Dans le cadre de la seconde journée des éliminatoires de la Coupe du monde «Russie 2018» (Zone Afrique), le Mali a été tenu en échec (0-0) par le Gabon. Cette rencontre du groupe C a été disputée en début de soirée du 12 novembre 2016 au stade du 26 Mars de Yirimadio, Bamako.
En pleine reconstruction, après la retraite de certains ténors et un effectif en constant changement, les Aigles du Mali sont totalement passés au travers de cette rencontre contre les Panthères du Gabon. Mal inspirés au milieu et maladroits en attaque, ils ont rarement réussi à prendre le dessus sur leurs adversaires du jour, dominateurs dans la possession du ballon avec 52% contre 48 % aux Maliens. Ce nul ne permet au Gabon (2 points) d’occuper la seconde place du groupe C, avec le Maroc, derrière la Côte d’Ivoire (4 points). Avec un point, le Mali ferme la marche. Les Ivoiriens ont aussi été tenus en échec par les Marocains au Grand stade de Marrakech. La prochaine journée est prévue le 28 août 2017 avec les oppositions Gabon-Côte d’Ivoire et Maroc-Mali.
Après cette piètre prestation des protégés d’Alain Giresse, à seulement deux mois de la phase finale de la CAN «Gabon 2017», nous continuons à croire qu’il y a un vrai malaise au sein de l’effectif des Aigles. Une crise de confiance et un conflit de leadership qu’on ne dit pas officiellement. Les forfaits de dernière minute de certains joueurs contre la Côte d’Ivoire et le Gabon nous confortent dans cette position. Ces forfaits ne sont nullement le fait de blessures (sauf certainement le cas de Yacouba Sylla), mais parce que certains joueurs ont décidé de bouder la sélection nationale tant que d’autres joueurs seront convoqués. Et c’est un secret de Polichinelle qu’il y a un différend entre Bakary Sacko et Modibo Maïga pour le N°10 !
Comment accepter que des joueurs accordent plus d’importance au choix d’un maillot qu’au privilège de défendre nos couleurs nationales et qu’on continue encore de convoquer le même footballeur ? Tant qu’il n’y aura pas une certaine stabilité au sein des Aigles, il est impossible de miser sur des résultats parce que l’encadrement technique ne peut pas faire de miracle, alors que l’effectif change à toutes les rencontres. Sans compter que le temps de regroupement est assez court pour une préparation en profondeur.
Aujourd’hui, le Mali ne serait pas sans doute à la queue du groupe C si l’ossature du groupe, qui a étrillé les Ecureuils du Bénin lors de la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2017, était restée intacte ! À ce rythme, les Aigles ne seront pas seulement immatures pour une phase finale de Coupe du monde, mais ils risquent d’être ridicules dans deux mois au Gabon. Il est donc plus que jamais temps de crever l’abcès autour d’une table pour mettre chacun devant ses responsabilités. Que les joueurs qui ont réellement envie de défendre les couleurs nationales sans caprice et sans exigences majeures, dans les meilleures conditions pour le faire, le disent ! C’est dans l’unité et la sérénité qu’on réalise un rêve collectif !
Moussa BOLLY
FOSSOYEURS.
Acte I .
Rappel.
Lors de l’Assemblée Générale du 10 janvier 2015 l’incident provoqué par le délégué du Djoliba AC, sur les mêmes termes que la lettre de M’Pah, entraine son expulsion après le début des débats. D’autres délégués de ligues et de clubs comme une partition bien préparée abandonnent à sa suite la salle.
Ceux qui ont abandonné l’Assemblée se retrouvent dans une salle voisine et composent une entité qui s’arroge tous les droits du Comité Exécutif de la FEMAFOOT.
Parmi les mesures prises on peut citer entre autres la non reconnaissance du Président Boubacar B Diarra, le renvoi du Secrétaire Général, la non participation de leurs clubs à la suite du championnat Ligue I…
Suite à cette décision quatre clubs enregistrent quatre forfaits. Ils sont sanctionnés et relégués en Division inférieure conformément au règlement spécial du Championnat et des responsables de ces troubles et auteurs de violations de textes sont aussi sanctionnés. La saison s’achève normalement mais la nouvelle est volontairement bloquée par le Ministre des Sports(fermeture des stades et autres actions d’intimidation).
Les évènements s’enchaînent sur un rythme accéléré jusqu’à la salutaire intervention du Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Issiaka Sidibé qui a regroupé tout le monde et a fait accepter le principe d’une Assemblée Générale Extraordinaire afin de réexaminer les sanctions frappant clubs et dirigeants de clubs sur la base d’un engagement ferme de l’Etat à supporter éventuellement les frais supplémentaires qui seraient provoqués par l’augmentation du nombre d’équipes en championnat Ligue I.
Cette A.G.E décide de la levée des sanctions des clubs, de porter le nombre de clubs de Ligue I à 20 mais les sanctions des responsables seront maintenues (fin mars 2016).
L’adversité gagne en intensité dans le camp des opposants qui portent la question au niveau du Tribunal Arbitral du Sport. La réponse est négative.
Le CE de la FEMAFOOT a cru, à tort un moment, que la contradiction portait uniquement sur des faits liés aux activités du football. C’est dans cette optique que le CE a reçu dès les premiers instants de la crise les membres de la société civile (Cafo, les Religieux, la Jeunesse, les Personnes Agées, les Anciens Sportifs…)et a donné la bonne explication dans la recherche d’une solution.
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