Enquête ouverte à l’encontre de Nasser al-Khelaïfi et Jérôme Valcke par la justice suisse pour corruption

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Al-Khelaïfi dans l'oeil du cyclone. (P.Lahalle/L'Equipe)
Al-Khelaïfi dans l'oeil du cyclone. (P.Lahalle/L'Equipe)

Nasser al-Khelaïfi, président du PSG et PDG de beIN Media Groupe, est visé par une enquête pour corruption, dans le cadre de l’attribution des droits de diffusion de la Coupe du monde.

La justice suisse a annoncé jeudi qu’une procédure pénale a été ouverte contre Jérôme Valcke, l’ancien secrétaire général de la Fifa, et Nasser al-Khelaïfi (PDG de BeIn Media Group) concernant l’attribution des droits média pour les Coupes du monde. «Cette enquête est menée pour soupçon de corruption privée, d’escroquerie, de gestion déloyale ainsi que de faux dans les titres», a précisé la justice suisse dans un communiqué.

 Le premier – déjà suspendu 10 ans de toute activité liée au football en 2016 par la commission d’éthique de la Fifa – est «soupçonné d’avoir accepté des avantages indus en lien avec l’octroi de droits média dans certains pays de la part d’un homme d’affaires dans le domaine des droits sportifs en ce qui concerne les Coupes du monde de football de la FIFA de 2018, 2022, 2026 et 2030». Le Qatarien Nasser al-Khelaïfi, qui dirige le groupe média BeIn en plus d’être à la tête du PSG, est lui soupçonné par la justice d’avoir offert des avantages au Français «en ce qui concerne les Coupes du monde de la FIFA de 2026 et 2030».

Les bureaux parisiens de BeIn Sports ont été perquisitionnés jeudi dans le cadre de cette affaire. Deux magistrats du parquet national financier (PNF) accompagnés d’enquêteurs anticorruption ont agi après avoir été sollicité par la justice suisse, comme l’a précisé le PNF dans un communiqué.

Jérôme Valcke avait été relevé de ses fonctions au sein de la Fifa en septembre 2015, avant d’être limogé en janvier 2016. L’ancien bras droit de Sepp Blatter a été mis en cause dans une affaire de revente de billets du Mondial 2014 et accusé d’avoir utilisé des jets privés à des fins personnelles. La commission d’éthique de la Fifa l’avait également accusé d’avoir tenté de commercialiser des droits de retransmission télévisée à des prix inférieurs à leur valeur et d’avoir détruit des preuves.

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