Ce fut une déception totale et un échec, mercredi dernier, après l’élimination des Aigles du Mali en 8es de finales de la Can “Cameroun-2021” par la Guinée équatoriale (5-6 à l’issue des tirs au but) au Stadium de Limbé. Ainsi, le parcours des poulains de Mohamed Magassouba s’arrête à cette phase de la compétition comme en 2019 en Egypte. De nombreux observateurs accusent le sélectionneur Magassouba d’être la cause de cette élimination à cause de ses mauvais coachings. Selon eux, il a toujours montré ses milites pour diriger cette sélection. Et il y a aujourd’hui une nécessité de le remplacer avant qu’il soit trop tard. En 4 matches de Can, les Aigles du Mali n’ont pu marquer que 4 buts dont 3 sur penalty. C’est dire que le problème fondamental de cette équipe aujourd’hui, c’est le coaching.
Encore une fois, les Aigles du Mali ne joueront pas les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) “Cameroun-2021”, après l’Egypte en 2019. Les poulains de Mohamed Magassouba ont été éliminés, mercredi dernier, par la Guinée équatoriale à l’issue des tirs au but (5-6) des 8es de finales. Massadio Haïdara, Hamary Traoré (capitaine) et Falaye Sacko ont raté leurs tirs.
Du coup, le parcours des Aigles du Mali se termine en 8es de finale comme le Gabon, le Nigeria, le Cap-Vert, les Comores, le Malawi, la Guinée-Conakry et la Côte d’Ivoire. Alors que la Tunisie (3e) et la Gambie (2e) qui partageaient la même poule que le Mali (classé 1er) vont jouer les quarts de finale, respectivement face au Burkina Faso, ce samedi à Garoua (19 h) et le Cameroun à Douala à 16 h.
Les deux autres quarts de finale opposeront l’Egypte au Maroc, dimanche au Stade Ahmadou Ahidjo à 16 h et le Sénégal à la Guinée équatoriale à 19 h toujours dans le même stade. Ces deux matches prévus au Stade Japona de Douala ont été déplacés au Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé en raison du mauvais état de la pelouse.
Pour en revenir à ce match des 8es de finales, on peut dire que les Aigles du Mali sont passés à côté de la plaque face à la Guinée équatoriale. Manque d’engagement et de détermination des joueurs, mauvais coaching sont les mots clés de cette défaite. Rien n’a marché. C’était une équipe sans âme, qui rechignait au combat.
Encore une fois, le sélectionneur national Mohamed Magassouba a montré ses limites comme ce fut le cas lors du match contre la Gambie avec de mauvais remplacements, qui n’ont apporté aucune amélioration dans le système de jeu de l’équipe.
Comment peut-on comprendre la sortie d’Yves Bissouma dans un tel match où les Guinéens dominaient déjà le milieu. La sortie de ce joueur a tout gâché. Tout comme la sortie d’Ibrahima Koné pour faire rentrer un joueur qui ne vaut rien, El Bilal Touré, qui a fait un très mauvais tournoi, avec son carton rouge lors du match contre la Tunisie. Alors que l’attaquant Ibrahima Koné a connu une progression fulgurante au sein de l’équipe nationale. Il a réalisé 3 buts tous marqués sur penalty. Ce qui prouve à suffisance que les Aigles du Mali manquent de véritables attaquants. Contre la Guinée équatoriale, Adama Traoré dit Noss, El Bilal Touré, Moussa Djénépo ont été décevants face à cette belle équipe équato-guinéenne, bien organisée et structurée.
Ce fut un silence de mort au Stadium de Limbé, après l’élimination des Aigles du Mali par la Guinée équatoriale. Personne n’en croyait ses yeux. “Je suis très déçu par cette équipe. Comment la Guinée équatoriale peut éliminer le Mali ? Je pense que le sélectionneur Magassouba a failli. Il a fait de très mauvais changements, qui n’ont rien apporté. C’est pour vous dire que Magassouba est très limité”, nous a confié un supporter des Aigles du Mali, qui a effectué le déplacement depuis le Congo-Brazzaville pour soutenir son pays au Cameroun.
