C’est dans un communiqué au ton diplomatique que le président de la commission médias, M. Alassane Souleymane a annoncé son départ de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT) après un bon bout de temps de loyaux services.
”Je vous annonce que j’ai remis ce mardi 11 octobre 2011 ma demande au président de la fédération malienne de football pour qu’il mette fin à mes fonctions de membre du comité exécutif et de président de la commission médias. Je vous sais surpris mais je suis sûr que vous vous direz rapidement que c’est une chose habituelle dans toutes les organisations humaines des temps modernes, chaque fois que l’on interroge sa propre conscience et ses intimes convictions.
J’ai expliqué au président mes motivations à prendre cette décision.
J’ai apprécié notre collaboration. Je ne puis mesurer tous les soins dont vous m’avez entouré. Je ne puis aussi mesurer l’immensité de l’intérêt que vous avez apporté à notre collaboration. Vous m’avez grandi dans mes fonctions par votre respect, par votre professionnalisme dans nos rapports. Je ne l’oublierai pas. Si j’ai eu des réussites, je les partage avec vous. Nous avons ensemble été témoins des succès et insuccès du football malien. Je vous exhorte à garder la même ardeur dans la collaboration avec la fédération malienne de football pour aider le football malien à aller vers d’autres succès.
La qualification à la CAN 2012 prouve que la voie est ouverte à cela. Nos chemins se croiseront dans les grands lacs du football et de la presse, dans le vaste océan de la vie.
Et j’espère, nous garderons le même sourire”, nous disait le dit méssage.
En sommes, ce départ ne nous a pas surpris, car pour qui connaît le sérieux et le tempérament de l’homme et les manières de travailler de certains responsables de la Fédération Malienne de Football se rendrait vite compte que la collaboration était impossible.
En effet, dès son arrivée, le Président Hamadoun Kolado Cissé, s’est tout de suite fait entourer de professionels et cela dans les tous les domaines y compris la communication. Mais, hélas, cela n’a pas suffit pour faire cette structure un symbole de la réussite et du succès du football malien.
Quelle décision courageuse de la part de ce jeune journaliste aux visions larges ! Car, ‘’démissioner’’, n’est pas dans le vocabulaire du cadre malien. Mais j’ose croire que son départ, s’il est accepté, permettra au président Hamadoun Kola Cissé de tirer des léçons et de prendre au plus vite possible de nouvelles mésures pour rédonner une autre image au football malien, le sport roi qui se trouve aujourd’hui ternit à un niveau inimaginable.
Nous reviendrons sur les motivations de ce départ.
Moussa KONDO