Que sont-ils devenus : Mahamadou Cissé ” Tostao ” : Un chasseur de but hors pair !

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Derrière sa petite taille se cache un attaquant adroit et réaliste dans un match où il enfile les buts aussi bien du pied que de la tête. En plus, son agilité et son sens du placement faisaient de lui l’arme fatale du Stade malien de Bamako et de l’équipe nationale. Lui, c’est Mahamadou Cissé plus connu sous le sobriquet de Tostao, du nom de ce grand joueur brésilien des années 1970 avec Pelé, Garrincha, Jairzinho, Carlos AlbertoGérson, Rivelino, Luís Pereira, Marinho et Ademir. Après une riche carrière, l’enfant de Sévaré entreprend une autre vie en France. Et c’est à partir de là que nous l’avons contacté dans le cadre de la rubrique « Que sont –ils devenus ? ». Au cours de cet entretien téléphonique, nous avons compris que Tostao suit de très près le football malien, et que l’homme est offusqué par les conditions de vie des anciennes gloires du pays. Il ne manque pas l’occasion de décharger un gros coup de gueule.

A l’instar de ses ainés de la cinquième région administrative du Mali (Mopti), Cheick Fanta Mady Diallo, Adama Fofana “Agni”, Moussa Bakayoko « Mayer », Bandiougou Bakayoko, Adama Diarra « Zami », Adama Dembélé dit Adama Bô, Aly Diarra, etc. Mahamadou Cissé dit Tostao est venu à Bamako pour continuer sa carrière de footballeur. Après  ses premiers pas à l’US Sévaré (où il a évolué avec des génies comme Hamidou Kassambara dit Petit Pelé, Kalou Cissé, Papa Cissé, Ousmane Diallo, Kopa et autres),   Tostao (connu aussi sous le nom de Vieux Pelé) vient à Bamako suite à  son admission au DEF, en 1985. Il est orienté au lycée Sankoré. Au moment de quitter la Venise malienne, son oncle lui remet une lettre pour l’entraîneur du Stade malien de Bamako, Mamadou Diakité dit Doudou. Son père aussi lui donne une, mais adressée à Karounga Keïta dit Kéké. Son ami d’enfance Mohamed  Diané (actuel secrétaire général du Stade), « fait disparaître » la correspondance de Kéké. Parce qu’il ne voulait pas que Tostao  évolue au Djoliba. Le bon souvenir que Doudou a gardé de lui, lors des déplacements du Stade malien à Mopti, a facilité l’intégration de Tostao  chez les Blancs de Bamako.

Profession : buteur

Nous sommes au début de la saison 1985-1986, quand le jeune Mopticien faisait ses premiers essais au Stade malien. Test réussi. Tostao deviendra au fil du temps un élément incontournable de l’attaque stadiste, grâce à son intelligence devant les buts, à côté des Seydou Diarra « Platini », Yacouba Traoré dit Yaba, Ichiaka Traoré dit Pelé blanc.

Mahamadou Cissé dit Tostao n’avait pas cette technicité extraordinaire,  mais il avait l’agilité, le sens du but et du placement devant les buts. Durant sa carrière il a été une réelle terreur pour les défenses adverses. Il avait le secret de débloquer les situations inespérées. Souvent, même si toute  l’équipe sombre, c’est lui seul qui nage à la surface. En venant à Bamako, son numéro préféré était le chiffre 3, mais problème. Son temps a coïncidé avec celui de l’emblématique attaquant du Stade et des Aigles, Seydou Diarra dit Platini qui portait le numéro 3. Donc Tostao se contenta du N°2, au stade malien et en équipe nationale.

