Détenu par la justice, trainé devant les instances juridictionnelles sportives, matraqué médiatiquement, Mamoutou Touré “Bavieux” a été, malgré tout, réélu président de la Fédération malienne de football pour un 2e mandat de 4 ans. Bien que victime de ce qu’il appelle comme des coups bas, le patron du football malien ne se montre pas rancunier et ne se glorifie pas de la victoire d’un camp mais plutôt de celle du football.
Présumé coupable dans une affaire financière en lien avec son poste de directeur des finances de l’Assemblée nationale du Mali, Mamoutou Touré “Bavieux” n’a pas pu assister au scrutin de sa réélection à la tête de la Fédération malienne de football à cause de sa détention par les autorités pénitentiaires.
En raison de cette situation, plusieurs de ses adversaires n’ont pas eu de mots tendres à son encontre lors de la campagne électorale. Des mots qui l’ont visiblement vexé. Néanmoins, celui qui prône toujours la cohésion pour faire régner un réel climat de paix au sein de la famille du football malien dit pardonner à ses détracteurs. Dans une déclaration lue par son mandataire, Toubaye Koné, à l’Assemblée générale élective, Bavieux a fait savoir n’éprouver aucune rancune contre qui que ce soit.
“Avant tout propos, nous rendons grâce à Allah, le Tout-Puissant, le Tout Miséricordieux, qu’Il soit loué pour nous avoir permis de tenir ce jour les travaux de cette Assemblée élective. Nous adressons nos vifs remerciements à toutes les bonnes volontés qui, de près ou de loin, ont œuvré pour la tenue de cette Assemblée. Que tous reçoivent ici l’expression de notre profonde gratitude”, a-t-il d’abord déclaré après un scrutin dont beaucoup mettait en doute la tenue.
Malgré sa privation de prendre part à la campagne électorale et aux travaux de l’Assemblée élective, les colistiers et soutiens de Bavieux lui sont restés fidèles bien qu’exposés à des tentations. “J’exprime ma sincère reconnaissance à ceux qui viennent de renouveler leur confiance à mon équipe. Dans une vieille nation de culture comme la nôtre, la confiance ne s’achète point. Elle se mérite. Le nouveau comité exécutif s’engage à œuvrer pour mériter de votre confiance”, a remercié Bavieux.
Trimbalé par ses adversaires, le vainqueur de l’élection ne se laisse pas emporter par l’euphorie. “L’élection de cette équipe fédérale ne signifie ni la victoire d’un camp, ni la défaite de l’autre. Elle traduit plutôt le triomphe des principes démocratiques qui gouvernent notre football. Cette élection, nous insistons là-dessus, ne doit pas être considérée comme une défaite de nos frères d’en face. Elle est le résultat d’une compétition sportive électorale qui devait déboucher forcément sur un vainqueur. Cependant, nous nous empressons de le souligner, Bavieux et son équipe ne sont pas ces vainqueurs triomphalistes. C’est pourquoi nous nourrissons l’espoir que nos frères de l’autre côté vont nous rejoindre bientôt pour qu’ensemble nous bâtissions le football malien de demain”, a rapporté le mandataire de Bavieux dans une déclaration lue devant l’assistance.
Pour les partisans du camp d’en face, surtout ceux qui ont eu des mots durs à son encontre, le président s’est montré clément après avoir demandé pardon pour des possibles dérapages au sein de son propre camp. “Chers frères et sœurs qui ne sont pas de notre bord, au cours de ces dernières semaines, nous avons tous vécu des moments particuliers à travers une campagne électorale inédite. Nos partisans et inconditionnels de tous bords nous ont soutenus par tous les moyens à leur disposition. Certains d’entre eux sont allés quelque peu au-delà de la simple manifestation de leur préférence. Solennellement, le président Touré, en son nom et au nom de l’ensemble de son équipe, tient à présenter ses sincères excuses à tous ceux et à toutes celles qui se sont sentis vexés ou désobligés par des propos et des actes venant de ses partisans. En ce qui concerne les attaques haineuses, le lynchage médiatique dont j’ai moi-même été la cible, je ne garde aucune rancœur. Je pardonne à leurs auteurs parce qu’ils ne savent pas le mal qu’ils m’ont fait à moi, à ma famille, à mes amis et sympathisants, à mes colistiers. Je pardonne et je tends la main à tous ceux qui veulent la saisir pour qu’ensemble nous relevions les défis qui assaillent notre football”, a-t-il conclu.
A Cissouma
Mais ce Bavieux vous a payé avec l’argent volé à A.N ou quoi?
La presse ne parle que de lui alors qu’il est en prison.
Une manière d’influencer les autorités?
Un président d’une fédération Nationale de foot, représentant de la fifa, en prison pour vol.Cela fait honneur à notre pays?
Soyons dignes.
Bavieux peut être bon, un génie même pour faire des miracles à Malifoot.Il peut nous amener la coup du monde, la CAN.
Mais une fois qu’il est confirmé que vieux est un voleur il perd tous ces droits à être élu dans n’importe quelle structure.
La presse a peut-être des arguments pour dedouaner Bavieux.
C’est comme Bakary Togola, la dernière élection sous IBK il fût élu à Bougouni.Mais il n’ai jamais été confirmé parce que en prison.
Au dernière nouvelle Togola est retourné en prison hier ,après son acquittement scandaleux il ya 2 ans.
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