Fédération Malienne De Football (FEMAFOOT : Pourquoi Bavieux Touré, le réformateur du football malien, doit rempiler ! On ne change pas une équipe qui honore ses engagements

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Si la réussite d’un mandat sportif se jauge à l’aune des changements apportés, des innovations introduites et des réalisations faites y compris les résultats sportifs et qui ont impacté positivement la discipline et tout son environnement, alors Mamoutou Touré dit Bavieux est quasiment assuré d’un nouveau bail à la tête de la Fédération malienne de football (Femafoot) qui tient dans six mois sa prochaine Assemblée générale élective. Son secret ? D’avoir exécuté à la lettre son projet de société proposé aux électeurs en 2019 et sur la base duquel il a été choisi parmi trois. Les fruits sont là, mûrs, divers et variés : la réconciliation du monde du football ; l’organisation régulière de l’ensemble des compétitions nationales ; des avancées au plan des textes régissant le football ; des projets de renforcement des capacités du pays et des instances sportives en infrastructures ; l’amélioration des récompenses sportives ; des performances et résultats sportifs dignes de ce nom ; le rehaussement de l’image du football malien dans les instances mondiales ; l’organisation d’activités internes du Bureau fédéral, etc., etc. Dans un pays où le bon sens prévaut, Mamoutou Touré ne devrait pas avoir, en principe, un adversaire et, comme l’espère le monde sportif et olympique, il y aura le consensus autour de sa candidature. Ainsi soit-il ! … En août 2023.

En 2011, feu le président Amadou Toumani Touré avait surpris tout son monde en révélant à la presse que sa plus grande satisfaction pendant ses deux mandats à la tête de l’Etat malien, c’était l’Amo, Assurance maladie obligatoire au moment où l’on s’attendait à ce qu’il dévoile une grande infrastructure eu égrène d’autres acquis.

Centre Technique de Sénou : un projet pour la promotion du football de haut niveau

Nous rappelons cet épisode d’ATT pour dire qu’à notre avis, le pilier du mandat de Mamoutou Touré Bavieux, c’est le Centre technique de Sénou, deuxième Centre du genre validé par la Fifa à titre exceptionnel et à coût de plusieurs milliards de F CFA en faveur du Mali. Un acquis spécial, car, c’est la première fois que l’instance dirigeante du football mondial finance la construction d’un deuxième centre au profit d’une même association.

Aussitôt installé, Bavieux en a fait l’une de ses priorités et a œuvré afin que la cérémonie de pose de la première pierre du Centre technique, qui a eu lieu le jeudi 25 février 2021, soit rehaussée par la présence du président de la Fifa, Gianni Infantino, et du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher.

Aujourd’hui, le chantier est à 32 % de réalisation pour un délai consommé de 270 jours sur 540 jours prévus, une information révélée au cours d’une visite de terrain, le 8 mars dernier, d’une délégation comprenant les responsables du département des Sports et de la Femafoot.

Le plus important, c’est que le Centre technique va engendrer une véritable révolution du football malien. Il est bâti sur une superficie de 20 hectares dont 10 hectares sont occupés pour la réalisation des infrastructures qui sont, entre autres, 3 terrains de football (dont 2 avec gazon naturel et un terrain en gazon synthétique) de dernière génération et uniformément arrosés ; un hôtel 4 étoiles (à 6 niveaux) de 40 chambres pour l’hébergement des joueurs de l’équipe première, des blocs administratifs et techniques ; des dortoirs ;  des vestiaires ; le siège de la direction technique nationale ; une salle de restauration, des piscines, une salle de formation, une salle de gymnastique, un amphithéâtre, une salle de musculation, une salle de mise en forme avec piscine, des logements pour les cadres, une infirmerie, et autres aménagements comme le bureau des entrées avec Scanner, des parkings internes et externes.

Autres choses à savoir : le Centre technique servira de cadre de formation pour les footballeurs débutants et un lieu de perfectionnement pour les cadres du football ; il va abriter une Académie pour héberger 104 jeunes talentueux (filles et garçons) à travers une détection nationale ; il permettra aussi d’économiser sur les coûts de stages à l’extérieur. C’est dire que la construction du Centre va combler les attentes pour le développement du football de haut niveau au Mali. Et tout le mérite revient à la Femafoot sous le leadership de Bavieux Touré qui doit, en toute logique, mener le projet à bon port.