Evoqué le nom de Tostao, c’est se rappeler d’emblée cet attaquant qui avait le sens aigu  du but. On aurait pu comparer son sens du but à celui d’Abdoulaye Koumaré dit Muller, cet autre renard de surfaces du Djoliba AC. Mais celui-ci se démarque de Tostao par sa vivacité et sa rapidité. Tostao se rapproche beaucoup d’Antoine Ondono Sah  de l’AS Réal, qui suppléait parfois Beïdy Sidibé « Baraka » à la pointe des Scorpions. L’attaquant stadiste ne forçait pas  le jeu. Il se contentait de suivre le mouvement de son partenaire, pour surprendre l’adversaire au bout de l’action. L’une des rares fois où nous nous rappelons que Tostao a forcé  une action, c’était en 1988, en finale de la 28è de la coupe du Mali contre le Djoliba AC. Ce jour-là, dès la 1ère minute, Tostao ramasse un ballon flottant aux abords de la surface de réparation, il élimine un défenseur et du pied gauche, il marque le premier but du Stade malien, qui finira par s’imposer par 3 buts à 1. Sinon, Tostao exploitait la moindre erreur, pour jaillir du néant. Qui ne se rappelle ce but libérateur en 1986, encore en finale de la coupe du Mali contre le Djoliba. Platini d’une tête plongeante au ras de poteau, avait répliqué au but de Baraka : 1-1. On s’acheminait vers la prolongation, quand Tostao exploite une incompréhension entre Poker et son gardien Karamoko Diané pour marquer le deuxième but stadiste. Une qualité notoire : Tostao avait le secret de l’arme de sauvetage dans les situations difficiles.

Mahamadou Cissé " Tostao
Mahamadou Cissé ” Tostao

En 1989, lors du tournoi Amilcar Cabral à Bamako, les chances de qualification des Aigles étaient compromises, avec un match nul face aux  Lions du Sénégal. Ce jour, le gardien Cheick Seck a fait voir le public sportif de toutes les couleurs, en créant des faux problèmes pour se coucher, uniquement pour perdre le temps et faire éliminer les Aigles. Au moment où certains supporters quittaient le stade, le cœur meurtri, l’attaquant des Aigles  Boubacar Sanogo échappe à la défense sénégalaise sur le flanc droit. Il adresse un centre parfait et Tostao surgit dans le dos de la défense adverse, pour dévier le ballon au fond des filets. Le portier Cheick Seck s’écroule, et voit ses espoirs brisés. La suite est connue, le Mali se qualifiera et éliminera la Sierra Leone en demi-finale.

L’histoire en la matière, et dans les mêmes situations sur Tostao ne manquent pas. Sur la question, l’ancien joueur du Stade malien nous a fait savoir qu’il était un joueur doté du sens de l’anticipation. En plus, il suivait le ballon, et exploitait les points faibles du défenseur pour le surprendre à la moindre erreur. C’est cette qualité de buteur attitré qui lui a permis de s’imposer au sein de l’attaque stadiste durant quinze ans. C’est à dire de 1985 à 2001, où il remporta 7 coupes du Mali, avec 5 buts marqués lors des différentes finales.

Pas de chance… !

Avec les Aigles, qu’il a intégrés un an après sa venue à Bamako, Tostao a également réalisé un bon parcours. Il a joué trois finales de coupe Amilcar Cabral, y compris celle remportée par le Mali à Bamako en 1989. La même année, il a eu des contacts avec une équipe belge, dont les responsables sont venus à Bamako pour assister au match qui a opposé les Aigles aux Eléphants de Côte d’Ivoire. Cela n’aura pas une suite favorable, contrairement au cas algérien où l’équipe lui a même envoyé le billet d’avion pour formaliser le contrat. A l’époque, pas de cellulaire, ni d’internet, donc Tostao ne savait pas qu’un billet est venu en son nom et qu’il devrait se rendre en Algérie pour signer le premier contrat de sa carrière. Encore un autre fiasco, parce que le président du Stade à l’époque, Dioncounda  Samabaly, lui fera savoir qu’il a bloqué le billet parce qu’il ne voulait pas que Tostao parte à l’extérieur.

