C’est une équipe nationale dame confrontée au problème d’un terrain d’entraînement qu’on a rencontrée le lundi dernier au stade Mamadou Konaté où elle a livré un match de préparation contre les dames de l’AS Réal qu’elle a battu sur le score de 6 buts à 0. N’eut été l’insistance de son entraîneur Oumar Guindo pour jouer ce match contre les dames de l’AS Réal au stade Mamadou Konaté, l’équipe nationale dame allait faire le voyage de Nigéria sans achever sa préparation. En marge donc de leur préparation, nous sommes entretenus avec l’entraîneur et la capitaine pour s’enquérir de leurs conditions de préparation.
Le Tjikan : Les Aigles dames peaufinent leur entraînement en vue du match retour contre leurs homologues du Nigéria. Comment s’est passée la préparation de l’équipe ?
OG : La préparation s’est passée comme d’habitude. On s’est entraîné petit à petit avec notre petit moyen. Pratiquement ça va , les joueuses sont confiantes.
Avez – vous été soutenu dans votre préparation par les autorités ?
OG : Je ne peux pas dire qu’on a été soutenu dans notre préparation. Les autorités nous ont délaissés vraiment. On n’est pas soutenu, on ne voit personne, on est là entrain de jouer, on s’entraîne, on ne voit pas les autorités à l’hôtel, ni rien. Vraiment les Aigles dames souffrent, parce que les autorités nous ont oubliés.
Les Aigles dames ont concédé un match nul à domicile face aux Nigérianes. Est – ce un bon résultat pour vous ?
OG : Pour qui connaît l’équipe nigériane, les championnes d’Afrique et les vices – championnes du monde, je peux dire que c’est un bon résultat. Cela fait des années qu’ on n’est même pas dans le tableau. Si aujourd’hui cette équipe a accroché les championnes d’Afrique à l’aller, je peux dire que le résultat est favorable.
La force des Nigérianes semble être le jeu sur les côtés. Quelle stratégie songez – vous à mettre en place pour les contrecarrer ?
OG : C’est ce qu’on a constaté. La force des Nigérianes c’est sur les côtés. On a travaillé surtout sur les blocs. Les milieux de terrain viennent soutenir la défense. Parce que les Nigérianes ont une vivacité très énorme. On a beaucoup travaillé sur ça. On a mis un système de bloc défensif pour procéder par des contres – attaques.
Donc la qualification est possible face aux championnes d’Afrique ?
OG : Je peux dire que la qualification est possible. Au match aller, les joueuses n’étaient pas tellement confiantes face au Nigéria. La confiance est là maintenant. Elles ont su qu’elles peuvent aborder le Nigéria comme il faut. Je peux donc dire que la qualification est possible au Nigéria.
Avez – vous un appel à lancer au public malien et aux autorités ?
OG : Surtout aux autorités. Je veux vraiment que les autorités, la fédération, le ministère des sports pensent beaucoup à cette jeune formation malienne qui commence à se reconstruire. Un tout petit peu de moyens financier, moral… sera très bien pour cette jeune équipe. A l’endroit du public, on a constaté leur présence au match aller, je leur demande de continuer à venir soutenir cette jeune équipe qui est en reconstruction. Notre ambition c’est d’aller de l’avant. Mais les gens sont pressés. Ils veulent coûte que coûte qu’on fasse quelque chose. Que les gens continuent à nous soutenir, ça va venir inch allah.