La championne d’Afrique de 2007 de Basketball, Fatoumata Bagayoko est au sommet de tous les toits au Sénégal avec son club, Dakar Université Club (DUC).
Avec des victoires imposantes et sans contestes le DUC a déjà réussie sa saison sportive avec une finale remportée et en liste pour les autres à venir. L’une des grandes artisanes de ces réussites s’appelle Fatoumata Bagayoko et elle est malienne. Evoluant au poste de meneuse Bagayoko ne fait pas son ‘’job’’ avec demi mesure. Connue pour son sérieux, son engagement, sa technicité et son intelligence dans le jeu, Bagayoko s’est vite imposée comme un élément essentiel dans le dispositif de la plus grande équipe féminine du championnat de première division de Basketball du Sénégal. « Je donne toujours de moi-même à chaque rencontre et peu importe l’adversaire du jour. Je suis très bien respectée ici et les gens ont beaucoup de considérations pour moi ici. Je bats chaque jour pour donner une bonne image de notre pays ici à Dakar et aussi d’aider les nouveaux joueurs maliens qui arrivent ici pour le début puisse être facile pour eux », nous a dit Fatoumata Bagayoko. Son seul regret aujourd’hui est de ne pas pu avoir la chance de continuer à jouer le basketball sous d’autres cieux. Il faut rappeler que Bagayoko a traversé un moment dur pour des raisons de blessures qui ne sont aujourd’hui que de mauvais souvenirs, car la championne d’Afrique de 2007 s’impose et revendique sa place de meilleure joueuse à travers son style et son rendement dans l’élite du basketball Sénégalais. Dans l’euphorie des victoires, Fatoumata Bagoyoko n’oublie son Mali natal à elle. « Le Mali me manque tout le temps et souvent je n’ai même pas envie de rester et à chaque fois que je rentre à Bamako, je n’ai pas envie de revenir. J’aime beaucoup le Mali et je me demande souvent si c’est normal… » En plus du basketball, Bagayoko est inscrite dans une université Sénégalaise pour des études supérieures. Nous disons Bravo à cette brave dame qui a toujours tenu tête aux adversités pour s’imposer et devenir ce qu’elle est aujourd’hui.
M. KONDO