Après deux nuls consécutifs…La 4ème journée des éliminatoires de la CAN 2008 s’est déroulée hier dimanche. Le premier match de notre poule a opposé nos Aigles aux Ecureuils du Bénin au stade de l’Amitié de Cotonou. Même si cette rencontre a été dominée par les poulains de Jean F. Jodar, les Aigles du Mali ont encore une fois déçu les millions de fans du ballon rond. Durant les 90 minutes qu’a duré cette explication, les Aigles du Mali n’ont pu concrétiser les multiples occasions franches de but. Arrivé à bout des souffles, les nôtres ont failli même se faire se prendre. N’eut été la prouesse du gardien Maha, on aurait connu notre première défaite au cour de cette compétition pour la quelle nous nourrissons tant d’espoir.
Nous contunions toujours a nous posé la question pourquoi notre équipe nationale n’a pas pu retrouver son automatisme malgré la présence de certains attaquants comme Kanouté et Cheik Oumar Dabo. C’est Mamadou Diarra Djilla, le capitaine qui pouvait servir en bon escient nos attaquants, comme nous avons coutume de le voir avec son club le Real de Madrid.
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Malheureusement, son agressivité est restée à Madrid. Depuis un certain moment, Djilla ne manifeste plus son génie pour la cause malienne. Dans tous les cas, le sélectionneur malien doit revoir son milieu de terrain, si Djilla ne s’engage pas à fond comme au Real Madrid qu’il le garde sur le banc de touche, car nous avons des jeunes talentueux qui attendent à la porte. Djilla doit beaucoup à l’équipe nationale malienne, sans la quelle il ne serait jamais connu du Real en passant par l’Olympique lyonnais. En effet, Jodar ne devrait pas faire sortir l’attaquant de métier Cheik Oumar Dabo.
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A la fin du match, nombreux sont les spécialistes qui ont confirmé que Bassala Touré n’a plus son automatisme des années 2000. Si Mintou Doucouré avait été retenu parmi les 11 du départ, il aurait fait l’affaire avec ses dribles et ses techniques de pénétration. Ses centres pouvaient également faire profiter le jeune Dabo attaquant de métier ayant 17 but dans son championnat.
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Moriba Dabo
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Retour des Aigles olympiques
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Les acteurs apprécient le nul contre les Lions de la Téranga et se prononcent pour la suite
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l est 17h 30mn, ce samedi 2 juin 2007. L’avion dans lequel se trouvaient les Aigles B, équipe nationale espoir du Mali, s’immobilise sur le tarmac de l’aéroport international de Bamako Senou. Les Aigles B étaient de retour à Bamako, après avoir livré un match satisfaisant pour la suite des éliminatoires des Jeux olympiques de Pékin 2008. En effet, nos représentants ont arraché un nul de 0 but partout contre leur homologue du Sénégal qui pourtant était renforcé de 12 professionnels contre 7 pour le Mali. Nous étions à l’arrivée de l’équipe nationale espoir et nous avons recueilli les impressions du coach Mory Goïta et de Boubacar Coulibaly, capitaine des Aigles espoirs. Le nul leur a donné espoir.
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Mory Goïta entraîneur des Aigles espoirs
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‘’Ce qui importe, c’est le décompte des points à l’arrivée’’
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« Je suis satisfait de ce match. Ce qui importe à l’arrivée, c’est le décompte des points. Si l’on arrive à engranger un point à l’extérieur, on ne crache pas dessus. Quelques difficultés ? Oui, nous en avons connues. Surtout au niveau de l’hébergement. En effet, à la veille du match, nous avons passé une nuit dans un hôtel sans lumière malgré son standing. Cela a été pour nous un désagrément. Au cours du match, nous avons rencontré aussi quelques difficultés ; peut être sur le plan technique.
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Mais, dans l’ensemble, ce n’était pas mal. Nous avons quand même senti qu’au niveau du bastion offensif, constitué uniquement d’expatriés, la mayonnaise n’a pas pris tellement. Ce qui a joué sur notre efficacité devant les buts. Pour la suite, nous devons continuer la préparation en participant à des rencontres internationales amicales pour que nous puissions retrouver nos marques et bien roder nos mécanismes. On se battra pour la qualification.
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Boubacar Coulibaly, capitaine des Aigles espoirs
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‘’Nous avons obligation de rééditer l’exploit de nos aînés’’
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« Je ne peux pas dire que je suis satisfait. Nous voulions une victoire mais, Dieu en a décidé autrement.
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Un match nul, c’est bon pour le moral, surtout contre équipe comme le Sénégal. Ce n’est pas une mauvaise opération pour la suite. Notre objectif reste toujours la qualification.
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Nos aînés ont été à la phase finale à Athènes en 2004 ; c’est une obligation pour nous aussi de rééditer leur exploit parce que le peuple malien nous regarde.
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Dissa SANGARE
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