Si à lui seul, le projet du Centre technique suffit à embellir de moitié le quadriennat de Mamoutou Touré, il n’en demeure pas moins que le président de la Femafoot a cravaché fort et dur dans tous les autres points inscrits dans son cahier de promesses électorales.

L’ère des réformes révolutionnaires

Dès sa prise de fonction à Malifoot, le président Touré a pris son bâton de pèlerin pour démarcher les instances faitières du football mondial, africain, sous-régional et certaines grandes fédérations à travers le monde. Le but était de confirmer le retour du Mali sur la scène internationale, défendre les intérêts du pays et de son football et engranger des projets de développement au profit de la discipline.

Puis, ce fut l’exécution ordonnée du projet de société sur la base du slogan de campagne “Agir pour rebâtir”.

Au plan des reformes, pendant des décennies, le football malien a été buté à de sérieux problèmes administratifs dus aux limites des textes. A ce niveau, l’harmonisation des textes entreprise par Bavieux Touré a permis à la Femafoot de passer de 6 textes existants à 16 textes mis à jour. Elle a permis aussi de corriger tous les problèmes liés aux insuffisances et à l’interprétation des textes régissant le football malien.

“Les textes existants ont été améliorés et de nouveaux ont été proposés et adoptés en Assemblée générale de la Fémafoot. Ainsi, avec ce nouvel arsenal réglementaire et juridique, nous avons amélioré la gouvernance de notre football”, témoigne Sidi Békaye Magassa membre du comité exécutif de la Femafoot, président de la commission centrale des arbitres.

Il révèle que la direction de l’arbitrage a élaboré un plan s’étendant sur les deux saisons à venir. La colonne vertébrale de ce projet consiste à élargir la base du système par le recrutement et la formation de jeunes arbitres (filles et garçons).

Pour cela, il est question de s’articuler sur le lycée Sportif où se trouvent des potentialités. Toujours, selon lui, sa commission a aussi élaboré de nouveaux statuts de l’arbitre et de l’arbitrage qui sont sur la table du comité exécutif pour adoption. A partir de là, les conditions dans lesquelles évoluent les arbitres vont devenir incitatives.

Les réformes vont concerner, aussi, dans la suite logique de la mise en œuvre du programme de Bavieux, la refondation des compétitions en introduisant un championnat professionnel et en réorganisant le football féminin et le football des jeunes.

Au niveau de l’administration de la Fédération, seront créés bientôt des directions ou départements pour mieux gérer chaque pan du football.

Aujourd’hui, l’une des plus grandes réformes attendues, c’est l’instauration du professionnalisme dans notre football. Le processus est enclenché depuis l’adoption des statuts de la Ligue nationale de football professionnel, en abrégé LNFP, lors de l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération malienne de football des 16 et 17 octobre 2021. Il reste à faire adopter le cahier des charges et la convention devant régir les relations entre la Femafoot et la LNFP.

Le comité exécutif a inscrit dans son agenda, l’envoi d’une délégation composée de certains de ses membres et de responsables de clubs dans les pays africains qui ont une expérience avérée dans le professionnalisme.

Le président Bavieux Touré lui-même pense que le football rentrera dans le professionnalisme pour la saison 2023-2024.

Des ligues hors location

La liste des acquis au cours de ce premier mandat est longue. Ainsi, dans le domaine des infrastructures, en plus du Centre technique de Sénou, le projet de construction de sièges pour les 9 ligues régionales du Mali (Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou et Kidal) est une réalité tangible.

Depuis l’indépendance du Mali, aucune ligue de football n’a pu se construire un siège ; toutes, squattent soit des stades soit des bâtiments administratifs. Avec ce projet, chaque ligue régionale aura son siège avec tous les conforts. Il y aura aussi un bureau pour le directeur technique régional, une autre innovation.

Promesse de campagne tenue avec Sikasso qui a donné le ton à ce circuit du Tour de Mali de pose de la pierre des sièges des ligues régionales de football.

