Dans les annales de l’histoire du football malien, deux pages sont écrites en lettres d’or en raison de leurs particularités : les Jeux Africains de Brazza 1965 et la Coupe d’Afrique des Nations Yaoundé 1972. Un homme a joué les deux finales. Il s’agit de Kidian Diallo, ancien capitaine des Aigles du Mali de 1967 à 1975 et ancien entraîneur de l’Equipe nationale. Ce natif de Niéna est une référence et il fallait le rencontrer pour comprendre que toute sa carrière de joueur et d’entraineur était commandée par un seul instinct : l’amour de la patrie. Aujourd’hui directeur technique de son ancien club, le Djoliba AC, il revient sur sa longue carrière.
En arrivant chez Kidian Diallo un matin de week-end, nous trouvons dans la cour ses nombreuses “épouses” en train de s’affairer autour d’une poupée. L’une d’elle, âgée de 8 ans environ nous conduit à l’étage où habite son “mari”. A peine a-t-elle gravi la dernière marche de l’escalier que celui-ci la gronde par rapport à sa présence sur ces lieux. La môme répond sèchement : “c’est quelqu’un qui te cherche, sinon je n’ai pas besoin de toi ; tu ne m’intéresses point.” Pour éviter le clash entre “conjoints”, nous rassurons la fillette, qu’en réalité, son mari a souvent besoin de repos. Nous lui filons une pièce de 200 Fcfa afin qu’elle prépare un bon plat de riz au gras pour son mari. Voilà que tout est rentré dans l’ordre. C’est ça aussi le quotidien fondé sur les us et coutumes des familles africaines en général et maliennes en particulier. Kidian nous fait savoir que pour travailler, il interdit souvent son salon aux enfants parce qu’ils viennent perturber sa tranquillité.
Les vérités de Yaoundé 72
Rencontrer Kidian Diallo, c’est avoir en face de soi un monument et sans doute le plus grand repère de l’histoire du football malien. Il est un acteur des Jeux africains de Brazzaville en 1965 (les premiers du genre) et de la CAN de Yaoundé 1972. Il est le premier entraîneur à avoir remporté une coupe, fut-elle sous régionale. Au-delà, l’occasion était à portée de main, pour vérifier certaines allégations.
Par rapport à la CAN de Yaoundé, d’une part on n’a cessé de dire que Salif Keïta dit Domingo a trouvé un alibi pour sortir le jour de la finale. Et que, 72 heures plus tard, il a marqué un but dans le championnat français. Une façon de dire que sa blessure n’était pas fondée, mais une invention de Domingo.
D’autre part, il a été aussi raconté que l’exil en France de Cheick Fanta Mady Keïta était lié à son échec au baccalauréat qui lui avait été promis par les autorités avant le départ de l’équipe pour la CAN.
Concernant, l’affaire Domingo, on se rappelle que l’entraîneur Allemand de la Cuvée 72, Karl Heinz Weigang, a profité de son dernier séjour à Bamako en 2009 pour disculper le premier Ballon d’or africain. Aujourd’hui, Kidian Diallo en fait autant. Il affirme formellement que Salif Keïta avait mal au pied. Pour le cas du meilleur buteur de la CAN Yaoundé 72, son capitaine est tout aussi catégorique : il n’y a pas eu de compromis entre le Département des Sports et Cheick Fanta Mady Keïta. D’ailleurs, soutient-il, le Bac devrait se tenir en juin, et la CAN a eu lieu en février et mars. Quarante-cinq ans après, l’emblématique capitaine des Aigles conseille de ne pas se cramponner aux considérations stériles. Tout ce qu’il sait, c’est que le Mali avait perdu, sans démériter.
