Le ministre des Sports a réussi la prouesse de faire du sport, au-delà de son aspect ludique, un outil de dialogue et de cohésion sociale, un instrument au service de la diplomatie malienne.
On a vu le ministre des Sports à Paris, au Quai d’Orsay, en compagnie des décideurs. On l’a vu dans toute la région, prenant prétexte du sport pour mobiliser pour le Mali et autour du Mali. A sa nomination, on ne pariait pas un sous troué sur ce jeune qui n’a aucune expérience de l’administration publique, un pur jus des années AEEM !
Cependant, tout porte à croire qu’il est arrivé avec un vrai programme, avec des objectifs et il se donne les moyens pour y arriver. Le costume de ministre de Sport semble être trop étroit pour lui. En tout cas, visiblement, il a réussi à en faire un instrument de cohésion.
Le président de la Fédération, Bavieux, a dit à la télé le rôle déterminent joué par le ministre dans son élection au niveau des instances africaines et mondiales du football.
Le tournoi sportif pour la paix qui a pris fin le 13 mars dernier à Gao, a contribué à asseoir sa notoriété de diplomate sportif. En effet, malgré la tension habituelle dans la Cité des Askia, le tournoi qui a réuni des milliers de personnes venues de tout le Mali s’est déroulé dans la paix.
A n’en pas douter, le tournoi a tenu ses promesses, et le ministre a prouvé que le sport reste ce puissant facteur de dialogue et de cohésion, pourvu qu’on l’utilise à bon escient.
Alexis Kalambry