Dans une dizaine de jours, précisément le vendredi 12 septembre 2007 (probablement le jour de la korité), les Aigles du Mali joueront leur qualification pour la phase finale de la Can « Ghana-2008 ». Ce sera à Lomé contre les Eperviers du Togo. Une rencontre difficile puisqu’il s’agit d’aller prendre sa qualification sur le terrain d’un adversaire qui a les mêmes prétentions.
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Dans notre article d’hier sur la balle au panier, nous émettions le vœu de voir les autres disciplines s’inspirer du basket-ball féminin malien. Cela est surtout souhaitable de la part des Aigles le plus souvent en panne de volonté et d’orgueil ces dernières années.
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Le mérite d’Hamchétou Maïga et de ses coéquipières, c’est d’avoir remporté le trophée du 20e Championnat d’Afrique de basket devant le pays hôte. Elles ont été les premières à ravir le trophée aux Sénégalaises au Stadium Marius Ndiaye. Un véritable exploit qu’elles ne doivent pas à leur seul talent. C’est en partie le sacre de la volonté de mériter de la patrie. C’est la victoire de la détermination et surtout de l’audace.
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Une attitude dont nous aimerions voir les Aigles adopter le 12 octobre 2007 contre les Eperviers à Lomé. A l’image de nos reines d’Afrique, Djilla et ses coéquipiers doivent jouer cette rencontre comme si c’était la dernière de leur vie. Ils se doivent d’être aussi solidaires que les joueuses de l’équipe nationale de basket tout au long du 20e Championnat d’Afrique. Le manque de discipline et de rigueur, l’inconscience de la responsabilité de défendre les couleurs nationales… Voilà les lacunes que nos expatriés traînent souvent lors de leurs sorties avec les Aigles.
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Un laisser-aller toléré aussi bien par l’encadrement technique que par la Fédération malienne de football. Il est temps que cela s’arrête. En tout cas, ce genre de comportement ne peut plus être accepté de la part des citoyens qui ont un traitement princier à la sueur du contribuable. Vu ses immenses potentialités, le Mali ne peut plus se permettre de rater des rendez-vous importants comme la Coupe d’Afrique des nations de football. Gagner à Lomé, n’est pas au-dessus des capacités des joueurs maliens.
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En effet, la plupart de nos expatriés affichent la grande forme dans leurs clubs. On nous dira que cette forme n’est jamais ressentie quand ils évoluent sous les couleurs nationales. Mais, nous osons espérer que les joueurs qui seront retenus pour cette rencontre capitale seront conscients de l’immense responsabilité qui pèse sur leurs épaules à Lomé. Ils sont comme des soldats au front à Tinzawaten pour défendre la patrie en danger.
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Nous osons donc espérer qu’il n’y aura aucune place à la complaisance dans le choix des sofas qui défendront l’honneur de la patrie à Lomé.
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Moussa Bolly
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