Le président du Stade malien de Bamako et non moins Pdg du Groupe Azur Voyages a de fortes ambitions pour le football malien. Il entend bénéficier de la confiance du peuple de notre ballon rond à la faveur de l’Assemblée générale élective de la Fédération malienne de football prévue les 7 et 8 octobre 2013 dans la Venise malienne, Mopti.
Pour «Kolon», la qualité intrinsèque des 20 autres membres de sa liste de candidature est un atout pour réussir le signe sous lequel il entend placer sa présidence, si on lui fait confiance: la gestion moderne, efficace et apaisée du football malien.
Boukary Sidibé, affectueusement appelé «Kolon», est né le 7 mars 1971 à Bamako. Sa vie est partagée entre trois choses : sa famille, l’organisation de voyages aériens de son agence de voyage et le Club omnisports du Stade malien de Bamako. Pour mener à bien son entreprise, Boukary Sidibé est nanti d’un diplôme en Bachelor Marketing et Communication décroché en 2007. Auparavant, il est titulaire en 1995 d’un Certificat IATA World Airline Geography. L’année suivante, il décroche le Certificat IATA-Fares And Ticketing Level 1, le Certificat IATA-Fares And Ticketing Level 2, et le Certificat IATA-Fares And Ticketing Level 3. En 1998, il se perfectionne et enrichit son cursus avec un diplôme Travel and Tourism Keyplan and Roxburgh College-London.
Fort de cette somme d’expérience acquise sur le terrain, Boukary Sidibé est désigné Président Directeur Général l’agence AMSA, une structure spécialisée dans l’organisation du Pèlerinage. Son expertise et sa bonne gestion ont propulsé AMSA vers le sommet. Reconnu comme un des ténors du secteur du voyage aérien au Mali, Kolon imprime sa marque de leader à la tête de l’Agence de voyage et de tourisme AZUR VOYAGES en sa qualité de Président Directeur Général (PDG).
Le football, la grande passion de Kolon
Sa passion pour le sport principalement le football est sans commentaire. Boukary Sidibé a dans son cœur un club, le Stade malien de Bamako (toutes sections confondues). De 2006 à 2010, il est le vice-président du Stade malien de Bamako. Son pouvoir s’élargit. En 2010, il est élu à l’unanimité président du Stade malien de Bamako. Dans une interview accordée à un journal de la place, Boukary Sidibé «Kolon» déclarait: «Le Stade, c’est ma vie». Après le sacre des Blancs de Bamako en Coupe de la Confédération en 2009 et son arrivée à la tête du même club l’année suivante, «Kolon» entend faire de son club de cœur, une puissance africaine. Le club est fréquent dans la phase de poule de la Coupe de la Confédération africaine et connaît cette année un parcours des plus époustouflants. Donné pour éliminé après deux défaites d’entrée, le club parvient à refaire son retard avec deux victoires d’affilée et se hisse en demi-finales. Si le recrutement de joueurs de classe n’est pas un signe éloquent, la carte maîtresse du président du Stade est l’entraîneur Pascal Janin, qu’il est allé dénicher en France.
“Son atout est qu’il est jeune. Il est leader et jeune chef d’entreprise. Il aime le football, il le connaît aussi. Je sais ce qu’il veut. En somme, c’est un homme pragmatique” nous confie Mohamed Seyba Soumano, professionnel de banque et un de ses collaborateurs au Stade malien.
Pour une meilleure gestion de notre football
Pour Alassane Souleymane, Conseiller technique au ministère de la Communication et ancien camarade de «Kolon» à la Fédération de 2009 a 2011, “c’est un homme extraordinaire. Il était tellement ambitieux qu’il voulait porter l’équipe nationale au niveau des équipes européennes du fait que tous nos joueurs évoluent en Europe. Cela fait qu’il faut forcément avoir une telle vision. C’est un peu ça la taille de ses ambitions et pour lui c’est faisable, tant qu’on s’y met en sortant de certaines considérations mesquines, partisanes et égocentriques qu’on constate dans nos fédérations en Afrique. «Moi, j’avais la même vision que lui. Seulement, vous savez, en Afrique le management n’est pas encore ancré dans les habitudes de nos Fédérations. Tous les jeunes du même âge que Kolon à la Fédération, l’ont compris par la suite. Mais, c’est encore possible et cela est une conviction chez l’homme et j’e suis conscient et je le partage», explique M. Souleymane.
L’homme (Kolon) qui entend présider aux destinées du football malien, veut capitaliser son expérience de manager et de leader sportif. Il est sollicité à la Fédération malienne de football comme vice-président entre 2009 et 2011 en charge des équipes nationales. Sous son office, la gestion des voyages de l’équipe nationale a évolué, la communication était mieux menée et la sérénité s’est installée dans le nid des Aigles. Durant son passage au sein du Comité exécutif de la Fédération malienne de football, il fait office de Commissaire de match auprès de la Confédération africaine de football (CAF).