Parlons de ce fameux match qui a opposé le 31 mars 1985 les Eléphants de Côte d’Ivoire aux Aigles du Mali à Abidjan. Beaucoup de joueurs interviewés dans le cadre de cette rubrique ont parlé d’une dame qui a piégé la délégation malienne avec six poudres de fusil. Les joueurs sont convaincus que la dame a joué un sale coup à ses compatriotes. Kidian Diallo, alors entraîneur des Aigles, dit ne pas se rappeler exactement de cet épisode du feuilleton ivoirien de 1985. Par contre, il reconnait l’histoire du ballon remis aux Maliens à l’Ambassade du Mali par le guide spirituel de Dily, feu Sidi Modibo Kane. Ce ballon était la source de la qualification du Mali, avait prédit l’Homme de Dieu. La délégation malienne devait l’amener au terrain. Malheureusement, se souvient Kidian, feu Mamadou Diarra dit Libo a oublié le ballon à l’hôtel. Cette anecdote avait fait le tour du pays après l’élimination du Mali doublée d’un cinglant carton de 6 buts à 0.
Un homme de conviction
L’histoire de Kidian Diallo est passionnante. Doté d’un calme olympien, l’enfant de Niéna, à 73 ans, demeure à présent un homme de conviction. Autrement dit, il prend les choses avec philosophie et évite de vexer son interlocuteur dans ses propos. C’est pourquoi, il n’a pas voulu se prononcer sur la crise qui secoue notre football, au risque d’être taxé de partisan. Mais il est sans état d’âme en affirmant que cette crise qu’on pouvait éviter a entravé le programme du président de la Femafoot. A l’en croire, c’est un jeu de conflit d’intérêt.
Kidian a gardé le même profil, quand nous lui avons demandé de faire un parallèle entre le temps ancien et le présent. Mais il a des argumentations tellement palpables que l’évidence de la différence entre les générations ne fait l’objet d’aucun doute. Le vieux briscard s’explique : “Durant toute ma carrière, notre groupe était uni, soudé. Nous jouions pour le plaisir et l’internat était notre eldorado. Parce que l’ambiance y régnait. Nous ne trichions pas et nous courions de Kati à Koulouba dans une motivation guidée par le sens patriotique. A notre temps, la plupart des joueurs travaillaient, les étudiants apportaient leurs cahiers à l’internat pour étudier après les séances d’entrainement. Aujourd’hui, c’est le contraire qui se produit. Les jeunes abandonnent les études, ils n’entreprennent rien en dehors du football. Dans ce cas, à la fin de leur carrière, qu’est-ce qu’ils deviendront ? “
Vivant en retrait à l’étage où ses petits-enfants l’amusent beaucoup, Kidian Diallo ne s’ennuie pas du tout. En sa qualité de directeur technique, il est très actif au Djoliba AC. Raison pour laquelle il revoie régulièrement ses cours d’entraineur pour donner des directives à l’encadrement du club. Il consacre le reste de son temps à la marche, pour maintenir sa santé, acquise par la pratique du football.
Le déclic au cours normal de Sévaré en 1958
Le football est une discipline qui l’a fait distinguer dans les années 1956-1958, parmi les autres depuis son bas âge, lors des rencontres inter classes. Dès lors, Kidian Diallo n’a plus quitté le milieu footballistique. Une longue et riche carrière qui a commencé avec son admission sur test au cours normal de Sévaré en 1958. Chaque étape de sa vie ou évènement lui ouvre une nouvelle porte d’opportunités.
En 1958, Kidian Diallo débarque à Sévaré, les services des Travaux Publics et de la ligue l’utilisent pour leurs compétitions respectives. Dans la même foulée, il est sélectionné pour la semaine régionale. En 1962, il est admis à l’école normale de Katibougou (Koulikoro). Dans le cadre des compétitions interscolaires, son établissement rencontre à Bamako le Centre professionnel russe (actuel Cfp), l’Ecica, le lycée technique et le Lycée Prosper Kamara. Il impressionne les dirigeants du Djoliba AC et le voilà joueur du Djoliba. Il s’entraine à Koulikoro et à l’occasion des matches du club rouge, le président envoie son véhicule le chercher. A défaut, il prend le train.
L’année 1964 consacre la fin de ses études, sa première finale de coupe du Mali et sa première sélection en équipe nationale sous la houlette de Ben Oumar Sy. Au même moment, il est affecté à Ségou comme enseignant. Comment laisser partir un jeune dont l’avenir est prometteur ? Sa décision d’affectation sur Ségou est abrogée et il est muté à l’école fondamentale de Bagadadji pour dispenser au second cycle des cours de Lettres-Histoire et Géographie. Sa carrière d’enseignant ne sera pas pour longtemps.
