Baba Diarra, président de la FEMAFOOT : Une calamité pour le football malien

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Le président de la Femafoot

Dix mois et 14 jours après sa prise de fonction à la tête de la fédération malienne de football, Baba Diarra tombe dans un vaste de chasse aux sorcières. Le hic c’est que c’est sur ces fidèles parmi les fidèles qu’il est en train de s’acharner terriblement. Après avoir boudé son bras droit financier en la personne de Salaha Baby, après avoir mis fonction aux fonctions de chargé de mission de son bras armé, Moussa Bah, c’est au tour d’un autre bras droit  financier, Yéli Sissoko de ses fonctions de président de la commission des finances en attendant son exclusion définitive au cas il parviendrait à avoir les 2/3 lors de l’du conseil national prochain.

Cela ne fait aucun doute aujourd’hui, l’arrivée deBaba Diarra fut-il Inspecteur général de Police à la fédération malienne de football, a déçu tous ceux qui ont cru en lui. A commencer d’abord par le Djoliba, ses compagnons réunis autour du collectif du 11 Juillet et tous les observateurs avertis. Dix mois et 14 jours après sa victoire surprise le 8 Octobre 2013, le monde sportif a découvert en réalité que Baba Diarra est un véritable monstre capable du mal comme du pire. Il n’est un secret pour personne  que rien ne va plus au sein du football malien où règne un climat délétère et de terreur sans précédent par la faute de la politique « diviser pour régner » instaurée par le président de la fédération  policier. Et pourtant l’ancien chef de cabinet de Kafougouna Koné avait déclaré lors de sa campagne électorale sur Africable Télévisions dans l’émission SHOOT du 3 Octobre 2013 ceci «Si je venais à être élu président de la fédération, mon programme sera axé sur la réconciliation de tous les acteurs, j’offrirai 10 millions à toutes les neuf ligues régionales et 20 millions aux clubs de ligue 1, je mettrai fin à la mainmise du département des sports sur l’organisation des matches internationaux des différentes équipes nationales et il n’ y aura plus d’exclusion c’est-à-dire une chasse aux sorcières et tous les fonds destinés au football sont soumis à une gestion transparente. Bref je serai intransigeant sur l’application stricte des statuts et règlements de la fédération malienne de football ». Mais une fois au ‘’ pouvoir’’, Baba Diarra change de visage ou le complot permanent fut érigé en méthode de gestion. Conséquence le championnat national a baissé de niveau avec son lot de chamboulement de programme, la bataille des clans a refait surface, le favoritisme, le népotisme, le dénigrement systématique, la calomnie, la promotion des abrutis à certains postes vitaux de la fédération, le concubinage, des marchés gré à gré sont devenus la mode gestion instaurée par le président de la fédération. « Nous avons vraiment cru à Baba et nous pensions qu’il fera mieux que HammadounKoladoCissé.  Vraiment les mots me manquent pour  exprimer ma déception et mon désarroi total pour qualifier la trahison de M. Diarra. Tout ce que je veux maintenant c’est que le président parte sinon le football malien se dirige inexorablement vers la dérive » confie un observateur sportif dépité. La balle est dans le camp des responsables des ligues, des clubs et des associations partenaires de football pour bouter ce monstre au sein du football qui se veut un facteur de rapprochement et de cohésion afin de sauver le football malien .« On peut dire sans se tromper que Baba n’a ni en réalité la capacité et la compétence à diriger le football car tout ce qui a été construit les quatre dernières années, Baba a tout mis dans l’eau en 10 mois et 7 jours . Une véritable calamité pour du football malien .Nous prenons en témoin le ministre des Sports et surtout le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita avant que le football ne tombe dans une nouvelle crise et cela à l’orée des éliminatoires de la CAN 2015» conclu un autre observateur sportif

Après avoir été relevé de sa fonction de chargé de mission pour  fautes graves

Moussa Bah sort de sa réserve et défie le président de la FEMAFOOT

C’est avec  une grande incompréhension et une grande indignation que le monde sportif malien a appris le renvoi de Moussa comme un malpropre de la fédération malienne de football le mois dernier par le président de la fédération malienne de football, Baba Diarra. Celui qui a largement contribué au maintien de la candidature de M. Diarra est accusé d’avoir commis des fautes graves sans le moindre détail. Et du coup pour la première fois Moussa Bah est sorti de sa réserve en défiant le président de la fédération d’expliquer réellement et en détail les fautes graves qu’il aurait commises.

Pour M. Bah, il a la conscience tranquille et que c’est  Baba Diarra qui lui doit tout et non lui. « J’avais cru à l’homme qui était pour moi le meilleur candidat à faire avancer le football malien. C’est pour cela j’ai accepté de me sacrifier pour qu’il soit le président de la fédération. Mais je dis à Baba et à tous ceux qui l’ont poussé à prendre cette décision qu’on ne se débarrasse pas facilement de moi ».  Suite à nos investigations menées, il ressort que Moussa Bah aurait commis ses fautes graves  non encore expliquées dont il est reproché  depuis Janvier 2014. A la question de savoir qu’est-ce qu’on lui reproche, M. Bah répond «  Si réellement j’ai commis ses fautes graves depuis Janvier pourquoi cinq à six mois pour  prendre cette décision que je qualifie de non- évènement. Je crois que c’est au président de la fédération d’expliquer au monde sportif.  Je l’invite à un débat radio ou télévisé pour qu’il me dise de quelles fautes que j’ai commises ». Pour les observateurs avertis du sport roi, le renvoi du plus fidèle des fidèles de Baba Diarra était attendu depuis sa prise de fonction à la fédération malienne de football.  En effet  celui qui a été le chef de file de la liste Baba Diarra n’a cessé de dénoncer la gestion cavalière et autocratique de l’Inspecteur général de la Police et surtout la dilapidation des fonds légués par l’ancien bureau fédéral  à travers des voyages inutiles en Europe. A noter qu’en trois mois, Baba Diarra a effectué plusieurs voyages en France, en Allemagne, en Suisse, en Espagne  et la nomination de plus de 15 conseillers au lieu de 3 à 5 conformément aux statuts de la fédération. Pire aucune retombée financière n’a été  enregistrée pour compenser ces multiples voyages effectués en Europe. Pour certains cette décision du président vise en réalité certains membres du comité exécutif  accusés honteusement de manipuler Moussa Bah contre le président de la fédération.« Que Baba sache qu’on a partagé beaucoup de choses pendant la campagne ensemble et qu’il doit se mettre en tête que sa mauvaise gestion sera mise à nu dans peu de temps. Mais je l’invite à un débat contradictoire partout où il le désire pour mieux éclairer la lanterne du public sportif sur la cause de notre divorce » a-t-il ajouté

Affaire à suivre…

Saïd

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