Fédération malienne de football : Annulation des ligues de Bamako et de Kayes : Mythe ou réalité

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Une crise qui couve depuis longtemps au sein de la Fédération Malienne de Football. Du coup, la FEMAFOOT devient ingérable. Tout le monde agit dans un esprit débonnaire. Face à tous ses maux qui rongent le sport roi au Mali, les dirigeants  continuent de se voiler la face. Récemment, les Ligues de Bamako et de Kayes déjà mises en place par les instances suprêmes, notamment l’Assemblée générale élective,  viennent d’être frappées par la Commission recours de la FEMAFOOT. Mais, la décision notifiant ces annulations restent dans l’informel et occultées.

Tollé et salive à la FEMAFOOT
En clair personne n’est  responsable de rien, et personne ne connait rien. Quel destin triste du football Malien sous le mandat de Kola ? En plus des bourdes de toutes natures, viennent encore celles des décisions prises par la Commission recours de la FEMAFOOT. Cela va de l’annulation des ligues de Bamako et de Kayes à la  violation flagrante des textes. Alors que celles-ci  ont été instituées par les Assemblées Générales électives et souveraines. Au sortir des états généraux pour la Ligue de Bamako, Monzon Traoré avait remporté les élections  au cours duquel le vote a lieu par bulletin secret  pour 11 voix contre 10 pour Sékouba Diogo Kéita.    Ces dernières annulations ont eu lieu pour des raisons diverses. Si, ces « magosa », pardon, ces magistrats de la FEMAFOOT eurent l’audace d’annuler le bureau de la Ligue de Kayes au motif que le vote a eu lieu à main levée, celle de Bamako fut l’objet par suite d’annulation de la liste du district V de Bamako frappée d’irrégularité.

Le clientélisme et le favoritisme eurent raison sur le droit

Inimaginable. Certes, l’annulation de l’élection de ces deux ligues a eu bel et bien lieu. En tout cas, elle fait l’unanimité chez toutes les corporations de la FEMAFOOT. Mais le hic est que personne n’est cependant à mesure d’exhiber la décision d’annulation. Et le tableau d’affichage de la FEMAFOOT est aussi désert, ainsi que le bureau presse est muet. Pourtant, cette annulation date seulement du mercredi 3 août dernier. La commission recours de la fédération vient compliquer la donne en violant purement et simplement les textes. Le droit  par conséquence n’a pas été dit. Pourtant, les textes sont clairement explicites en la matière.  Aux termes de l’Article 39 alinéa 1, « l’Assemblée Générale souveraine à laquelle ont pris part toutes les parties, l’élection a eu lieu au scrutin de liste et à bulletin secret, après délibération de la commission d’investitures et proclamation des résultats par celle-ci, l’Assemblée n’enregistrera aucune contestation des participants. Aussi, les résultats acquièrent l’autorité de la chose jugée. » En outre, l’article 39 alinéas 3 des statuts de la Ligue de Bamako stipule en ses termes que : « toute contestation relative aux opérations de vote est immédiatement tranchée par l’Assemblée Générale. La décision de la commission est prise à la majorité absolue des membres présents et n’est susceptible d’aucun recours »>. En effet, l’article 89  alinéa 3 des Statuts de la FEMAFOOT déclare : « la Commission Centrale des recours connait les recours interjetés contre les décisions de la commission centrale de discipline et autres commissions ou organes que les règlements ne déclarent pas définitivement ».

A  ces références, s’ajoute l’article 60 alinéas 3 de la FIFA définissant ainsi les attributions de la commission de recours. Ainsi, à la lumière de ces textes, la commission recours de la Fédération malienne de football, a violé les textes. Des supposés juristes ayant statué en la matière viennent pour la circonstance prouver leur immaturité tout en vouant davantage leur favoritisme à leur camarade Sékou Diogo Keita dit Sékouba, aussi membre de la FEMAFOOT. Voilà entre autres, des pratiques courantes à la FEMAFOOT sous l’ère Kola. Notons que ces derniers ne militent pas pour le développent du football.
Miguel

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