En 1970, Tiécoro Bagayoko le fera détacher au Ministère des Sports où il occupera tous les postes, hormis ceux de secrétaire général et de ministre.
Kidian Diallo est de la campagne des 1ers Jeux africains, à Brazza (au Congo) en 1965. A l’occasion, on se rappelle que le Mali s’est incliné en finale au nombre de corners contre le pays hôte.
Après ce premier tournant de l’histoire du football malien, l’enfant de Niéna continue sa progression au sein des Aigles. Arriva la CAN de Yaoundé 1972, deuxième repère et deuxième coup dur pour le peuple malien. L’équipe nationale est battue par le Congo de M’Bono le sorcier et François M’Pelé. Score final 3 buts à 2.
Cette aventure, selon Kidian Diallo, considérée comme une référence pour l’opinion, est plutôt un échec pour sa génération. C’est pourquoi l’équipe, à son retour de Yaoundé, a refusé d’être décorée par les autorités. Parce que la logique aurait été que le Mali remporte la coupe. Face au cauchemar du 5 mars 1972, les joueurs ont chargé le capitaine du bateau d’informer Tiécoro Bagayoko afin qu’il dise au président Moussa Traoré qu’ils ne méritent pas une quelconque médaille de décoration.
Un an après, Kidian, toujours sous le choc des deux défaites (1965 et 1972), bénéficie d’une bourse pour une formation d’entraîneur à l’Institut national des sports de Vincennes.
Deux ans plus tard, il retourne au pays et reprend sa carrière footballistique dans son club et en équipe nationale où il est capitaine depuis 1967. Mais il a de la peine à se défaire du choc des Jeux africains de Brazzaville et de la CAN 72, surtout qu’au cours de sa formation, il a appris par le canal de l’entraîneur congolais, les dessous de la défaite des Aigles du Mali.
En 1976, Kidian Diallo met fin à sa carrière. Par rapport aux tenants et aux aboutissants de la défaite en finale de la CAN de Yaoundé, l’enfant de Niéna, malgré notre insistance, n’a pas voulu en dire plus. Il s’est contenté de déclarer que le football d’élite ne se limite pas au terrain et qu’il faut gérer les dessous de table.
Entraîneur sans salaire
Après sa retraite, Kidian Diallo se met au service du Djoliba pour seconder, dans l’encadrement technique, Karounga Keïta dit Kéké qui était également l’entraîneur des Aigles du Mali. En même temps, sur proposition de Tiécoro Bagayoko, il entraine l’Usfas. La suite est connue : l’ex directeur des Services de sécurité arrêté, Kidian continue sa vie dans l’administration générale où il réussira à se faire un chemin au concours d’inspectorat de la jeunesse et des sports (1980-1982). Et c’est dans ce cadre et en sa qualité d’agent de l’Etat que son département de tutelle lui confie la destinée des Aigles du Mali en 1984 et sans salaire d’entraineur. Un traitement qui ne l’enchante pas beaucoup. Il écrit au Ministre des Sports N’Tji Idriss Mariko pour lui dire qu’il préfère l’administration au poste d’entraineur. Celui-ci n’aura pas l’audace de rendre compte au président de la République, le général Moussa Traoré (GMT). Son successeur, feu Bakary Traoré, rappelé sur les intentions de Kidian de se consacrer à l’administration plutôt qu’aux Aigles, informe le président. Dans sa réponse, teintée d’un ton dictatorial, GMT a voulu conscientiser Kidian. Comment ? Notre héros du jour explique : “Le président Moussa a chargé le ministre Bakary de me dire que l’Etat n’a pas les moyens de recruter un entraîneur étranger. Que je suis Malien et si je ne peux pas travailler dans ces conditions, je peux laisser. En tout cas, il n’a pas un rotin à me payer comme salaire d’entraineur. Avec un tel message émanant du président de la République, je n’avais d’autres choix que de continuer, quelles que soient les conditions. C’est ainsi que je suis resté jusqu’en 1991, année de la chute du régime. Dans cette fourchette de temps, les Aigles ont joué les éliminatoires des différentes CAN, remporté la coupe Amilcar Cabral en 1989 à Bamako. “
Mais après le 26 Mars 1991, la gestion de l’équipe nationale n’a pas été facile. Le Cameroun s’est imposé à Bamako, dans un stade omnisport déchainé et sans le moindre service de maintien d’ordre. C’était la débandade. Les joueurs étaient paniqués. Kidian Diallo a fait les frais de cette défaite. Il sera malmené par les médias comme à chaque fois qu’une équipe échoue. Bref, le moment était propice pour lui d’arrêter, parce que les Maliens voulaient le changement à tous les niveaux. Face à une telle atmosphère devenue invivable, avec son lot d’insécurité, Kidian est allé annoncer sa démission au ministre des Sports, Mamadou Dipa Fané.
