La fédération malienne de karaté et disciplines associées vient d’organiser l’une des plus grandes activités après le renouvellement de son comité directeur il y a quelques semaines seulement. C’était le Samedi dernier au Dojo des Rails en présence de près de deux (200) athlètes venues de toutes les ligues régionales pour participer à ce premier examen de passage de grade.
Placé sous la haute présidence du président de la commission nationale des grades, Me Abdoul Wahab Traoré dit Bob, cet examen a regroupé en dehors des athlètes des ligues régionales, plusieurs karatekas des centres et autres dojo de la capitale. L’examen concernait le passage de grade de la ceinture noire 1ère, 2ème, 3ème et 4ème Dan.
Après l’essentiel du travail passé entre les différents candidats et les membres la commission nationale de grade, il faut retenir que 61 candidats ont été admis au passage de la ceinture noire 1ère Dan avec près d’une centaine de postulants au total. Pour la 2ème Dan, ce sont 18 candidats qui ont été admis. 11 personnes ont été admises au 3ème Dan contre seulement 7 admis au 4ème Dan. L’un des moments importants de cette cérémonie a été l’annonce du nom du parrain de la promotion.
En effet, c’est le président du comité national olympique et sportif du Mali, M. Habib Sissoko qui a été choisi par les responsables de la fédération pour être le parrain de cette promotion. Le choix de M. Habib Sissoko nous a été expliqué par le président de la fédération malienne de karaté, Me Adama Mariko.
«Le choix de Habib Sissoko s’explique par un simple fait. C’est un homme qui a dédié toute sa vie, si je peux parler ainsi, au sport. Et au niveau du karaté, Habib Sissoko, nous a énormément aidés à sa promotion. C’est un grand Monsieur du sport malien et il faut être égoïste pour ne pas le reconnaitre. En tout cas, à la fédération de karaté, nous savons reconnaitre le mérite des uns et des autres pour permettre aux jeunes de s’inspirer de leur exemple. Je demande aux jeunes de cette promotion de prendre exemple sur leur parrain Habib Sissoko et de travailler à son image. Habib est et restera un grand soutien du karaté malien et nous ne sommes pas prêts de l’oublier…», nous a-t-il affirmé.
Absent de la ville au moment de ce choix, nous n’avons pas pu obtenir les sentiments du président Habib Sissoko pour cet honneur fait à sa personne par les responsables du Karaté.
Abass BA
53è EDITION DE LA COUPE DU MALI : DJOLIBA- STADE 0-1: La cerise sur le gâteau des Blancs de Bamako
C’est le Djoliba AC qui était attendu, c’est plutôt le Stade Malien de Bamako qui confirme sa bonne santé de la saison. Les Blancs de Bamako enrichit leurs palmarès en remportant son 18è trophée de dame coupe du Mali au dépend du Djoliba AC par le minimum de 1 but à 0.
Que pouvait on attendre du Djoliba, lui qui vient de loin, après avoir connu des moments difficiles comme l’a si bien dit son tout nouveau président, l’inspecteur général Boubacar N’Baba Diarra ? Pourtant c’était le Djoliba qui devait faire le jeu pour sauver sa saison, une des rares saisons peu glorieuse des Rouges de Hèrèmakono.
A l’entame du match, l’éternel rival du Djoliba AC, le Stade Malien de Bamako, avait déjà en poche son titre de champion, 2012-2013, du Mali depuis la 26è journée sur les trente programmés.
Le capitaine Soumaïla Diakité est ses coéquipiers ont sûrement abordé cette 53è finale de la coupe Mali avec beaucoup plus d’aisance que leur adversaire. Au lieu que la pression qui pèse sur les épaules de Janvier Abouta est ses cadets du Djoliba soit une émulation pour produire un jeu de victoire, ce fut le contraire. On avait l’impression que l’enjeu avait plombé les initiatives offensives des protégés de Jonas Komlan.
Face au Stade Malien de Bamako, lors de la 53è édition de la coupe du Mali, le Djoliba a perdu tout son sens de l’offensif, lui qui est réputé de produire un football hourra fait de rigueur. Le Djoliba qui était capable de se créer le maximum d’occasions de but, en a eu moins de trois au cours de cette partie.
Devant les autorités de l’Etat conduites par le président de la république par intérim, Djoncounda Traoré, et ses nombreux fans, le Djoliba était en panne d’inspiration surtout devant et à l’intérieur des 16,50m défendus pourtant par des joueurs peu teigneux mais soutenus par un gardien au sommet de ses talents, Soumaïla Diakité, dernier rempart du Stade, l’équipe managée par Pascal Janin. Pire, l’axe défensif du Djoliba n’était pas complémentaire, Djibril hésitant et imprécis était un boulet dans le pied de cette défense des Rouges.
Soumaïla n’a pas eu de peine dans cette partie peu emballée. Même le but marqué assez tôt par Mamadou Coulibaly (12ème) n’a pas servi de détonateur et n’a eu aucune incidence sur le volume de jeu des Rouges de Hèrèmakono. Cheick M. Doumbia, meilleur joueur élu de la partie a dominé le jeu du milieu par son déplacement, sa vision et ses passes.
Tranquillement, sans trop forcer, le Stade l’emporte et réalise le doublé coupe-championnat.
Drissa SANGARE