En effet, le président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré “Bavieux”, a procédé le jeudi 13 octobre 2022 à la pose de la première pierre du nouveau siège de la Ligue régionale de football de Sikasso, en présence du gouverneur d’alors de la région, Daniel Dembélé, et du président de la Ligue régionale Mamby Kèlètigui Diaby. Le siège de la Ligue régionale de football de Sikasso sera construit sur 150 m2 au quartier Hamdallaye avec des bureaux pour un coût de près de 70 millions F CFA. Les clés du bâtiment seront livrées avant le mois d’août.

Ce jour-là, Mamby Kèlètigui Diaby a remercié Mamoutou Touré “Bavieux” pour la tenue de sa promesse de campagne de doter chacune des ligues régionales de football de sièges équipés. “Aujourd’hui, avec la pose de la première pierre du siège de la Ligue régionale de football de Sikasso, nous pouvons dire qu’il a tenu sa promesse, il a tenu parole. Cet acte que pose le premier responsable du football malien à Sikasso fait, sans nul doute, la fierté de la région à travers sa ligue, ses autorités administratives, politiques et toute la population de la 3è région qui se voient honorées. Merci Monsieur le Président. Que Dieu bénisse le Mali”, avait-il déclaré.

Quant à Mamoutou Touré “Bavieux”, il dira que ces sièges permettront aux ligues régionales de football d’exercer pleinement leurs missions et de travailler sereinement. “Ma mission essentielle est de travailler sur le volet de la construction des sièges des ligues régionales de football. Nous avons mûri ce projet de construction des sièges depuis 2019. Nous avons travaillé là-dessus en insérant dans un projet Forward qui devrait être financé par la Fifa. L’installation qui va être faite à Sikasso et dans les autres régions se fait sur fonds propres de la Fémafoot”, avait-il révélé, mais non sans faire un clin d’œil à Herbai qui est un symbole au niveau de la Fémafoot et qui est un élément essentiel de l’élaboration de tous les textes adoptés au cours des différentes Assemblées générales.

Enfin, le gouverneur Daniel Dembélé s’est montré reconnaissant pour ce que la Fémafoot a fait pour Sikasso.

Ce fut ensuite le tour de Gao où la première pierre du siège de la ligue régionale de football a été posée le mardi 8 novembre 2022 au stade Kassé Kéita par le président de la Femafoot, Mamoutou Touré et le gouverneur de la région, le général de brigade Moussa Traoré.

Le futur local sera composé de bureaux, de salles de réunion et de toilettes. Comme pour Sikasso, cette œuvre de la Femafoot coûtera environ 70 millions de F CFA.

Autre pan majeur du bilan de Bavieux, c’est l’acquisition du Projet de soutien technique de la Fifa à travers la direction de la Fédération française de football (FFF). Ce projet est une bonne opportunité pour la réorganisation et la réorientation des missions de la direction technique nationale, la détection et le suivi des jeunes talents à travers toute l’etendue du territoire national.

Régularité des compétitions et des primes dignes de rang

Dans le cadre des compétitions nationales, depuis la prise de fonction de Bavieux Touré, des efforts louables ont été fournis à la satisfaction de tous les acteurs du football. Depuis 2019, plus de nuages particuliers dans l’organisation des compétitions.

La saison 2020-2021 est un repère fondamental de cette action avec l’exécution complète par la Femafoot de tout son programme : les championnats masculin et féminin, la Coupe du Mali Dames et Messieurs et la montée en Ligue 1 Orange du Mali.

L’organisation du championnat national coûte à la Fémafoot plus de 700 millions F CFA financés sur fonds propres. Aussi, le Mali est parmi les 5 pays africains qui ont réussi l’organisation de leur championnat national 2021-2022.

Mieux, avec son sponsor officiel, Orange-Mali, la Fédération a revu les primes des différentes compétitions à la hausse. Certaines récompenses ont été doublées et des innovations introduites.

A ce titre, le Stade malien de Bamako, champion 2021, a reçu un chèque de 20 millions de F CFA contre 10 millions la saison précédente. Onze Créateurs, vice-champion, a empoché 10 millions contre 7 millions la saison 2019-2020. Le Djoliba AC, 3e, avait reçu 5 millions de F CFA.