Trois ans après, il décroche un contrat de cinq ans  à Oman, mais pas pour longtemps. L’amour qu’il a pour le Stade l’empêche de prendre la température de sa nouvelle aventure, il abandonne et retourne à Bamako pour jouer avec les Blancs.

Aujourd’hui, il  avoue ne pas du tout être marqué  moralement par ces différents événements. Son seul regret réside dans le fait qu’il n’a pu disputer une phase finale de CAN avec les Aigles. Chose qu’il aurait réussi, si l’entraîneur Mamadou Keïta dit Capi ne l’avait pas écarté dès sa prise de fonction en 1993. Paradoxalement, il a joué tous les matches des éliminatoires avant l’arrivée de Capi. Il est convaincu que dieu ne l’a pas voulu, raison pour laquelle il ne se laisse pas traumatisé par l’échec de cette ambition.

Malgré  cette conviction, cet échec fait partie des mauvais souvenirs de sa carrière, marquée aussi par des bons moments qu’il n’oubliera jamais : sa première finale de coupe du Mali face au Djoliba en 1986,  la victoire des Aigles en finale du tournoi Cabral en 1989 à Bamako, la décoration reçue des autorités à l’occasion de cet exploit, surtout  cette affection de tous les supporters maliens à son égard malgré qu’il soit un joueur du Stade malien de Bamako.

Certes, il ne peut pas faire une comparaison entre une période où le Mali était à la recherche de ses repères après  la CAN  de 1972, et un temps qui est en train de consacrer l’ascension du football malien. Tout a évolué, et cette  évolution a répercuté sur l’environnement même du football. Ce déphasage entre les temps, conséquence immédiate des conditions et des bons traitements de la génération actuelle, ne saurait être pour lui un facteur d’amertume ou de regret. Parce que ce football malien lui a tout donné : maison, renom, relations diverses. Et, c’est grâce aux relations créées par le football malien, qu’il a pu aller en France. Une aventure qui lui a permis de soigner un mal qu’il ignorait durant sa carrière à Bamako. C’est-à-dire qu’il avait un problème de cœur, qui a été traité en France après une intervention chirurgicale bien réussie. Dans cette épreuve douloureuse, Tostao nous a fait savoir qu’il a bénéficié du soutien financier et moral de l’ancien capitaine des Aigles, Mahamadou Diarra dit Djilla.  Durant tout le temps qu’il a passé à l’hôpital, son cadet ne cessait de l’appeler pour lui témoigner son affection.

Sidy Cissé lefils de Mahamadou Cissé ” Tostao, qui évolue à l’Académie du Paris Saint Germain.

Aventure française

Mais, qu’est ce qui l’a motivé à s’exiler ? Mahamadou Cissé dit Tostao soutient qu’il avait besoin de tenter autre chose, après sa carrière de footballeur. L’on comprend aisément alors que l’enfant de Sévaré ait disparu des radars après sa carrière. Par la suite nous avons appris qu’il a décidé de refaire sa vie en France, grâce à Brahima  Soumbounou (un dirigeant et bailleur du Stade malien de Bamako) qui lui a payé le billet d’avion. Et cela contre la volonté de Yacouba Traoré dit Yacoubadjan qui voulait que Tostao intègre l’encadrement technique du Stade Malien de Bamako. Selon ses explications, cette aventure française lui a bien réussi. Il a pu se trouver un boulot, fonder une famille, et améliorer sa santé. D’ailleurs, il a un enfant de 11 ans du nom de  Sidy Cissé, qui évolue à l’Académie du Paris Saint Germain.

Le pays peut-il  compter sur lui dans l’avenir ? Tostao répond : «  la conception sur l’éducation des enfants en France diffère de celle du Mali. Autrement dit, on ne fait pas de pression sur l’enfant. En France, les enfants sont protégés et suivis par les autorités. Mais déjà, je suis en train de lui inculquer les valeurs maliennes. Il parle bien bambara, et au moment où je vous parle, il se trouve à Bamako avec sa maman. Nous ferons  tout pour l’amener à opter pour le Mali.»