Selon l’enfant de Niéna, le football lui a tout donné, des lots à usage d’habitation, le respect, la considération. Dans ce cas, il ne saurait être un problème pour le développement de la même discipline. Raison pour laquelle il a fait le choix objectif de se démettre.
Comme temps forts de sa carrière, Kidian retient la première coupe du Mali remportée avec le Djoliba en 1964 ; le match de coupe d’Afrique des clubs champions en 1966 avec l’As Réal de Bamako qui l’avait sélectionné ; la victoire de 4 buts à 0 à Bamako contre le Togo après la raclée de 6 buts à 0 infligée aux Aigles par les Eléphants de Côte d’Ivoire en 1985 ; la coupe Cabral remportée en 1989 contre la Guinée (3-0) à Bamako où il a bénéficié une fois de plus d’un lot à usage d’habitation.
Le seul fait qu’il considère comme anecdotique date de 1977. Tiécoro Bagayoko lui a offert un terrain avec un conseil, qu’il n’avait pas compris. Mais le temps s’est chargé de lui rafraîchir la mémoire sur la prédiction de l’ancien directeur des Services de sécurité. En effet, quand Tiécoro lui a remis les documents du terrain, il le conseilla de ne pas tarder à payer les droits et de procéder au transfert. Parce qu’il n’est pas tellement sûr de l’issue de ses relations avec Moussa Traoré. Effectivement, quelques mois après, le puissant patron de la SE sera arrêté, jugé de manière expéditive, transféré au bagne de Taoudénit et torturé à mort. C’était là tout le sens du message du plus grand passionné du Djoliba AC de tous les temps.
Quant à Kidian Diallo, cet ancien libéro des Aigles et du Djoliba AC, il savoure aujourd’hui le bonheur avec ses petits enfants qui l’entourent tout le temps.
O. Roger Sissoko
Franchement je ne comprends plus les maliens pourquoi critiquer ce valeureux monsieur qui à tout donner au football malien il nous à fait rêver monsieur comme j’aime le dire il à été mon prof à l’école de quinzambougou fier de lui il à été toujours ma référence il m’as donner le gout l’amour du sport la discipline merci monsieur merci c’est ton élève lassine promoteur des BUDO CLUBS DE BAMAKO
c des hommes comme ca que le foot ball a besoin
BRAVO. Longue vie à toi Kidian. Que Dieu te garde
kindian n a pas dit toute la verite sur la defaite de 1972 tiecoro a encouragé le laisser aller comment peut on comprendre aue des jouers comme DIARRA n1 OUMAR meme si dernier n avait l intelligence de jeux et d autres du real ou des autres equipes ont été écartés pour prendre des joueurs comme kolo moke tout simplement parce que des copains et à leur place des feticheurs puis ménacer les joueurs d extermination si la nouvelle des féticheurs se repandait Mr karl paix à son ame faisant attention à son commerce d équipements et sa place d entraineur ne pouvait s opposer à tiecoro d un autre coté le manque de franchise pour les selections et la formation des equipes font que nous ne pouvons pas aller au bout
Bien bien. Il est simplement regrettable de ne pas savoir où se joue le foot en dehors du terrain? Nous avons perdu la final de 72, soyons bon perdant. Il ne pouvait avoir qu’un seul vainqueur. Les images sont là, même floues. Quand aux fétiches et diableries africaines ça amusent la gallérie, mais ne résistent pas à la raison cartésienne.
