Eliminatoires CAN 2012 / Mali – Cap Vert (3-0) : Seydou Kéïta imprime son rythme catalan aux Aigles

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Seydoublen à l'entrainement (Kabala)

Conscients que ce match était capital pour la course à l’obtention du ticket pour la CAN Gabon-Guinée Equatoriale 2012, les Aigles n’avaient autre choix que de mettre les bouchées doubles. Face aux Capverdiens qui étaient visiblement venus à Bamako chercher un match nul, ils n’ont pas fait de détails. Ils ont agréablement surpris le public sportif malien en dominant de bout en bout  la rencontre. Et au finish, un score bien flatteur de 3-0, avec un doublé de Cheick Tidiane Diabaté et un formidable but du jeune El Hadj Mahamane.

Nos représentants auraient pu remporter la partie par 6 ou 7 buts à zéro que personne n’aurait crié au scandale. Mais, dans les cinq dernières minutes, Cheick Tidiane Diabaté qui a été par deux fois de suite nez à nez avec le portier capverdien, s’est montré très mal inspiré. Mais, qu’à cela ne tienne, le Mali empoche les trois points de cette avant-dernière journée des éliminatoires de la CAN 2012. Il lui suffira d’un match nul lors de la dernière journée pour être de la fête footballistique Gabon-Guinée Equatoriale de l’année prochaine.

Un coup de chapeau mérite d’être tiré à Seydou Kéïta évoluant au FC Barcelone, qui a été le métronome des Aigles. Il a sortie sa grande «magie» qui a permis de voir une équipe malienne  bien soudée, technique et tactique. Une «magie» qui a totalement mis en panne le système de fonctionnement de la machine des Capverdiens. Il signe ainsi son retour triomphal au sein de notre équipe nationale. Le sélectionneur Alain Giresse qui ne comptait pas sur lui depuis le début des éliminatoires et qui avait fait la sourde oreille, doit tirer les leçons que lui inculquait la presse sportive. Une presse sportive qui avait décrié la non sélection de Seydoublen en équipe nationale. En d’autres termes, Seydou Kéïta a confirmé tout le bien dont on parle de lui, même au niveau du puissant FC Barcelone. Nous disons tout simplement Bravo à Seydoublen et qu’il continue sur sa bonne lancée avec nos Aigles qui ont repris confiance et qui savent désormais, qu’«impossible n’est pas malien».

Grande reconnaissance d’Orange-Mali aux Aigles
Après leur éclatante victoire (3-0) sur le Cap-Vert, les Aigles du Mali, sous la houlette de Seydoublen, se sont réconciliés avec leur public et le peuple malien tout entier. Le sponsor officiel des Aigles, Orange-Mali, très satisfait de leurs prestations, les a honorés en leur réservant une soirée VIP au Byblos Night de Bamako. Outre les membres de la Femafoot, on notait la présence de Racine Thiam d’Orange-Mali, de l’encadrement des Aigles avec à sa tête le sélectionneur Alain Giresse et du président de l’Association des Supporters Indépendants des Aigles du Mali (ASIAM), Cheickna Demba et de plusieurs invités de marque.

  Gestion du fonds de sponsoring de Sotelma-Malitel

Ici, c’est l’occasion pour nous de renouveler nos vifs remerciements à Sotelma-Malitel pour nous avoir accordé son appui à travers le sponsoring.  Ce geste citoyen  a été possible grâce à l’implication dynamique du Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM). Ce sponsoring, bien négocié par le CNOSM, est un soutien inestimable pour plusieurs Fédérations sportives dont la Boxe.

A la Femaboxe, ce fonds n’est pas dilapidé. Il est plutôt utilisé à bon escient. Il nous permet de mener à bien nos activités à la grande satisfaction des pratiquants du «noble art» au Mali. Pour mieux étayer nos propos, nous citerons simplement les principales activités menées (d’octobre 2010 à juin 2011)  par la Femaboxe grâce à ce fonds :  Organisation du championnat national (du 4 au 7 octobre 2010) ; Organisation d’un Gala international à Bamako (26 novembre 2010) ; Participation au championnat africain à Alger (du 10 au 17 décembre 2010) ; Gala d’ouverture du club de boxe à Kita (22 janvier 2011) ; Participation au Tournoi de la Zone II (du 27 mars au 4 avril 2011) ; Préparation de l’Equipe nationale féminine (du 22 au 28 avril 2011) pour la participation au Championnat du monde de boxe féminine à Atalya en Turquie; Gala d’ouverture du ring de Kayes (3 et 4 juin 2011) et ; Galas d’ouverture prévus pour les rings de Mopti et de Gao (2ème quinzaine de septembre 2011). Pour les détails, il est loisible à tous ceux qui le veulent, de saisir la Femaboxe qui est constamment disponible pour fournir toutes informations saines sur toutes ses activités.

Fonctionnement  Femaboxe
Il nous paraît utile, au préalable, de témoigner ici, sur la hauteur d’esprit du président Mamadou Sanogo. Lors de la mise en place, en mai 2010,  de l’actuel Bureau fédéral, il avait souhaité se retirer. Mais, il en a été empêché par les participants. Ceux-ci ont reconnu en lui un dirigeant exemplaire et dévoué pour la cause de la boxe dans notre pays. Les observateurs les plus avertis savent que c’est le président Mamadou Sanogo qui a soutenu notre boxe dans les moments les plus difficiles. M. Sanogo a personnellement apporté de substantiels appuis financiers à la Femaboxe, bien avant les subventions et le fonds sponsoring.

