Dopage: des puces sous la peau des athlètes pour mieux les pister?

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L'Association mondiale des olympiens a lancé l'idée de munir les sportifs de puces, pour mieux les surveiller dans le cadre de la lutte antidopage.

L’idée paraît invraisemblable, mais elle est sérieusement envisagée par l’Association mondiale des olympiens (WOA), une organisation née en 1994 et qui réunit d’anciens sportifs ayant participé aux Jeux olympiques. Pour mieux pister les athlètes dans le cadre de la lutte antidopage, la WOA propose de leur implanter des puces sous la peau.

Elles permettraient de connaître leur emplacement en temps réel et donc de les soumettre à des contrôles antidopage inopinés. “Je crois que pour lutter contre le dopage, nous devons utiliser toutes les technologies dont nous disposons”, a déclaré Mike Miller, le directeur général de la WOA, lors d’une conférence de presse mardi à Londres. Des propos rapportés mercredi par le quotidien britannique The Daily Telegraph.

“Nous mettons des puces à nos chiens”

“Nous devons faire face aux tricheurs. Je pense que, dans cette quête d’éradication du dopage, nous devons mettre des puces, munies des dernières avancées technologiques, sur nos athlètes”, a-t-il détaillé, alors que l’Agence mondiale antidopage n’a encore jamais évoqué l’hypothèse d’installer des puces dans la peau des athlètes.

“Nous mettons des puces à nos chiens. Cela ne semble pas leur nuire. Alors pourquoi ne pas mettre des puces sur nous-mêmes. Certains estiment que cela représente une violation de la vie privée. C’est un club [le sport), et ceux qui ne veulent pas se soumettre aux règles du club n’ont qu’à pas le rejoindre”, a ajouté Mike Miller, membre depuis 2012 de la WOA, qui représente 100 000 olympiens dans le monde.

Interrogée par The Daily Telegraph, Nicole Sapstead, responsable de l’antidopage britannique, a confié être sceptique quant à la proposition de Mike Miller. “Nous nous félicitions de toutes les avancées technologiques qui nous permettent de lutter contre le dopage. Mais pouvons-nous être sûrs qu’un tel système parviendra à surveiller l’usage de substances interdites?”, a-t-el…Lire la suite sur L’Express.fr

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