«Deux présidents pour une seule équipe. C’est du théâtre ». Ces propos sont d’un supporter du Djoliba, qui a pris du recul depuis le début de la crise que traverse l’équipe de Hérémakono. Comme le football malien, le Djoliba est très divisé. Tidiani Médian Niambélé a pris la tête du Club en 2013 après que Boubacar Baba Diarra, élu la même année, est devenu le président de la Fédération malienne de football.
Quatre années après, le Samedi 25 mars 2017, le Djoliba a organisé son assemblée générale ordinaire élective. Les candidatures de 4 personnes ont été retenues : Le président sortant Tidiani Médian Niambélé, Bourama Traoré alias «Allaka Boura», Mamadou Lamine Haïdara «Mao» et Mohamed Sissoko. Après les travaux, l’ancien meneur de jeu de des Rouges, Bourama Traoré a retiré sa candidature avant de quitter la salle. Mamadou Lamine Haïdara « Mao » a également quitté le complexe sportif de Hérémakono avant le vote, tandis que Mohamed Sissoko était complétement absent. Le président sortant, Tidiani Médian Niambélé, a été ainsi élu avec les 100% des voix (83).
Une semaine après l’élection de Tidiani Médian Niambélé, les partisans de Mamadou Lamine Haïdara « Mao» ont tenu leur propre assemblée le 1er avril 2017, à Hérémakono pour le porter par acclamation à la tête du même club. Selon ses organisateurs, 43 comités de supporters sur 52 étaient présents à ladite assemblée. Décidément les partisans de Mamadou Lamine Haïdara « Mao » ont des problèmes avec la presse. Après avoir agressé nos confrères de la radio Ika FM, Moussa Touré, et de la radio Jekafo, Sidy Traoré, samedi 25 mars 2017, ils ont failli saisir l’appareil photo de notre confrère de l’Essor.
Samedi 1er avril, le maire de la Commune V, Amadou Ouattara a pris le train en cours. Il a insisté sur la réconciliation en ces termes : «Je viens de quitter un lit de maladie. Je finis avec un sérum tout de suite», dira-t-il. Le maire a été en effet appelé par un tiers, qui l’a informé qu’il y a un risque d’affrontement au terrain du Djoliba. « En tant que le premier responsable de la commune, je suis venu apaiser les tensions. Je demande aux deux camps de gérer la question avec l’esprit et la raison ; le pays est en difficulté, il ne faut pas en rajouter», ajoutera Amadou Ouattara avant de demander aux congressistes de rentrer sans heurt.
«Le Djoliba divisé, on ira nulle part. Je ferai tout ce qui est de mon pouvoir pour recoller les morceaux. Je m’emploierai sans parti pris à concilier les deux tendances. Je mesure toute la responsabilité qui m’incombe pour que les deux camps puissent se rencontrer, se parler et se comprendre pour constituer une bonne équipe pour l’intérêt du Djoliba et du football malien», a conclu le maire de la commune V. Il n’est évident que son appel à la réconciliation sera attendu.
A KEITA
Bonjour,
Poulo est avec les frondeurs ( Mao ) cette fois encore comme il est fan de la fronde ( division ) à tous les étages de l’édifice sportif malien.
Ceux qui le soutiennent encore ne le connaissent pas jusque là.
Un homme averti en vaut plusieurs.
Merci Baba pour avoir semé cette graine de la division. J’avais dit celà depuis son arrivée au Djoliba. On ne m’a pas cru à l’époque. Malheureusement!
Les gens ne prennent pas la mesure de tous les dégats causés par Baba, Kolon et Amadou Diakité.
La Jeanne d’Arc est sortie du Stade malien
Le Djoliba est à la base de tous les maux et problèmes du football malien y compris la crise actuelle entre l’Etat et la FEMAFOT. Et pour raison : les responsables de ce club supporté essentiellement par des villageois venus à Bamako et des personnes d’une certaine catégorie, n’arrivent pas à s’entendre et s’entre-déchirent depuis des années. Du colonel Baba DIARRA, ancien Président du club à Tidiani NIAMBELE (ou Mao) aujourd’hui, les incompréhensions et tensions font légion chez les rouges devenus de véritables “empêcheurs de tourner” de notre football. Il est bon noter que son grand rival, le Stade Malien, vient de désigner, dimanche passé, dans la plus grande sérénité son Président loin de tous coupecoupes ou haches. Le Djoliba s’appelle depuis quelques années “AS Bessé” qui signifie ” AS coupe-coupe” Vivement un Djoliba plus civilisé et moins violent, un ministre des Sports plus clairvoyant et moins partisan pour un football malien apaisé et moins agité et le retour à des bons classico Stade-Djoliba qui nous manquent aujourd’hui pour nous récréer et nous éloigner quelque peu des dérapages de nos politiciens. Faudrait-il que les “rouges ” le comprennent.
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