Eliminatoires CAN-2008 : Mali-Benin (1-1) : Tout un peuple mobilisé mais finalement déçu

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Avec cinq points à leur compteur, les Aigles du Mali marquent le pas face au Togo qui est désormais premier du groupe 9 avec 6 points. On peut même dire que les Aigles « sont sortis entre les cuisses de l’éléphant » grâce à un penalty discutable. Ambiance avant, pendant et après Mali-Bénin (1-1) de dimanche dernier.

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« Le Bénin n’est pas un foudre de guerre. On étrillera les Ecureuils », entendait-on souvent à Bamako à la veille de la rencontre Mali-Bénin de dimanche dernier comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la Can-2008. L’optimisme était évidemment présent chez de très nombreux Maliens.

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Dans les rues jusqu’au Stade du 26-Mars, tous étaient acquis à la cause des Aigles, même ceux qui avaient longtemps boudé les stades ont daigné faire, cette fois-ci, le déplacement. Dès les premières heures de la matinée, on pouvait voir le drapeau malien flotter dans les airs ou agité par des motocyclistes et des automobilistes. Ce qui a motivé les quelques sceptiques à se joindre aux férus du ballon rond.

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Le Stade du 26-Mars a été rarement aussi plein. Devant un impressionnant dispositif de sécurité, les milliers de supporters présents au stade se sont mis à chanter, danser et applaudir. On pouvait observer des banderoles, des drapeaux maliens et même des supporters peints en vert jaune rouge.

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Les joueurs furent beaucoup ovationnés lors de leur sortie pour les réchauffements. L’ambiance était bon à vivre et montait de plus en plus. Malgré un début de match difficile pour les Aigles, le public, soutenu par le comité central des supporters, continuait à donner de la voix. Les gradins s’échauffaient lorsque les poulains de Jean-François Jodar ont commencé à se créer des occasions de but qu’il n’ont pas pu concrétiser.

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Déception, colère, injures

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Sur les cinq tirs de Kanouté et de Seydou Kéita qui ont heurté le poteau de l’excellent gardien béninois, le public a laissé sortir des cris de désespoir. Ce désespoir est devenu très perceptible quand, dans les arrêts de jeu de la première période, les Béninois, sur une contre-attaque, accélèrent et battent un Mahamadou Sidibé impuissant sur le coup.

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Une atmosphère de douche froide s’abattit sur le stade avant le but égalisateur consécutif à un penalty (généreux pour beaucoup) transformé par le sociétaire du FC Séville Frédéric Oumar Kanouté à la 53e minute de jeu. Avec l’espoir de voir Mahamadou Diarra et ses camarades marquer un second but, le public s’est mis à ovationner les Aigles de nouveau. Hélas, c’était une peine inutile. Il était écrit quelque part que les Aigles ne marqueraient pas un second but.

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Très déçus, les supporters ont commencé à quitter le stade à quelques minutes de la fin de la rencontre. Au coup de sifflet final du référé central ivoirien, des supporters se sont engagés dans des discussions stériles sur l’état de forme des joueurs et sur les changements opérés par Jean-François Jodar.

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Des extrémistes ont même proféré des injures à l’endroit des joueurs. On peut donc aisément deviner que du stade jusqu’au centre ville, les gens traînaient les pas tellement qu’ils étaient déçus. Ceux qui avaient prévu de faire la fête après le match l’ont naturellement remis à plus tard.

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Ogopémo Ouologuem

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(stagiaire)

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