Boukary Sidibé a également reçu deux distinctions honorifiques. En 2005, Consul honoraire de la République Centrafrique au Mali et en 2010, Chevalier de l’Ordre national du Mali.
A 42 ans, Boukary Sidibé joue la carte du renouveau pour le football malien avec sa touche jeune et son sens du management. Dans le projet de la liste Boukary Sidibé, une place de choix est réservée à l’amélioration des conditions des ligues régionales qui ne sont considérées que lorsqu’il faut élire un Comité exécutif. «Avec Boukary Sidibé, nous entendons ramener la vertu au cœur de la gestion de la fédération et de tout ce qui concerne le football malien. L’argent est érigé en mode de cooptation des hommes et cela dévie toute ambition pour le développement. S’il y a argent, il revient à l’utiliser pour le bénéfice de nos sélections, des techniciens, des administrateurs, des footballeurs, des clubs et non pour un homme et son clan, comme on le voit aujourd’hui. Nous voulons remettre les ligues régionales au centre du jeu pour qu’elles soient les animatrices et actrices potentielles de notre football. Nous entendons les doter chacune d’un siège digne de ce nom avec toutes les commodités requises», explique Mamoutou Touré dit Bavieux, un dirigeant de l’AS Réal et membre de la liste Boukary Sidibé dit «Kolon».
Un programme innovant
La liste «Kolon» entend allouer près de 10 millions de FCfa annuellement à chacune des neuf ligues contre 4 millions de Fcfa seulement actuellement. Les clubs auront deux millions d’augmentation sur les 19 présentement reçus par saison.
La formation des techniciens et administrateurs, la gestion axée sur la communication et le marketing sportif, l’organisation régulière de compétitions nationales de jeunes, une division nationale de deuxième division digne du nom, sont d’autres priorités de la liste «Kolon».
A Mopti, les 7 et 8 octobre prochains, les acteurs et électeurs du football soupèseront à coup sûr toutes ces ambitions de Kolon et ses colistiers face à deux autres camps en compétition, avant de décider de leur accorder leurs faveurs. Le candidat à a présidence de la Femafoot et l’ensemble des membres de la liste disent accorder toute leur confiance aux électeurs pour un choix du renouveau et donc, du choix de la liste.
Mamadou Diallo «Mass»
Programme du Candidat
Administration
Organisation structurelle
Climat social
Financement du football
Résultats attendus
4.1- De l’Administration du football malien
Nous savons que notre football n’est plus administré comme dans les années 80, il y a eu quelques actions timides de modernisation de l’administration du football au niveau du CE, des ligues et de quelques clubs.
Dans un premier temps, si nous sommes élus, nous allons réorganiser le cabinet du président pour lui permettre de diriger la fédération avec plus de clairvoyance, de doigté et d’esprit d’équipe.
Ensuite, nous allons élaborer un vaste programme de modernisation de l’administration de notre football qui commencera par la poursuite et le renforcement de l’informatisation de la gestion de notre football au niveau de la Femafoot et des Ligues régionales.
Dans un deuxième temps, nous nous engageons, à procéder à un toilettage sans calcul démagogique des textes qui régissent notre football. Dans ce cadre, nous assisterons les groupements sportifs sur les plans technique et financier dans l’élaboration et/ou l’amélioration de leurs statuts pour une meilleure défense de leurs intérêts.
Par ailleurs, dans le cadre de la formation des responsables sportifs régionaux, nous envisageons l’utilisation des membres des Ligues régionales dans toutes les activités du CE notamment leur désignation comme délégués de matches lors des compétitions fédérales et comme délégués fédéraux lors des matches internationaux des équipes nationales. Pour ce faire, un panel sera établi en début de saison à l’issue d’un stage de mise à niveau.
De plus, l’une de nos premières actions sera d’engager des discussions avec les autorités administratives de tutelle, en vue d’aboutir à la construction d’un «siège propre» pour chaque ligue régionale.
4.2- De l’organisation structurelle
Pour améliorer l’organisation structurelle, nous envisageons pour la saison sportive 2015-2016, la création d’une Ligue Nationale qui regroupera uniquement les clubs professionnels.
L’organisation du championnat professionnel sera assurée par un bureau mis en place par les clubs professionnels et dont le Président sera membre de droit du CE de la Femafoot.
Le CE sera quand à lui chargé de la gestion des équipes nationales représentatives, du championnat national de Ligue 2, de la coupe du Mali et de la gestion au sens large des affaires du football (relation avec les instances nationales et internationales, les autorités sportives nationales,
Dans le cadre de la professionnalisation du football, nous accompagnerons nos clubs d’élite dans cette phase transitoire. Une étude approfondie sera menée par tous les acteurs du football malien avec l’assistance d’experts étrangers pour permettre cette innovation au sein de notre organisation structurelle.