En reconnaissance de son sacrifice et de son soutien sans calculs, les dirigeants de la boxe malienne ont tout naturellement renouvelé leur confiance à Mamadou Sanogo. Celui-ci l’a accepté tout en se faisant entouré d’autres cadres compétents, engagés et désintéressés comme le Colonel Raoul Diakité, un véritable homme d’action. Le dynamisme actuel de la Femaboxe porte la marque de cet officier d’honneur. Ce dynamisme est le fruit du souffle nouveau apporté par le bureau fédéral sous la houlette de Mamadou Sanogo. Lui et son équipe œuvrent inlassablement pour le rayonnement de la boxe malienne. Les résultats appréciables acquis ces derniers temps sont là pour le prouver. Alors, nous affirmons, haut et fort, que la Femaboxe se porte bien. Elle ne connaît aucune crise. Ses acteurs peuvent avoir des divergences d’approches (ce qui est inhérent à toute activité humaine d’essence perfectible), mais il n’y a nullement  une quelconque rupture fondamentale (crise) au sein de la Fédération malienne de boxe. Il est faux de dire que «toutes les activités de la Ligue (de Bamako) sont suspendues à cause de la volonté malveillante de la Fédération de détruire la discipline». De la part d’une Fédération, avoir une telle «volonté malveillante», c’est entreprendre une démarche suicidaire. Pour la bonne et simple raison que la Fédération est une émanation des Ligues. Aucune Fédération n’a aucun intérêt vital d’affaiblir une quelconque ligue, à fortiori la détruire. C’est le bon sens qui le veut ainsi.

Quant au Bureau fédéral, il se conforme toujours  aux textes qui régissent la boxe au Mali. Il respecte aussi le chronogramme d’exécution de son Programme annuel déposé auprès de la Direction nationale des sports. C’est dans ce sens que le Bureau fédéral exécute régulièrement l’ensemble de ses activités. Preuve incontestable de la bonne marche de la Femaboxe : chaque année, les boxeurs maliens participent aux compétitions de la Zone II, des Jeux Africains, voire aux Championnats du monde. Pour donner plus de visibilité à ses activités, la Femaboxe fait recours aux services des médias d’information (radios, TV et journaux) tant publics que privés.

Délivrances des licences aux boxeurs
Contrairement aux accusations sans fondements, le Bureau fédéral ne s’est jamais opposé à l’organisation d’un quelconque Gala de la Ligue de Bamako parce qu’il n’y a pas de licence. Tous les dirigeants et pratiquants de notre discipline savent que seule la Fédération est habilitée à délivrer les licences selon des modalités connues de tous. Partant de ce principe, le Bureau fédéral n’a refusé cette délivrance à aucune ligue qui en a demandé comme cela se doit. De même, aucun boxeur malien n’a jamais été disqualifié à l’extérieur pour faute de licence. Régulièrement, les licences sont délivrées à nos boxeurs. Cela a permis à nos pratiquants de participer fréquemment aux différentes compétitions internationales. Les traces desdites participations se trouvent à tous les niveaux concernés : la Femaboxe, le Comité National Olympique et Sportif et  la Direction nationale des sports.

Tutelle Ministère des sports/Femaboxe
A l’instar de toutes les Fédérations sportives nationales, la Femaboxe agit sous la tutelle du Ministère en charge des sports. Comme l’y obligent d’ailleurs ses Statuts et Règlement. Dans son fonctionnement régulier, la Femaboxe est en constante interaction avec la Direction nationale des sports et de l’éducation physique. De même, aucune activité de la Femaboxe n’est exercée à l’insu du Comité National Olympique et Sportif du Mali, entité faîtière des organisations sportives. Pour tout dire, la Femaboxe entretient d’excellentes relations avec l’autorité de tutelle.
En conclusion, la Fédération malienne de boxe regrette profondément la récurrence des attaques dans la presse, des attaques qui ont curieusement la même tonalité que les correspondances intempestives de la Ligue de boxe de Bamako. La Femaboxe tient à dire aux animateurs d’une telle cabale qu’elle ne sert pas la cause de la boxe et surtout que la Fédération continuera d’exercer son mandat dans l’intérêt de la boxe sans céder au chantage et à la terreur médiatique. Sans rancune !

Bamako, le 24 août 2011
Le Bureau fédéral

Espérons qu’en dernière journée, les Aigles s’imposeront, ou à défaut feront un match nul pour boucler en toute beauté ces éliminatoires de la CAN 2012. Ils peuvent compter sur le public sportif malien, les sponsors, le Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM), le Département des sports, la Femafoot et nos plus hautes autorités, à commencer par le président ATT, leur supporter N°1. Autrement dit, tout le peuple malien est derrière eux.
Bruno LOMA et Mamadou DIALLO «Mass» 
 
Mise au point  :
La Fédération malienne de boxe se porte bien !

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