Merci à O. Roger Sissoko et au journal “Aujourd’hui-Mali” sur cette rubrique qui nous permet d’apprendre sur le passé des Doyens.
Pour la petite histoire, j’ai vécu 1 an et 3 mois en face d’un boulanger mais c’est 9 ans après avoir quitté son pays que j’ai su qu’il était un footballeur Professionnel. Et pourtant la boulangerie portait bien son nom( BOULANGERIE FRANÇOIS MPÉLÉ) et cela ne me disait rien car j’étais trop jeune au moment où il jouait en Afrique et en Europe. La même chose pourrait m’arriver avec un autre de la génération de Kidian DIALLO si des rubriques comme celle là ne continuent pas.
“Un vieillard qui meurt en Afrique est une bibliothèque qui brûle ”
La citation s’applique à kidian Diallo tant l’homme a émergé avec le footballeur malien de son indépendance à aujourd’hui.
Qui peut mieux expliquer les causes des échecs successifs incompréhensibles du football malien qui a connu des talents appréciés de toute l’Afrique que lui?
Au lieu d’être courtisé par les dirigeants actuels du football malien et les médias pour les éclairer,il est abandonné à rester dans son coin perdant,du coup,le capital de connaissances accumulées pouvant AIDER le football malien .
L’un des problèmes majeurs du MALI s’explique là :L’ incapacité a profité de nos hommes d’expérience.
La quête effrénée du gain facile n’autorise pas à consacrer un temps aux savoirs.
Les plus compétents,les plus dévoués à donner une autre conception du football sont écartés au profit de ceux animés du seul souci de profiter des ressources financières engendrées par le football.
Le cas du général baba DIARRA est révélateur.
Avant le général,SALIF KEITA domingo en a fait les mêmes frais.
La personnalité de kidian Diallo lui a certainement retenu de s’engager comme DIARRA et KEITA lui épargnant les souffrances qu’ ils ont connu.
Aussi longtemps qu’ on ne comprend pas qu’ il faut laisser la place aux plus expérimentés,le football malien continuera à accumuler des déceptions malgré les talents indéniables de nos jeunes footballeurs qui continueront à goûter les rancoeurs ressentis par leurs grands parents .
LE FOOTBALL DE HAUT NIVEAU NE SE JOUE PAS SEULEMENT SUR LE TERRAIN a confirmé le vieux briscard kidian Diallo .
Pour comprendre cette citation,il faut avoir vécu ceux qu’ ils ont enduré durant leurs carrières.
Merci Roger … Kindian a été digne d’accepter d’entrainer les aigles sans salaire spécial d’entraineur…c’était vraiment de l’amour de la patrie ça doit nous inspirer nous les jeunes d’aujourd’hui…. que la patrie vaut mieux que l’argent. Merci Kindian nous somme fier de vous.
C’est un phénomène courant en Afrique. En 1992 j’ai entendu l’entraineur d’un pays D’Afrique Centrale dire que ça lui fait huit ans qu’il travaille sans primes mais qu’avant chaque match on paye le féticheur pour sa bénédiction. 😃 Il dit faire son boulot par amour mais ce qui lui pose problème est qu’en cas de victoire il vont féliciter le féticheur mais en cas de défaite c’est lui l’entraineur qui prend le blâme.
Quand je lis cette histoire de ballon béni par Sidi Modibo KANE……..😎😎😎😎
OH Roger que c’est émouvant cet article bien écrit. Merci encore de nous replonger dans l’histoire de notre football. Je ne cesserai de dire à quel degré cette rubrique est intéressante. Yaoundé 72 demeure un mystère, et Kidian a trouvé les mots qu’il faut pour expliquer certaines choses. Est ce que vous avez les nouvelles des joueurs comme wolof, Bourama Traoré, Vieudjan, Man, Agny et toute cette génération des années 80 ? Un plaisir de les découvrir dans cette rubrique si amusante, instructive. Merci pour le bon écrit . Courage et bonne chance.
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