Et aujourd’hui, ils sont nombreux ces anciens joueurs maliens à vivre en France. Parmi eux, on peut citer Seyba Coulibaly, Ousmane Diallo dit Petit Sory, Cheick Fantamady Keïta, Alou Wane, Boubacar Nientao dit Falo, Malamine Touré, Moussa Samaké etc…Là-bas, ces expatriés maliens se côtoient, et suivent régulièrement les activités politiques et sportives du pays.

C’est par le canal d’un de nos doyens de la presse, Cheickna Hamala Sylla que nous avons pu contacter Tostao dans le cadre de notre rubrique «Que sont-ils devenus ? » Puisqu’il est en France, nous avons fait l’interview par téléphone. Quand nous l’avons joint, il venait juste de terminer une communication avec Boubacar Nientao, un ancien joueur du Stade malien et des Aigles. Celui-ci l’informa d’un article de presse sur Adou Kanté, mais qui parle des conditions de vie déplorables de deux joueurs en l’occurrence Drissa Konaté dit Driballon de l’AS Réal et de Tidiane Konaté dit  Konan du Stade malien de Bamako. Faudrait-il rappeler que le cas de ces deux anciens internationaux avait été évoqué dans la même rubrique qui s’intéresse aujourd’hui à Tostao. Donc l’occasion d’éclater sa colère est à portée de main. Certes nous étions estomaqués par sa réaction impulsive, parce que nous avons connu Tostao comme un joueur inoffensif. Mais, nous finirons par comprendre qu’il en avait trop sur le cœur. La récente crise du football malien qui a consacré la prise en otage de l’avenir des jeunes ; la politisation de l’environnement sportif ; la gestion des clubs maliens, où il pense que les supporters doivent prendre les cartes, pour atténuer les charges des dirigeants.  Bref, Tostao a tenu à dire qu’il est offusqué par les conditions de vie des anciens joueurs internationaux. Il se pose la question de savoir pourquoi l’Etat malien ne pense pas à leur faire quelque chose. Ne serait-ce qu’une pension, comme en Guinée ou en Côte d’Ivoire. Pour cela, qu’est-ce qui empêcherait les autorités maliennes d’édicter des critères pour prendre en compte les plus méritants ?   Avec une telle réaction de Mahamadou  Cissé dit Tostao, nous avions des difficultés à rentrer dans le vif du sujet. Comment faire ? Nous avons trouvé un alibi d’insuffisance d’unités pour faire savoir à notre héros du jour, que nous le rappellerons. Le temps pour lui de se contenir, et pour nous de trouver un angle d’attaque pour aborder d’autres paramètres de sa vie. Cette stratégie a marché et nous avons pu nous entretenir avec l’enfant de Sévaré.  Cependant, une chose est sûre,  les autorités maliennes ont essuyé toutes sortes de critiques par rapport aux mauvaises conditions de vie des anciennes stars du monde sportif malien. Combien d’anciens joueurs sont décédées dans les conditions misérables sans assistance de l’Etat à l’image de Karamoko Diané? Combien d’autres sont devenus fous avant de mourir sans assistance, comme Mohamed Cissé dit Youba? Combien  de joueurs continuent de broyer du  noir après leur carrière ?

Pourtant, à un moment donné de leur vie, ils ont consenti des sacrifices énormes pour ce pays. Toutes les anciennes gloires des différents domaines sont concernées par ce cri de cœur, et par cette indifférence de l’Etat malien face à leurs situations. L’entraide dans notre société est une culture. Une fois de plus, l’Etat malien est interpellé.

