Éliminatoires Ghana 2008/ Mali-Bénin 1-1 : De l’espoir au doute

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Les Aigles du Mali ont concédé, dimanche dernier, un nul compromettant face à la modeste équipe des Ecureuils du Bénin. Du coup, l’espoir d’une qualification pour Ghana 2008, entretenu depuis l’arrivée du français Jean François Jodar, cède au doute. Et pourtant…

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Dans le cadre des rencontres pour la 3e journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations 2008, les Aigles du Mali ont été tenus en échec par les Ecureuils du Bénin. C’était le dimanche 25 mars dans un stade du 26 mars qui avait fait un plein inhabituel.

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Le public sportif était venu nombreux pour soutenir les camarades de Mahamadou Diarra à engranger une précieuse victoire qui pouvait les maintenir à la 1ère place au regard du fait que le Togo avait gagné la veille (3-1) sur la Sierra Leone.

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Leur espoir était d’autant plus légitime que le "Onze national" reste sur une bonne dynamique et l’adversaire béninois paraissait d’un faible calibre. Les premières 45 minutes auraient pu suffire aux Frédéric Oumar Kanouté et Seydou Kéïta de plier la partie s’ils avaient été plus chanceux.

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Plutôt, durant cette période, sans avoir outrageusement dominé le jeu, les nôtres se sont contentés de créer des occasions de but de plus en plus nettes. On se croirait dans un festival de buts ratés tant il y avait de la variété.

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Très souvent, les attaquants maliens ont manqué d’inspiration, mais aussi et surtout de la chance. Il y avait toujours un poteau, un barre transversale, un pied de défenseur ou la main de l’excellent portier Chitou Rachard pour faire échec à Frédéric Kanouté et ses camarades.

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Avec leur prestation de la première période, les protégés de Jean François Jodar ont lamentablement manqué au moins une demi douzaine de nettes occasions de buts qu’ils continueront à regretter d’autant qu’en réponse ils devaient encaisser un but contre le cours du jeu à la 45e (+1).

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Une fatale perte de balle de Mohamed Lamine Sissoko profitait à Agoucheyi Mouriola qui s’engouffrait dans la défense malienne pour battre le pauvre Mahamadou Sidibé. C’était la stupeur au Stade du 26 mars.

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Le scénario catastrophique venait de se produire pour les Aigles du Mali. Venu alors le moment idéal de comptabiliser les ratés. Déjà le capitaine du RC Lens, Seydou Kéïta aurait pu ouvrir la marque dès la 8e minute. A la conclusion d’un centre parfait de Mamadou Diallo, sa tentative s’écrasait sur la barre transversale.

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Cette tentative qui a annoncé les couleurs était suivie par une situation extrêmement intéressante à la 16e minute. Soumaïla Coulibaly dans un éventuel rôle de passeur décisif choisit d’alerter Mamadou Diallo alors qu’une meilleure inspiration lui commandait de servir Kanouté idéalement placé.

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Quatre minutes plus tard, les Béninois se montraient dangereux lorsque Stéphane Sessegnon profitait d’une des nombreuses pertes de balle de Momo Sissoko pour intimider le portier Mahamadou Sidibé.

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Ceci a constitué un avertissement sans frais pour les Aigles qui ont continué à multiplier vainement des occasions de buts. Il était dicté par les dieux du football que ni Frédéric Kanouté le meilleur buteur du championnat espagnol, ni Seydou Kéïta le capitaine buteur de Lens n’auraient les jambes heureuses dans cette confrontation.

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Par deux fois (encore !) Seydou Kéïta plus jamais décidé échouait sur le portier (30e minute) et sur le poteau (31e minute). Sur ce dernier coup, on ne manquera pas d’apprécier le merveilleux travail sur le flanc gauche d’Adama Tamboura. L’ancien du Djoliba AC a été sans doute l’un des meilleurs de la partie. Il a littéralement dominé son côté et très souvent a porté le danger à partir de sa base.

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Lorsqu’à la 35e minute Frédéric Kanouté, après avoir minutieusement préparé et armé sa frappe échouait sur le portier béninois, on a commencé à s’inquiéter réellement : l’équipe a commencé à marquer le pas. Les Béninois s’estimaient heureux d’avoir pu garder leur cage inviolée au fort de la pression malienne.

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Le but de Mouriola devait procurer plus d’assurance au technicien Wabi Gomez qui a maintenu ses deux rideaux défensifs. Ce qui a eu le mérite de contenir efficacement l’attaque malienne qui pouvait néanmoins s’estimer heureux d’avoir obtenu un penalty à la 53e à la suite d’une faute sur Seydou Kéïta.

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Frédéric Kanouté transformait la sentence pour rétablir la parité. A partir de cette égalisation, on avait espéré de l’équipe malienne un jeu plus rythmé. Hélas, le Français Jean François Jodar qui aurait du faire les changements judicieux s’est mélangé les pinceaux.