4.3- Du climat social
Pour détendre le climat de méfiance qui existe aujourd’hui au sein de la famille du football malien, nous allons instaurer un dialogue permanent entre tous ses acteurs notamment des rencontres périodiques avec les instances et structures.
Avec les autorités publiques, particulièrement avec le Ministère en charge des Sports, il sera établi « une Convention de Collaboration » précisant les rôles et les prérogatives de chaque partie.
Dans le choix des hommes et des femmes pour constituer l’équipe fédérale, que nous avons soumise à votre suffrage, nous avons fait appel, sans exclusive, à toutes les compétences.
Si nous sommes élus, nous nous attellerons à assainir l’environnement du football.
De même, les relations avec les instances internationales (FIFA et CAF), se sont détériorées à cause de la duplicité et le manque de loyauté des premiers responsables de notre football. Nous nous attellerons à rétablir cette confiance perdue pour le bien de notre football.
4.4- Du financement du football malien
Dans la gestion des ressources financières mises à notre disposition, la transparence sera notre crédo. Nous allons procéder à l’assainissement de la gestion et à la moralisation de l’utilisation des fonds et des ressources mis à dispositions et celles provenant des activités liées au football. Les premiers acteurs (clubs et ligues) en seront les premiers bénéficiaires.
Pour ce qui concerne le sponsoring, nous allons continuer à renforcer notre partenariat avec Orange Mali tout en ayant à l’esprit de trouver les voies et moyens pour l’augmentation du niveau de financement et également trouver d’autres sponsors compatibles avec le sponsor principal.
Nous prenons l’engagement que si nous sommes élus, des appuis financiers seront accordés à nos structures déconcentrées et groupements sportifs ainsi qu’il suit :
La cession aux clubs d’élite et aux ligues régionales d’un pourcentage sur le montant provenant de tout nouveau contrat de sponsoring qui sera conclu par le Comité Exécutif de la manière suivante :
CE : 70%
Clubs de ligue 1 : 20%
Ligues Régionales : 10%.
L’octroi d’une subvention annuelle de dix millions (10.000.000) de Francs CFA aux ligues pour leur fonctionnement administratif et pour l’exécution de leurs activités (championnats régionaux et coupes) ainsi que la prise en charge des salaires du personnel du secrétariat (le secrétaire général, le secrétaire général adjoint, un secrétaire de direction et un planton).
Une subvention annuelle de deux (2) millions de francs CFA sera allouée aux clubs évoluant en Ligue 1, en plus de l’apport du sponsor principal. Le Comité Exécutif continuera à assurer le transport des équipes lors des matches du championnat de ligue1 et autres compétitions fédérales, en améliorant les conditions de voyage et de séjour des délégations.
Une aide deux (2) millions par étape franchie sera octroyée aux clubs engagés en compétitions internationales.
La clé de répartition des recettes lors des matches du championnat national de Ligue1 (et/ou Ligue 2) sera révisée en faveur des clubs.
4.5- Des résultats attendus
Pour garantir des résultats probants lors de notre mandat si nous sommes élus, nous nous proposons d’engager de vastes projets de formation à l’intention de tous les secteurs de notre football.
Un chronogramme assorti d’objectifs quantifiés sera élaboré dès notre première année de prise de fonction. Notre gestion devant être axée sur les résultats à atteindre, nous signerons un contrat d’objectifs avec tous nos partenaires.
Nous allons exploiter à fond les opportunités de la formation des cadres sportifs qu’offrent la CAF, la FIFA, la solidarité olympique. Ainsi, les Entraîneurs, les administrateurs du football, les médecins et kinésithérapeutes sportifs, les arbitres et les journalistes sportifs bénéficieront des bourses de formation et/ ou de recyclage durant notre mandat. Ces formations et stages de recyclage seront également programmés au niveau des ligues régionales et des groupements sportifs.
Avec la création de la Ligue Nationale, un championnat national de deuxième division dans lequel participeront les représentants de toutes les régions par l’instauration d’un système de montée et de descente décentralisé, sera organisé. Cette décision nous permettra de résoudre le problème «d’exclusion de fait» de certaines régions moins nanties en infrastructures sportives et qui regorgent pourtant de bons joueurs et de dirigeants engagés. Ainsi, la base de choix pour constituer l’élite sera donc élargie ce qui aura un impact qualitatif sur le niveau technique de notre football.
Pour ce qui concerne le football féminin, nous mettrons tout en œuvre pour assurer son développement. Un championnat national, dans lequel un quota sera fixé par ligue, sera initié avec la participation de l’ensemble des clubs affiliés. La coupe du Mali qui se joue présentement sera pérennisée.
