Pour la circonstance, une dizaine d’écoles de Bamako ont pris part à l’évènement. Les responsables et amoureux d’escrime ne sont pas restés en marge. Plusieurs jeunes ont découvert pour la première fois, cette discipline. Des démonstrations ont été faites avec les trois armes de l’art. Il s’agit du Sabre, du fleuret et de l’Epée. Mais avant, ce fut une large explication par les entraineurs à l’assistance venue nombreuse sur la matière et les matériels avec lesquels elle est pratiqué. Abdoul s’est réjoui de la participation massive des gens à l’’activité, surtout les élèves. Par ailleurs, il a invité les parents d’élèves, les enseignants et aux bonnes volontés, à sensibiliser, à faire comprendre les enfants l’importance de la discipline. «Ce sport est en plein essor. Notre but est de faire en sorte qu’il soit pratiqué plus sur l’échiquier national et international», a indiqué Abdoul Wahab Zoromé. Crée seulement en 2004 dans notre pays par le contrôleur général de police, feu Boubacar Diouf, l’on dira que l’Escrime est en train de prendre son envol petit à petit. Car, quatre ans plus tard, la discipline a commencé à faire parler d’elle. De 2008 à 2014, sur le plan international, l’Escrime malien a, à son actif 20 médailles. Aux premiers championnats cadets et juniors africain de Bamako en 2008, il a eu huit médailles dont deux en argents, six en bronze. Sa participation aux premiers jeux africains de la jeunesse au Maroc en 2010, a été sanctionnée par deux médailles dont une en bronze et un bronze en équipe. A la coupe de la Confejes (Bamako 2011), l’Escrime malien a décroché quatre médaillés (une en or, deux en argents et une médaille en bronze). A la première édition du tournoi Cedeao d’Escrime à Bamako 2013, notre sélection nationale d’Escrime s’est emparée de six médailles (3 ors, 2 argents et 1 bronze). Sans oublier les trois médailles de bronze obtenues en 2014.
Hadama B. Fofana
félicitations zoromé.
au moins tu demontres que la valeur n’attend point le nombre des années pour une âme bien née. et tu le démontres sur le tapis aussi. ce n’est certainement pas le cas de certaines disciplines qui ont été créées depuis les années 90 (1993) et qui ont été virussées (ébolatées?)par des sangsues ignorants et talentophages, accrochées aux basques de notre jeunesse depuis des decennies.
ceux-ci ont oublié que tout le monde meurt et rendra compte un jour. à moins qu’ils n’aient trouvé le moyen de ne pas mourir.
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