive qui a fait les beaux jours du sport de notre pays dans le temps. Il s’agit du karaté qui est pris à la gorge aujourd’hui et depuis plus de 20 ans par un groupe, un clan, une famille, un homme. Cette discipline ne roule plus que pour une personne, qui a su briller par une intelligence corruptive, néfaste et négative de tout progrès dans la pratique d’un art martial où le Mali était classé parmi les meilleurs en Afrique. Il y avait tout intérêt car, en dehors des « Hauts faits » dont il s’affuble et dont il reste seul témoin, en dehors des cérémonies d’auto- gradation dont il est l’objet lui-même, cette personne répond complètement absente des tablettes africaines et mêmes nationales au titre des performances sportives.
En réitérant donc nos félicitations au hippisme, nous voudrions alerter le département des sports et le Ministre des Sports afin qu’ils prennent des dispositions pour sauver cette discipline qui n’inspire plus que dédain, détour et dégoût aux gens. En cela elle constituera un jour pas lointain, une tare aux pieds de notre sport national et au delà, un frein à l’épanouissement complet de notre jeunesse et à son développement socio-économique.
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