O. Roger Sissoko

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16 COMMENTAIRES

  1. Que devient Ilias Oumar Dicko…. du Djoliba…? dites nous….. Il fut un grand de ce football malien….

  2. Tostao, je te souhaite longue et heureuse vie: la première fois que j’ai vu kelkun jongler avec le ballon du pied puis de la tête, du coup, du dos et des fesses! c’était toi! sur le terrain situé juste derrière l’école fondamentale de Sevare, pas loin de “opération Riz” ou tu vivais avec tes parents…. souvenir souvenir…

  3. Mon frère SISSOKO merci pour ce merveilleux article qui a fait grand plaisir à nous qui avons perdu tous les repères matériel et temporels sur ces anciennes gloires. C’est ça le travail d’un grand journaliste, un homme de la culture et de l’histoire. Tu as eu le bon sens de nous éloigner de ces foyers volcanIques que sont Kidal, la MINISMA, la révision constitutionnelle, la Plateforme, le problème des Déchet ménagers etc…

  4. C’est bien. Continuez. J’ai vu l’or jour Yacouba Traoré dit Yaba. C’est triste et cela fait de la peine…

  5. Merci pour cette rubrique. J’ai connu Muller et sort kouroumw remeter. C’était une époque où on suivait le ballon sans y aller du fait de l’âge. Des gars comme Allah la bourama, sadia Cissé feu lassie soumaoro, béions Coulibaly et d’autres. san oublier magnamboubou, wolof, feu jardin, mon joueur préféré poker u je vois souvent, dioffolo et cheik Salah Sakho barou diarra, modifie dix, gouatigui et bien d’autre bakararini, avec le journaliste feu Demba Coulibaly”oh Mohamed l’arachide c’est un penalty de maison” merci pour ces souvenirs

  6. Merci Tostao le renard de surfaces de réparation son totem c’était de voir le ballon défiler dans la surface de réparation adverse bref je salut sa grande génération ( Seydou Diarra “Platini” Yacouba Traoré “Yaba ” Amadou Pathé Dillo “vieux Diaĺlo” Papa Coulibaly etc… bonne chance pour tous

  7. Cette rubrique est à saluer pour tout le service qu’elle nous rend? Je suis une passionnée du football, ce qui est rare. Le journaliste est très très fort et il abat un travail de champion. Toutes les rubriques sont intéressantes et instructives. Avec mon âge je n’ai pas connu pas Tostao, mais à travers cette rubrique je connais tout sur lui.

  8. Tostao a été un grand attaquant qui a marqué son temps, surtout par ses réactions de dernière minutes comme rappelé par le journaliste. Il est vraiment temps que les autorités fassent quelque chose pour les anciens sportifs. Cette rubrique se fait le devoir de nous fait revivre le temps passé , de faire ressortir les anciens qui ont disparu depuis des décennies. Le journal est à féliciter pour sa belle initiative, et chapeau au journaliste pour son bon style. Voilà des choses dont nos journalistes doivent s’inspirer pour donner la qualité au contenu de leur journal. Ce journal est créé il y’a pas longtemps, mais déjà il s’impose. Du courage

  9. Je salue emblément ce rebrique pour son sens de devoir. Tostao,j’ai eu à partager un moment sportif avec lui et je suis heureux de savoir aujourd’hui qu’il vit bien sa vie.

  10. C’est réconfortant de constater qu’ un ancien joueur a pu bénéficier de l’aide d’un autre joueur qui a très bien réussi dans le monde du football mondial.
    Cette solidarité j’espère que ceux qui sont en difficulté actuellement en bénéficieront par d’autres nombreux qui gagnent largement assez bien.
    L’argent n’est qu’ un moyen.
    Ce n’est pas une fin en soi.
    J’étais dans le stade le jour où tostao a délivré le MALI contre le Sénégal.
    C’était un renard de surface comme on le constate avec Lacazette à OL.
    Je pense qu’ on doit créer une assurance santé pour les anciens jours à laquelle doit participer largement les joueurs professionnels qui servent en Europe.

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