Dans le cadre du développement du football féminin, les Ligues recevront une partie des subventions accordées par la FIFA à la Femafoot pour cette discipline, au prorata des clubs évoluant à leur niveau.
S’agissant des catégories de jeunes (Juniors, Cadets, Minimes), une attention particulière leur sera réservée car l’avenir se prépare aujourd’hui. Les fruits de toutes les réformes que nous envisageons auront comme vecteurs les minimes, les cadets et les juniors d’aujourd’hui. A défaut d’instaurer des compétitions véritablement nationales, il leurs sera organisé périodiquement, des regroupements dans les ligues régionales.
Pour la réalisation de notre objectif au niveau des catégories de jeunes, nous allons créer des créneaux de collaboration entre la Femafoot et toutes les structures s’occupant du football des jeunes notamment les Centres et Ecoles ainsi que la Fédération du Sport Scolaire et universitaire. Les compétitions organisées par ces entités auront les appuis techniques et matériels de nos commissions spécialisées.
Aussi, pour davantage attirer l’accompagnement des pouvoirs publics auprès du football des catégories de jeunes, notre équipe entend faire parrainer les championnats cadets et juniors par les institutions de la république. Ainsi le championnat national cadet sera proposé à l’Assemblée Nationale et le championnat national junior au Haut Conseil des Collectivités Territoriales.
Le Centre Technique National de la Fédération de Kayo sera outillé pour assurer la formation continue de nos meilleurs espoirs, filles et garçons.
Le Département des Arbitres, nouvellement créé sur injonction de la FIFA, ne sera pas un instrument «trompe œil», il sera doté de moyens techniques et humains pour atteindre son objectif principal, le développement de notre arbitrage.
Parallèlement, les conditions de travail des arbitres seront améliorées de même que le niveau de leurs indemnités
La Direction Technique Nationale aura la plénitude de ses prérogatives. Elle sera dotée en personnels et en matériels et bénéficiera de tous les appuis financiers nécessaires pour mener à bien sa mission qui consiste à observer, à identifier et à proposer des voies et moyens pour un développement vertical et horizontal de notre football et de son organisation. Elle aura des démembrements auprès des ligues régionales dont elle déterminera le rôle et les prérogatives.
Le marketing et la communication seront des composantes importantes que notre équipe entend inclure dans tous les projets de développement au niveau de la fédération malienne de football. Le souci d’une bonne communication sera permanent afin de donner à la Femafoot, ses démembrements et à leurs activités toutes la visibilité nécessaire.
Un programme de marketing sera élaboré pour prendre en compte la formation des démembrements de la Femafoot afin qu’ils puissent valoriser leurs activités et produits, nouer des partenariats régionaux locaux et bilatéraux avec les acteurs économiques et sociaux capables d’accompagner le football.
Un programme de développement veillera à assister les ligues, districts et clubs à se doter chacun d’une cellule de communication capable de produire et véhiculer la bonne information sur le football.
En définitive, notre programme qui vous est soumis, sera appliqué dans toute sa plénitude si nous sommes élus. Ce programme permettra de moderniser l’administration du football, d’améliorer son organisation structurelle, d’assainir le climat social dans la famille du football malien, d’assurer un financement du football et de garantir sa gestion saine dans le but d’atteindre des résultats plus probants pouvant combler les attentes des maliens.
Au point où nous en sommes dans le football Malien et ses échecs constants, il nous faudrait un homme expérimenté, sportif, chauvin et lucide et non naïf et facile à corrompre sous des prétextes pompeux dont les résultats des compétitions continentales restent toujours catastrophiques et suicidaires avec entraineurs et encadreurs ramassés à la pelle par-ci parla sans expériences avérées.
Et quand il y a un entraîneur compétent, ce dernier est toujours bousculé au découragement par détournement de son salaire ou par imposition des éléments usés.
Pour en finir, le renouvellement de ce poste de responsable devrait dépendre du résultat global des compétitions continentales.
Kalam, tu n’es qu’un vulgaire jaloux. Après tout, Quels labels nous garantissent l’effectivité de tes diplômes toi ? Évidemment, si diplômes tu as ??? .!!!
La merde tu es mon pauvre !
Merci ” Djélikè Mass ”
Tu as fait très fort pour les diplômes supposés de ton Kolon.
Il saura te remercier inch Allah
Apparemment, c’est le diplôme Bachelor Marketing qui est à la vogue maintenant au Mali.
Pour cacher que quelqu’un n’a aucun niveau d’étude, on dit qu’il est diplômé de Bachelor Marketing puis on accole des initiales bidons en anglais pour épater le Malien de base.
La prochaine fois, je te propose d’écrire que son excellence et célébrissime honorable Kolon est diplômé d’un PhD en travel Business de l’université de Yale..ça fait classe et personne n’ira vérifier.
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