Dramane TRAORE dit ‘’FARAS’’, promoteur et entraîneur du centre kadi star « boukary daou est notre compagnon de lutte »

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Le centre de formation de football, Kadi-Star a fait l’honneur de dédier à la presse, à travers la modeste personne de Boukary Daou, directeur de publication du journal Le Républicain, le festival dénommé « Festival-Foot-Média » qu’il a organisé à l’occasion de son anniversaire. La cérémonie d’ouverture a eu lieu le dimanche 22 septembre à 9h au terrain COSMOS à Banankabougou en face du Lycée Ibrahima Ly. A la fin de la cérémonie, nous avons rencontré le promoteur du festival, l’ancien international Dramane Traoré « Faras » du Stade malien de Bamako. Il nous dit ici le sens du festival et les raisons du choix de notre confrère Daou comme parrain de l’événement.

 

Le Matinal : Présentez-vous à nos lecteurs ?

Dramane Traoré : Je suis Dramane Traoré communément connu sous le sobriquet de Faras. Je suis ancien sociétaire du Stade malien de Sikasso.  Club au sein duquel j’ai presque tout eu avant de faire mes valises pour Bamako. Dans la capitale, j’ai déposé mes valises au Stade malien de Bamako. Je vous avoue qu’en ce moment n’importe qui ne jouait pas avec le stade. Il fallait cravacher dur pour avoir sa place. Je me suis armé de patience et d’abnégation et mon talent a fait le reste. Après des années de gloire avec les blancs de Bamako, le stade d’Abidjan m’a enrôlé. Et j’ai fait cinq années au cours desquels nous avons glané des titres, avec ce club. Après je suis retourné au bercail.

 

Pourquoi avez-vous jeté votre dévolu sur le métier d’entraîneur ?

 

Pour tout simplement servir mon pays, en mettant à sa disposition des jeunes talents. Depuis ma tendre enfance je ne connais que ce milieu. J’ai jugé nécessaire après ma carrière professionnelle de faire des formations d’entraîneur et j’ai eu des diplômes adéquats pour exercer le métier contrairement à d’autres qui l’exercent sans avoir le minimum de bagages qu’il faut.

 

Votre centre « Kadi-Star » prépare pour son anniversaire prévu le 22 Septembre, un festival dénommé « Festival-Foot-Média », que vous avez dédié au journaliste Boukary Daou, le Directeur de publication du Républicain. Pourquoi le choix de Daou ?

 

Boukary Daou est tout d’abord un jeune frère en plus un collaborateur. Il nous a toujours accompagnés pendant nos activités. Raison pour laquelle nous avons décidé de faire honneur à toute la presse à travers sa modeste personne, en lui dédiant cette fête du football. Il est notre compagnon de lutte et un journaliste de renommée internationale. Il n’y a rien derrière ce choix, c’est une reconnaissance du centre envers sa modeste personne pour les efforts consentis à nos côtés. Je profite de l’occasion  pour lancer un pressant appel à toutes et à tous les journalistes du Mali pour qu’ils viennent massivement participer à cette fête qui est la leur. Il n’y a pas de progrès sans les journalistes, surtout en matière de football. Les grands clubs du monde en ont montré l’exemple dans la communication. Mes 280 jeunes et moi aspirons reconnaître aux journalistes du Mali cette place à travers la personne de Boukary Daou.

 

Parlez-nous un peu de ce festival ?

 

Le Festival-Foot-Media Boukary Daou (FMB) est un festival dans lequel les jeunes du centre Kadi-Star feront des démonstrations avec les ballons. Tous nos jeunes participeront à la fête, des poussins aux cadets en passant par les pupilles et les minimes. Et tous livreront des matches sous les rythmes endiablés des meilleures DJ de Bamako. Ce sera une véritable fête du ballon rond le 22 Septembre. Il y aura aussi des séances de tirs. Les habitants de Banankabougou et tous les amateurs du football de la capitale et environ verront que nous sommes en train de produire des champions sur le terrain Cosmos.

 

Votre mot de la fin ?

 

Le Mali regorge des jeunes talents et si le gouvernement applique une politique rénovatrice pour leur intégration, le football malien prendra l’envol tant souhaité par les Maliens. Il faut des structures cohérentes pour que les jeunes du Mali puissent exprimer l’ampleur de leur talent. On a un vivier inépuisable car la plupart des jeunes maliens naissent avec un le football dans le sang. On peut rafler toutes les coupes du continent surtout en catégories des jeunes si les autorités sportives changent le fusil d’épaule. Le talent n’y manque pas mais le suivi fait défaut.

Le Matinal

 

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