En Coupe du Mali, le Stade malien de Bamako, vainqueur, a reçu 10 millions de F CFA contre 5 millions pour le Binga FC, finaliste.

Le meilleur joueur de la finale, Issaka Samaké du Stade, a reçu un chèque de 500 000 F CFA.

Le championnat du football féminin a été concerné par cette distribution de manne : l’AS Mandé, championne, a reçu un chèque de 5 millions de F CFA. Et le dauphin, Super Lionnes, 3 millions.

Ce dispositif de récompenses des meilleurs est renouvelé chaque saison et se poursuivra au grand bonheur des acteurs, tout comme la régularité des compétitions d’élite et d’âges.

Le Mali sur les fronts sportifs

Au plan des résultats sportifs, la satisfaction n’est pas moins grande, au contraire. Les performances enregistrées ces quatre dernières années ont permis de rapprocher et de réconcilier le public sportif et les joueurs et de faire renaître l’espoir en lui. Fièrement, il faut prononcer haut et fort la qualification des Aigles pour la phase finale de la Can-2021 au Cameroun à une journée de la fin des éliminatoires ; la participation honorable au Chan/Cameroun 2020 des Aigles du Mali classés vice-champions d’Afrique ; la qualification des Aigles dames pour la phase finale de la Can féminine Maroc 2022 ; la qualification des Aiglonnets pour la Can de leur catégorie annulée au dernier moment par la Caf.

S’y ajoute la qualification de l’AS Mandé pour la phase finale de la toute première édition de la Ligue africaine des champions féminine qui s’est déroulée en Egypte en novembre 2021. L’équipe malienne a représenté la zone A de l’Ufoa. Sans oublier la participation des Aigles dames au Tournoi des 6 Nations dénommé “Coupe Aisha Buhari” à Lagos au Nigeria.

Au moment où nous publions ce dossier, l’AS Réal de Bamako participait à la phase de poule de la Coupe de la confédération 2022-2023. Et dans les jours à venir, plus précisément le vendredi 24 mars 2023 à 20 h, le stade du 26-Mars de Bamako abritera le match de la 3e Journée des éliminatoires Coupe d’Afrique des nations, Côte d’Ivoire-2023 (décalée à 2024) entre Mali et Gambie.

Les Aigles du Mali tenteront, devant leur public, de conforter leur position de leader du groupe G (6 points, +6) devant la Gambie (3 points, 0), le Congo (3 points, -3) et Soudan du Sud (zéro point, -3).

Pour la Coupe du monde Qatar 2022, le Mali ne s’était jamais aussi rapproché d’une qualification historique à une phase finale de cette compétition face à la Tunisie. Mais, ce n’est que partie remise, sans doute.

Un (autre) Malien à la Fifa

Dans le cadre de la promotion des cadres maliens au sein des instances mondiales, le président de la Femafoot est membre du Conseil de la Fifa. Mamoutou Touré “Bavieux” a été élu le vendredi 12 mars 2021 lors de la 43e Assemblée générale ordinaire et élective de la Caf tenue à Rabat, au Maroc. Il est le deuxième Malien, après Amadou Diakité, à siéger à ce niveau décisionnel de la FIFA.

Bavieux Touré est également vice-président de la zone A de l’Ufoa.

Toujours par rapport à l’image du Mali au plan international, elle est rehaussée par l’arbitre assistante Fanta Idrissa Koné qui a honoré le pays au moins deux fois. Elle a valablement représenté l’arbitrage malien à la Can féminine “Maroc-2022” où elle a figuré dans le trio de la finale, et à la “Coupe du monde U-20 féminine” au Costa Rica où elle a officié dans le match de la 3e place.

N’oublions pas aussi les belles prestations de l’arbitre Boubou Traoré dit Peny-Peny, qui fait partie des vingt (20) arbitres professionnels de la Caf.

 Bus, Fonds Covid-19 et les autres

Dans le domaine des équipements, on note l’acquisition de deux (2) bus flambant neufs, don de la Fédération saoudienne de football, partenaire de la Femafoot.

