S’étant engagé dans un imbroglio juridique contre Sékouba Kéita sans en maîtriser tous les contours, les masques tombent pour Salif Kéita, rattrapé par ses propres turpitudes. Il a épuisé toutes ses munitions pour prétendre à l’expulsion de son ex-sociétaire Sékouba Kéita du Complexe sportif LCBA.
Avant que son plan machiavélique ne soit découvert au grand jour, Salif avait réussi à induire la justice malienne en erreur. Mais désormais il ne saura plus faire prendre à quelqu’un ses vessies pour des lanternes tant tous les faux argumentaires qu’il a développés devant la justice sont aujourd’hui battus en brèche.
Contrairement à tout ce qu’il avait dit, la mairie de la Commune IV n’est liée à ce jour à aucun protocole d’entente avec la société CSK, le contrat liant les deux entités est expiré depuis 2013. La société CSK dans laquelle Sékouba Kéita est actionnaire à 40 % n’a jamais été dissoute comme le prétend Salif Kéita. Le processus est biaisé pour la simple raison, que Sékouba Kéita avec la majorité bloquée, n’a pas été associé à l’opération. Or, une liquidation suppose que tous les actionnaires ont souscrit.
Décidément, les frasques Salif les aime. Prétendant à la propriété du Complexe sportif LCBA, le juge d’instruction à l’époque lui a demandé de faire l’expertise de ses réalisations pendant que les comptes de la prétendue dissolution de la CSK étaient sous-scellés.
Fort de ce constat, le même juge d’instruction a ordonné la main levée sur lesdits pour permettre à Salif de débloquer des fonds pour faire face aux émoluments des experts. Et trois experts ont été désignés pour les besoins de la cause par le juge. Curieusement, Salif a pompé les 25 millions de F CFA se trouvant dans le compte. Le premier jour, il a puisé 20 millions de F CFA et le deuxième jour, il a raflé les 5 millions restants.
Jusqu’à ce jour, Salif Kéita n’a pas mené l’expertise sollicitée par le juge d’instruction avec des moyens à l’appui. Il lui revient de faire le point de ce qu’il a fait des 25 millions de F CFA pris dans les comptes de la société CSK dont Sékouba est actionnaire. Si ce n’est pas parce Domingo nargue la justice malienne pourquoi aurait-il refusé d’appliquer l’ordonnance d’un juge d’instruction ?
Plus grave, lorsqu’il a vidé les comptes ouverts à la Bicim, Salif les a fermés pour aller ouvrir un nouveau compte à la BMS pour bien profiter de l’argent des transferts au détriment de Sékouba. En réalité, Salif Kéita doit non seulement des comptes à la justice de son pays mais également à Sékouba.
S’il prétend que le Complexe sportif LCBA lui appartient, pourquoi Salif refuse jusqu’à ce jour de se soumettre à l’expertise demandée par le juge d’instruction dont il a foulé l’ordonnance au pied ? Serait-il un intouchable ? Quels sont ses soutiens pour créer la merde à un jeune pharmacien (Sékouba Kéita) dont le seul tort aura été de transformer l’espace herbacé à un complexe sportif répondant à toutes les normes.
A l’analyse, Sékouba Kéita ne doit rien à Salif. Mais, le contraire. Si ce n’est pas la haine, la jalousie, la méchanceté gratuite, Salif devrait être fier de son ex-sociétaire pour avoir été à hauteur de mission. Dans la mesure où Dieu ne dort pas, sa cabale contre le frère aîné de Seydoublé Kéita s’avère peine perdue d’autant que Salif est plus jamais démasqué.
Mohamed Daou
DAOU , est ce que tu sait que tu va mourir un jour et tu seras en face de Dieu pour le jugement . Soit honnête et juste avec ta conscience . C’est toi qui dans le secret des Dieu . Tu mets où le jugement de la cours suprême ? Il faut en parler .
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