Élection de la présidence de la Femafoot : Evitons l’amalgame

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Election du président de la FEMAFOOT : Salaha Baby dévoile son programme en neuf axes prioritaires
Salaha Baby

Les assises de la Fédération Malienne de Football (Femafoot), se tiendront le 8 octobre prochain. Elles consacreront l’élection d’un nouveau comité exécutif, pour conduire les destinées de notre sport roi, pour les quatre prochaines années. Deux candidats, Mamoutou Touré dit Bavieux et Salaha Baby ont été retenus par la commission électorale pour briguer la présidence. Et depuis quelques semaines nous assistons à une campagne d’intoxication : l’ethnocentrisme, et le régionalisme s’invitent dans le débat pour noyer le poisson dans l’eau. Ces allégations sont tenues pour discréditer le candidat Mamoutou Touré dit Bavieux, et faire croire à l’opinion que Salaha Baby est victime de ségrégation régionale.

Ka logique voudrait bien qu’on se réjouisse de la décision sage de l’actuel président de la Femafoot, Boubacar Baba Diarra, de ne pas briguer sa propre succession. Le contraire n’aurait pas été surprenant, vu les résultats engrangés par l’Inspecteur général de Police durant son mandat. Mais le président sortant, lui-même, a conclu que tout est lié à sa personne et non à sa gestion du football malien. Il est évident que l’histoire retiendra cette décision sage de Boubacar Baba Diarra et son bilan sera inscrit en lettres d’or dans les annales du football malien. En tout cas jusqu’à preuve de contraire, lié à d’autres résultats meilleurs. Chose que nous souhaitons d’ailleurs pour le bonheur du football malien.

Les prochaines assises de la Fémafoot, qui se tiendront le 8 octobre, devront quand même être une opportunité pour enterrer définitivement la hache de guerre, plutôt mettre fin à cette rupture entre les acteurs de la discipline, occasionnée par une grave crise. Pour le moment les deux candidats se sont engagés pour une réconciliation. Et le candidat Mamaoutou Touré dit Bavieux, avant de poser sa candidature, a approché les frondeurs pour une candidature unique. Ce qui allait mettre fin à tout désaccord. Mais il n’a pas été entendu par les uns et les autres. Au sein même des frondeurs, il y a eu problème : Moussa Konaté, président du COB, était le candidat providentiel pour donner un cachet de solennité à la course. Mais l’envie et l’ambition démesurées de Salaha Baby de se présenter par tous les moyens ont freiné les ambitions de Moussa Konaté. En bon responsable, il a évité un bras de fer entre des camarades de lutte, qui pouvait aboutir à un clash entre eux.  Aujourd’hui que “les   hostilités” sont lancées pour briguer la présidence de la Fémafoot, on a tendance à déplacer le débat. Des partisans de Salaha Baby ne cessent de véhiculer des messages d’intoxication. Ils parlent de régionalisme, d’ethnocentrisme, qui seraient mis en exergue pour écarter leur candidat. Autrement dit, on veut écarter Salaha Baby parce qu’il est sonrhaï ou qu’il vient du nord. Quelle campagne d’intoxication tirant son origine d’une mauvaise foi impitoyable ! Nulle part ces propos n’ont été tenus. Que les auteurs de cette campagne apportent des preuves palpables de ce qu’ils avancent et qui chercheraient à écarter leur candidat. Il est incompréhensible d’entretenir de tels messages à la veille d’une élection et compte tenu du contexte politico-sécuritaire de notre pays.  Le football malien n’a pas besoin encore d’une atmosphère polluée.

En analysant le parcours de Salaha Baby dans le milieu du football malien, on ne sera pas surpris de ces agissements de certains de ses partisans. En réalité on se pose la question de savoir ce qu’il veut finalement ? Membre du bureau de feu Hammadoun Kolado Cissé, il finira par claquer la porte pour suivre Boubacar Baba Diarra. Après l’élection de ce dernier, il quitte le navire et se retrouve avec les frondeurs, pour déclencher une guerre sans merci contre la Femafoot.  Mais tous ces agissements n’ont qu’un seul but : empêcher la tenue des assises du 8 octobre prochain et donner le boulevard au ministre des Sports d’installer son Comité de normalisation dont les anciens membres n’ont pas digéré le retour aux affaires de Baba.                                