Dans son élan de mise en œuvre de son projet de société, Bavieux Touré, à l’instar de plusieurs responsables en activité, a été freiné dans son élan par la pandémie de Covid-19 qui a contrarié ses plans en entraînant un retard considérable dans l’accomplissement de certains projets. Justement, parlant de Covid-19, le fonds alloué par la Fifa aux associations membres (1,5 million de dollars dont 500 000 pour le football féminin) a été utilisé à bon escient par la Femafoot.

Le Comité exécutif a réparti la totalité de l’enveloppe débloquée aux acteurs, c’est-à-dire les ligues, les clubs, les arbitres, les groupements partenaires, notamment la presse sportive, l’association des supporters, le ministère des sports pour l’entretien des stades.

Malgré le contexte sociopolitique du pays, le football malien est aujourd’hui respecté et jouit d’une belle aura auprès de la Fifa et de la Caf. En témoigne leur assistance multiforme à l’endroit de la Fédération.

Des partenariats gagnants

Dans sa politique de gouvernance, Mamoutou Touré a mis en avant les relations de partenariat avec des acteurs indissociables de la promotion du football et incontournables dans le développement du sport en général. Parmi ceux-ci figure l’Association des journalistes sportifs du Mali.

A ce niveau, le président de l’AJSM aime à rappeler que dès les premières heures après sa prise de fonction, Mamoutou Touré dit Bavieux est allé rendre une visite de courtoisie au siège de l’Association pour s’enquérir des conditions de travail des journalistes sportifs. Quelques semaines après cette visite, il a offert du matériel informatique et bureautique. A l’actif de ce partenariat entre la Fémafoot et l’AJSM, il y a eu une formation à l’intention des journalistes sportifs sur les accréditations en marge de la Can/Cameroun-2021 qui a été sanctionnée par un grand dîner gala.

L’un des points culminants de ce partenariat a été l’appui historique de la Fémafoot à l’AJSM pour un montant de 10 millions de F CFA pour la participation des journalistes sportifs à la Coupe d’Afrique des nations, Cameroun-2021.

Au-delà de l’AJSM, la Fémafoot s’est beaucoup appesantie sur la presse sportive de façon générale. Occasion pour souligner la création d’un site web et d’une page Facebook afin que les journalistes puissent être informés en temps réel sur les activités de la Fémafoot. Enfin, la multiplication des conférences de presse des différents sélectionneurs nationaux et du président de la Fémafoot pour donner des informations claires aux journalistes.

Le partenariat Femafoot-Orange, vieux de plus de dix ans, se porte bien malgré quelques difficultés rencontrées ces deux dernières années.  Les deux parties sont à pied d’œuvre pour redynamiser ce partenariat afin que chaque partie y trouve son compte.

Aussi, avec le département des Sports, le Comité national olympique et sportif du Mali, l’Association des entraîneurs de football du Mali et les supporters etc., la Femafoot a des rapports normaux.

L’œuvre de reconnaissance…

Ce n’est pas tout. Bavieux Touré a aussi fêté les “Devanciers”, à travers la 1ère édition de la Nuit de la reconnaissance et du mérite pour célébrer les anciens présidents de la Fémafoot, les hommes et les femmes qui ont servi le football malien durant toute leur vie. Au cours de la soirée, organisée le vendredi 16 septembre dernier, à l’hôtel Radisson Collection, un vibrant hommage a été rendu à ces infatigables acteurs qui ont œuvré pour le développement du football malien. La cérémonie était présidée par Mossa Ag Attaher, ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne.

Il s’agissait de magnifier les hommes et les femmes qui ont servi avec abnégation et dévouement le sport malien en général et le football en particulier que la Fédération malienne de football a initié cette nuit de reconnaissance et du mérite. Notamment des anciens présidents de la Fémafoot, des anciens joueurs, des doyens de la presse sportive, des personnalités politiques et sportives, ainsi que des partenaires de l’instance dirigeante du football malien dont Orange-Mali et PMU-Mali.  Ainsi, des distinctions honorifiques ont été décernées à six (6) anciens présidents de la Fémafoot, nommément, Ousmane Diarra, Amadou Diakité, Tidiane Médian Niambélé, Salif Kéïta dit Domingo, feu Hamadoun Kolado Cissé et feu Boubacar Baba Diarra.