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Il choisit de mettre Bassala Touré à la place de Soumaïla Coulibaly alors que la rentrée de Mamadi Sidibé s’imposait. Même s’il a eu le courage de remplacer Frédéric Kanouté visiblement diminué, l’on n’a pas apprécié qu’il remplace Momo (par Drissa Diakité) à un moment où celui ci a semblé se ressaisir.

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Dès lors, les Aigles n’ont jamais pu emballer la partie au grand soulagement des Béninois qui se donnaient le luxe de frapper le poteau de Mahamadou Sidibé par l’excellent Oumar Tchomogo d’une frappe de 35 mètres à la 75 ème minute.

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Finalement, les Ecureuils béninois engrangent un précieux résultat qui les maintient 3è avec 4 points. Mais le calendrier qui leur permettra de recevoir les deux favoris du groupe et le Togo leur est relativement favorable. Les nôtres sont désormais sous pression. Eux qui ont deux matches à l’extérieur chez les concurrents directs à la qualification.

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Décidément, à partir de dimanche dernier, l’espoir a fait place au doute.

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Souleymane Diallo

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Aigles du Mali : La déconfiture

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Le peuple malien a passé le seizième anniversaire du 26 mars le couteau dans l’âme. C’est-à-dire très déçu de la prestation catastrophique de l’équipe nationale, les Aigles, à l’issue de la 3e journée des éliminatoires de la Can 2008, contre les Ecureuils du Bénin.

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La victoire difficilement acquise aux dépens du Togo avait mis les Maliens en confiance. Et nul ne pouvait douter d’un exploit des Aigles, surtout face à une équipe qui n’a jamais été une foudre de guerre pour le Mali. Mais les minutes initiales ont suffi pour conclure (malgré la légère domination des Maliens) que les Béninois n’étaient pas une proie facile. L’encadrement technique (Jean François Jodar et Amadou Pathé Vieux Diallo) n’a pas eu le réflexe technique de corriger les lacunes de l’équipe, pourtant visibles même pour un aveugle.

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Très complaisants et laxistes, les deux techniciens ont assisté durant quatre vingt dix minutes à la déb

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âcle des Aigles. Le but encaissé à la 46e mn n’est que le reflet du mauvais comportement des nôtres. Quasiment tous les compartiments de l’équipe malienne ont pêché. Avec une défense friable à l’image de Adama Coulibaly dit Police (sans tempérament), seule la dextérité de Adama Tamboura a permis d’anéantir les actions offensives béninoises. La grande déception a été sans nul doute le latéral droit Souleymane Diamouténé. Durant la première mi-temps, très à l’aise sur le couloir, il n’a pas pu exploiter les multiples centres qui pouvaient être la clef du match.

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Dommage le jeune Diamouténé en aucun moment n’a démontré qu’il évolue dans le championnat italien (même si c’est la deuxième division). Bref, Souleymane Diamouténé a étalé ses limites. Le milieu de terrain composé de Djilla, Mohamed Lamine Sissoko, Seydoublen et Soumaïla Coulibaly a été inefficace. L’attaque, fidèle à son habitude, a manqué d’inspiration. Les Aigles ont laissé passé une aubaine qui pouvait leur ouvrir les portes de la qualification. Les Béninois sont venus négocier un match nul à Bamako. Pour se le procurer, ils se campaient derrière et jaillissaient par des contres pour poignarder une défense poreuse du Mali. Heureusement que les dieux du Stade étaient avec nous. A défaut les Aigles allaient compromettre définitivement leurs chances de qualification.

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Même avec ce match nul, la situation s’est un peu compliquée pour eux. Occupant la deuxième place avec cinq points, les Aigles ont deux matches à l’extérieur notamment contre le Bénin et le Togo. Notre qualification est liée à ces deux rencontres après avoir gagné celle qui nous opposera aux Sierra Leonais à Bamako. Il fallait quand même battre le Bénin pour éviter les calculs de dernières minutes. Dommage, notre rêve s’est transformé en cauchemar, et désormais tout ce beau peuple (passionné de ces différentes équipes nationales) se trouve au désarroi.

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Au lendemain de cette prestation catastrophique des Aigles, la conclusion est que l’encadrement technique est faible, complaisant et laxiste. Sinon comment comprendre le maintien sur le terrain d’un Mohamed Lamine Sissoko toujours méconnaissable avec les Aigles. Il tente plutôt de démontrer ses talents. Et c’est un comportement qu’il n’osera pas adopter dans son club anglais le F.C. Liverpool.

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En plus, sans démagogie, certains joueurs sont au crépuscule de leur carrière. Ils n’ont plus leur place à l’équipe nationale. Il serait incompréhensible et injuste de les sélectionner au détriment de certains jeunes plus en vue et au talent prometteur.

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On a l’impression que l’entraîneur Jean François Jodar se laisse influencer dans le choix des joueurs. Quant à Amadou Pathé Diallo, la question est de savoir s’il joue bien son rôle d’adjoint.

rnO. Roger Sissoko

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