Haro sur le baudet
“Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit ! Oui cette défaite m’a fait trop mal puisque nous méritions mieux dans ce match et au-delà du mauvais arbitrage, nous aurions pu faire un meilleur résultat dans ce match, je précise dans ce match. Et je ne cesse de le répéter, on doit revoir notre copie et si je dis, je parle surtout de ceux qui, aujourd’hui, ont le pouvoir de décider et cela à tous les niveaux. Personnellement, je ne voyais pas notre équipe remporter le trophée comme certains l’ont fait croire mais au moins en demi-finales ! Juste un constat nous nous rentrons à la maison mais la Tunisie est toujours au Cameroun. Si nous volons aller au Qatar, changeons vite de fusil d’épaule“. L’avis éclairé de notre confrère Djibril Traoré, chroniqueur sportif à verser dans le dossier.
“Fin de tournoi pour une équipe malienne en peine d’efficacité et encore un peu trop naïve. Nous devons mûrir et rapidement car le football ne pardonne pas. Nous avons une échéance importante à venir où nous avons de réelles chances d’espérer une qualification historique pour notre premier mondial à condition de faire de l’efficacité un sacerdoce. Le beau jeu c’est bien mais gagner c’est mieux. Sachons tirer les enseignements avec beaucoup de sagesse“, précise Makan Magassouba.
“C’est la loi du football. Vraiment, nous n’avons rien à dire. Les enfants ont tout donné. Le sort en a décidé autrement. Le tir au but a toujours été une épreuve très cruelle. L’équipe du Mali a tout donné pour pouvoir gagner ce match, mais en fin de compte, le tir au but nous a été fatal. Je pense que c’est Dieu qui en a décidé et notre parcours s’arrête à cette phase. C’est un échec parce que nous voulions gagner. Et si nous ne gagnons pas, c’est un échec. C’est cruel. Cela fait deux fois que nous sommes éliminés en 8es de finales de la Can, je pense que nous avons fait un pas”, s’est défendu le sélectionneur Mohamed Magassouba. Visiblement, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher et le président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux, étaient très abattus, dans les vestiaires.
“Nous y avons cru jusqu’au bout ! Les jeunes y ont cru et ont tout donné. L’encadrement a tout donné. Notre Fédération a tout donné ! L’Etat malgré les difficultés du moment a fait des efforts considérables. Malheureusement le jour de la défaite il n’y a pas de victoire. Je voudrais en tant que premier responsable du sport malien, féliciter la Fédération, les jeunes et l’encadrement pour les moments de joie intense et d’espoir qu’ils nous auront procurés durant ce parcours dans la Can qui prend fin”. Parole lénifiée du ministre Mossa Ag Attaher qui ne saurait pourtant être l’arbre qui doit cacher la forêt.
Alou Badara HAIDARA, depuis Limbé Cameroun
Où se trouve Sangaré qui défendait bec et ongles Magassouba après notre élimination à ce même stade de la compétition contre la Côte d’Ivoire à la Coupe d’Afrique des nations Égypte 2019 ? Le Mali a une génération talentueuse et un entraîneur fort théoriquement mais qui tâtonne beaucoup dans le choix des hommes. Il faut le nommer comme Directeur technique national et mettre à sa place, soit l’ancien coach du Ghana qui vient d’être limogé, le Russe Milojovik ou l’ancien coach du Burkina Faso qui entraine actuellement le Togo, le Portugais Paolo Douarté. Le coach Djibril Dramé peut occuper le poste d’entraîneur Adjoint et Fousseyni Diawara, entraîneur de l’équipe natioale espoir et Manager général. Il est impératif de situer rapidement les responsabilités pour démarrer sur de bonnes bases les deux matchs de barrage de la Coupe du monde contre la Tunisie au mois de Mars prochain.
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