Les commentaires vont bon train, depuis l’annonce des critères d’accession au poste de Directeur Technique National (D.T.N.) de football.
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En effet, les uns estiment que le bureau fédéral a mis la barre très haut, et les autres affirment que c’est de bonne guerre que de ne pas permettre à n’importe qui de postuler à un poste aussi stratégique, surtout pour une discipline sportive soucieuse de son devenir.
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Si au départ les entraîneurs ne se bousculaient pas trop au portillon, force est de reconnaître que le poste suscite aujourd’hui un regain d’intérêt. Selon des sources proches du dossier, cinq candidats seraient en lice : Mamadou Coulibaly, Mory Goïta, Mohamed Magassouba, Mamadou Diané et l’actuel directeur du Stade “Amary N’Daou” de Ségou, Diakaridia Togola.
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Pour la Commission de dépouillement mise en place pour la circonstance, il s’agira de désigner, parmi ces cinq prétendants, le futur Directeur Technique National. Mais ce qui c’est qu’au délà de toute considération partisane, il faudra surtout que le critère de la spécialité “Football” puisse primer.
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Selon nos sources, tous les cinq prétendants n’ont pas acquis ladite spécialité et n’ont pas tous le 3e dégré. Pourtant, à défaut de ces deux titres, on ne voit pas comment un candidat peut être élu à ce poste de Directeur Technique National.
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Ledit poste est extrêmement important, compte tenu de la nouvelle dynamique que le président de la FEMAFOOT, Salif Keïta, tient à imprimer au football malien, et pour cause.
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Le nouvel élu à la D.T.N aura la lourde charge de former, théoriquement et pratiquement, les nouveaux entraîneurs locaux. Ce qui nécessite forcément une richesse de connaissances et d’expérience, et par dessus tout, une maîtrise des aspects et contours de la notion universelle de football.
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Rappelons que celui qui aura la chance d’être désigné effectuera un stage de niveau de six mois en France. C’est ce qui ressort du partenariat établi entre les fédérations de football du Mali et de la France. Notons que les charges de ce stage seront entièrement prises en charge.
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Aussi, le suspense est total, en attendant de connaître le nom de l’heureux prétendant. Selon un membre du bureau fédéral, le retard de la désignation du nouveau D.T.N. est dû au programme très chargé des équipes nationales, relatif aux tournois UEMOA et Cabral, ainsi qu’aux préparatifs de la CAN 2008 prévue au Ghana, du 20 Janvier au 10 Février 2008.
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Lors d’un point de presse animé, il y a quelques mois, par Salif Kéïta , il la création d’une école d’entraîneurs au Mali a été prévue, grâce à un financement de la Fédération Française de Football.
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C’est dire que le monde sportif attend cette création avec impatience, surtout les personnes désireuses de faire carrière dans le métier d’entraîneur local. Et quant on sait que ces entraîneurs locaux accusent un manque criard de formation et de suivi-évaluation…
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