Six (6) anciens internationaux ont bénéficié également de cette distinction. Il s’agit d’Abdoul Karim Touré dit Bacoun, Abdoulaye Diawara dit Blocus, Karounga Kéita dit Kéké (décédé le 5 mars dernier), Idrissa Traoré dit Poker, Amadou Pathé Diallo et Yacouba Traoré dit Yaba.

Cinq (5) journalistes sportifs ont reçu des distinctions des mains de Mamoutou Touré dit Bavieux : Mamadou Diarra, Mamadou Kouyaté, Djibril Traoré, Mamadou Kaloga et Baba Cissouma.

Quatorze (14) personnalités politiques et sportives ont été honorées. Parmi celles-ci, nous pouvons citer le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher, Colonel Malick Diaw, président du CNT, Habib Sissoko, président du Cnosm, Mme Daou Fatoumata Guindo, ancienne présidente du CoNor, Aboubacar Sadikh Diop, directeur général d’Orange-Mali, Fassery Doumbia, directeur général du PMU-Mali, Ibrahima Ndiaye, directeur général de la BDM-SA, Mahamadou Samaké, dirigeant sportif et président du Stade malien de Bamako, lieutenant-colonel Cheick Mohamed Chérif Tounkara, président de la Commission d’organisation “Super Coupe Assimi Goïta”, Sidi Békaye Magassa, ancien arbitre international de football, Bachécou dit Sékou Doucouré, maquettiste illustrateur, feu Sory Ibrahima Diarra, peintre décorateur, Adjaratou Cissé, employée de la Fémafoot à la retraite et Yacouba Sery Koné, ancien président de la Ligue de Sikasso.

Si Mamoutou Touré célèbre les anciens, lui aussi est célébré par d’autres acteurs du football. En effet, le Collectif pour la Promotion du football au Mali, à travers son président Harouna Diallo dit Makanaky, a célébré le président de la Fédération malienne de football en lui décernant, le mardi 16 août 2022, une attestation de reconnaissance pour services rendus au football malien.

A l’occasion, le récipiendaire, très attentif aux propos des différents intervenants, a invité tous les acteurs du football à le rejoindre à la Fémafoot pour le développement du football : “Le football est difficile mais aussi facile. Il est difficile s’il n’y a pas d’entente. Il est facile dans l’entente et la cohésion. Donc, j’invite tous les acteurs du football malien à se donner la main pour le développement du sport roi au Mali. A la Fémafoot, nos bras sont ouverts pour accueillir tous les acteurs sportifs afin de contribuer à la promotion du football”.

Mon bilan

“Le comité exécutif a entrepris de réaliser les engagements pris dans notre programme de campagne notamment :

“En commanditant une étude institutionnelle de l’appareil administratif de la Fédération afin de le rendre plus performant. Ainsi, il a été créé des directions auprès du secrétariat général pour s’occuper de domaines spécifiques (l’arbitrage, les finances, la logistique, les compétitions entre autres) ;

“En mettant à niveau nos textes existants et en élaborant d’autres dans le but d’améliorer la gouvernance de notre football ;

“En mettant en place, par voie d’élection, toutes les commissions indépendantes et ou juridictionnelles ;

“En rendant les compétitions régulières en dépit des contraintes financières que nous connaissons ;

“En améliorant le traitement salarial du personnel administratif de la Fémafoot ;

“En valorisant les subventions accordées aux ligues régionales ;

“En lançant les travaux de construction du nouveau Centre technique et du siège de deux ligues régionales ;

Malgré ces réalisations, nous regrettons de n’avoir pas pu trouver des voies et moyens pour améliorer la subvention accordée aux clubs.

Notre grand regret, c’est que nous peinons à pacifier profondément l’environnement de notre football malgré de multiples efforts”, tel, ébauche son bilan le président de la Femafoot, Mamoutou Touré dit Bavieux interrogé par nos soins.

                    El Hadj A.B. HAIDARA

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