La Fédération Malienne de Karaté fait aujourd’hui partie des fédérations et associations sportives les plus anciennes de notre pays. Mais malheureusement, elle se trouve parmi les plus en retard par rapport aux autres fédérations et la moins développée sur le plan national dans tous les domaines. En effet, dirigée depuis près de vingt (20) ans par une main de fer du Général de Brigade de l’Armée, Sékou Tidiane Niambélé, cette discipline n’a pas connu de véritable politique de développement technique à la base ni sur le plan infrastructurel ou humain.
Alors classé parmi les meilleurs dans la sous-région ouest africaine et même cité en exemple dans d’autres zones en Afrique et dans le monde, le Karaté malien est très vite tombé dans un grand sommeil tuant ainsi toutes les dynamiques visant sa promotion et son développement à travers le pays.
Rare est aujourd’hui une ville à travers le pays où nous ne trouvons pas un centre, un «dojo» ou un club de karaté, mais aucune politique n’a pu être mise en place par le général depuis 19 ans à la tète du karaté pour unir cette grande famille et surtout concourir à son épanouissement et à son développement durable. Et cette gestion opaque du Général Niambélé a créé une certaine division au sein du karaté malien mettant en pâture les petites disciplines qui se retrouvent dans la grande famille du karaté.
Et malgré des conditions très difficiles, des jeunes partent souvent combattre dans les compétitions internationales et apportent des médailles au nom de l’état malien sans rien exiger à leur fédération. Pourtant, nous avons d’autres grands maitres du karaté malien, comme Me Abdoul Wahab Traore dit Bob, ceinture 8è DAN, Me Adama Mariko, ceinture Noire 7è DAN qui arrivent à gérer de manière collégiale leurs Centres de Karaté dans la plus grande sérénité et qui font aujourd’hui la fierté du mali entier sur le plan international.
Alors qu’ils sont partis de rien, mais ils avaient et continuent juste d’avoir l’amour et la passion de ce qu’ils font. Maintenant, avec le développement du sponsoring et du partenariat avec des activités sportives, la fédération malienne de karaté, comme certaines autres petites fédérations sportives de notre pays ont bénéficié de l’accompagnement d’une société de téléphonie mobile de notre pays.
Ce partenariat obtenu grâce aux efforts du CNOSM, devait soutenir les différentes politiques de développement surtout à la base des dites fédérations. Mais, cet accompagnement aussi n’a pas servi a grande chose, car il n’a apporté aucune nouvelle politique que la fédération ne faisait avant contrairement aux autres fédérations comme le Tennis qui a introduit une véritable politique de développement chez les tout-petits.
Dans les coulisses de la fédération malienne de karaté, des voix comment à se lever ces temps-ci sur la gestion elle-même de ces fonds mis à la disposition de la fédération et surtout leur utilisation. Nous y reviendrons davantage sur ces points !
Moussa KONDO
Je connais Maître BOB et je l’admire bcp mais comment peut-il être déjà 8ème DAN de Karaté alors qu’il y’a quatre ans il était 6ème DAN ? Au mali le DAN n’a plus de valeur crédible.
Je ne sais pas comment ces gens passent leurs grades. Renseignez-vous sur les grands maîtres dans le monde, la plus part d’entre eux n’a même pas 7ème DAN mais au au mali on voit des 8ème et 9ème DAN. Même au japon d’ou est crée le karaté c’est rare de voir un huitième DAN. Le problème dans les fédérations au Mali c’est la corruption le favoritisme et le népotisme. Que DIEU nous sauve !
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