A.B. HAÏDARA

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9 COMMENTAIRES

  1. ABH ne t’en fait pas, Salaha Baby ne sera pas élu le 8 Inchallah. Les frondeurs n’ont pas pu faire un consensus en intégrant des non frondeurs à leur liste.
    Moussa comme tu l’a dit s’est éclipser, il aurait du aller jusqu’au bout en refusant de figurer sur la liste de Salaha. Cette liste est sectaire et pleine de haine

  2. Collègue vous avez tout à fait raison et il faudra ajouter à ça l’élimination des seniors au 1er tour des deux dernières CAN et ce monsieur ne trouve rien de mieux que de pleurnicher à Malabo.

  3. Mes frères du Football Malien, qu’on le veule ou pas Salaha Baby n’est pas l’homme qu’il faut à la tête du Football Malien. Il a beau avoir le soutien d’un maudit Ministre des Sports, traitre parmi les traitres de la République. Celui qui n’a pas hésité d’abandonner le Bateau RPM quand ça tanguait en 2007 avec au commande IBK, n’a pas un seul instant hésité à retourner sa veste pour le rejoindre en 2013.
    Salaha Baby raconte des histoires pour se faire plaire auprès de ses quelques délégués misérables payés à coup de millions par son mentor de ministre maudit.

    Salaha ne fait pas le poids devant Bavieux qui part favori. C’est indéniable. Il n’a qu’à demander à ses courtisants de Kayes, pour qu’ils lui décrivent l’atmosphère festive de l’accueil fait à la Grande Délégation de Bavieux à Kayes hier à son arrivée vers 15h.

    Il n’y a pas match entre Bavieux et Salaha, car on ne peut pas gagner avec deux ligues (Kidal et Tombouctou). Six délégués sur 52. Pour éviter l’humiliation Salaha doit se retirer et garder ses maigres sous pour faire autre chose avec. Il se dit des clubs et ligues majoritaires.

    Le compte est fait:
    Deux ligues : Tombouctou et Kidal inexistant
    Clubs 1ère division ; Djoliba et COB(Dont le cas est en litige).
    Les associations affiliées = 0 pointé

    Au cause de Dieu, Salaha doit se reposer pour éviter de piquer une crise cardiaque le 8 octobre 2017.
    A bon entendeur Salut

  4. I do not have any horse in this race!!!!
    J’AURAIS PREFERE’ VOIR UNE FEMME DANS LA COURSE!
    EST-CE QUE NOUS AVONS UNE ASSOCIATION SPORTIVE NATIONALE DIRIGE’E PAR UNE FEMME? SI NON, QU’EST-CE QU’ON ATTEND POUR CORRIGER CETTE FAUTE! Si je ne me trompe pas, les femmes maliennes aiment le sport au meme titre que les hommes maliens.

    • Les femmes ne sont pas préparées à ce type de fonction. Elles sont biens sur une liste et profitent des avantages. C’est tout.
      Pour le moment, on a pas la femme qui a la carrure d’occuper de haute fonction.

  5. Boubacar Baba Diarra a eu quel bilan pour l’inscrire dans l’annale du football malien si ce n’est pas la division des acteurs du football malien et le declin du football malien avec cette defaite 6 buts a 0 contre le Maroc

    • Sois un peu honnêtes, cas même et dis les choses telles quelles sont. Il n’y a pas que les deux éléments que tu cites.

    • Restons positifs. Le Mr n’est pas candidat! IL FAUT RECONNAITRES QUE LE MALI A GAGNE’ QUELQUES COUPES SOUS SA PRESIDENCE, JE PENSE AUX JUNIORS!!!

      • C’est vrai mon frère. Il a eu la chance d’engranger quelques victoires mémorables. C’est ça chance et tout se passait bien au niveau football, malgré la fronde des ennemis du Peuple Malien en général et du Football en particulier.
        Il s’agit bien de Baba Diarra, qui a été digne et se retirer de ce trou qu’un Ministre des Sports en train de creuser pour le Football Malien. Malheur à ce maudit Monsieur qui ne voit que ces intérêts égoîstes.

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