Depuis l’ouverture de la campagne pour l’élection d’un nouveau C.E de la Fédération malienne de football (Femafoot), le candidat Salaha Baby et ses colistiers ne manquent pas de faux fuyants pour divertir l’opinion. Dans leur stratégie de négation totale, ils ne cessent de s’attaquer au président sortant de la Fédération, Boubacar Baba Diarra. Au cours d’une conférence de presse tenue le 13 septembre dernier, ils ont dénoncé l’absence de code électoral. Il n’en est pour rien. Ledit code existe et maintenant il s’agira d’avancer vers l’essentiel. C’est-à-dire l’assemblée générale du 08 octobre prochain, qui consacrera l’élection d’un nouveau bureau de la Femafoot.
A titre de rappel, le candidat salaha Baby et ses colistiers ont égrené un certain nombre de faits et d’actes qu’ils jugent irréguliers. Entre autres ; ils ont parlé de l’absence d’un code électoral, l’incompétence de la commission électorale, sa partialité, le verdict des championnats au niveau des Ligues 2. Bref des argumentations fallacieuses, tendant à préparer l’opinion par rapport à leur défaite. Et avec cette cacophonie d’avant élection, ils trouveront ainsi aux yeux de l’opinion des raisons bien valables pour contester la victoire de Mamoutou Touré dit Bavieux. Ce qui nous renverrait à la case de départ.
Par rapport au code électoral, nos investigations nous ont permis de l’avoir. Cependant le code électoral qui est en vigueur a été approuvé par le Comité exécutif de la Femafoot dirigé à l’époque par feu Hamadoun Kolado Cissé, lors de sa réunion du 30 juillet 2013. Et immédiatement il est entré en vigueur. C’est d’ailleurs le même code qui a servi pour l’élection de l’actuel C.E de la Fédération. A son arrivée aux commandes de la Femafoot, le président Boubacar Baba Diarra n’a pris aucune disposition pour le remplacer ou l’amender. Dans ledit code électoral sont définies clairement les tâches de la Commission électorale :
– l’application des statuts et règlements de la Femafoot ;
-l’application des statuts, règlements et directives de la FIFA ainsi que les directives de la Femafoot qui ne contredisent pas la réglementation de la FIFA ;
-l’application du code électoral ;
-l’application des délais statutaires imposés aux élections ;
-l’établissement de la liste des votants conformément aux dispositions statutaires de la Femafoot ;
– le contrôle de l’identité des votants sous la supervision de la procédure de vote ;
-de toute autre tâche nécessaire au bon déroulement de la procédure électorale.
La Commission électorale est élue conformément aux dispositions dudit code électoral et celles des statuts (articles 48.3 et 50) de la Femafoot pour un mandant de quatre ans. Elle est composée de cinq membres : deux pour les clubs professionnels, deux pour les ligues, et un pour les regroupements sportifs.
L’actuelle commission électorale dirigée par le doyen Dioncounda Samabaly a été mise en place le 27 Décembre 2016, lors de l’assemblée générale de la Femafoot, au cours de laquelle la levée des différentes sanctions à l’encontre de certains clubs et dirigeants a été confirmée. Elle a un mandat de quatre ans, renouvelable qu’une seule fois. Autrement dit les membres de la Commission électorale ne peuvent être élus que pour deux mandats consécutifs.
Ladite commission électorale a pour mission d’organiser et de superviser la procédure électorale et de prendre toute décision y afférente conformément aux dispositions des statuts de la Fédération. Ses membres ne peuvent en aucun cas être membres du Comité exécutif. Ils sont électeurs et non éligibles.
L’analyse de ces quelques attributions de la Commission électorale, conclut à un faux débat de la liste du candidat Salaha Baby. Aujourd’hui, il est évident que le code électoral existe, la commission électorale est compétente pour piloter les élections. Ne devrons-nous pas aller à l’essentiel ? Mais avec la stratégie de négation systématique de Salah et de ses acolytes, la question est de savoir s’ils ne boycotteront pas les élections ? Certes ils ont écarté du revers de la main au cours de leur point de presse un retrait éventuel de leur candidature. Mais entre cette éventualité et les actes qu’ils posent, il n’y a qu’un pas.
B HAÏDARA
Cette AG était une AGE avec un seul orde du jour “lever de suspension. ..” donc ne peut pas avoir légalement élire une commission électorale. Il aurait fallu une nouveAGE cela a-t-il été fait?
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