Près de 400 millions de francs CFA ! C’est le coût des travaux de rénovation du stade Mamadou Diarrah «H» de Koulikoro. Cette ville dispose désormais d’un véritable joyau sportif. Lancés le 19 Juin 2014), les travaux de rénovation du Stade Mamadou Diarra H de Koulikoro ont donc pris fin avec la cérémonie de remise officielle au ministre Housseini Amion Guindo.
Le chef d’œuvre est une réalisation de l’entreprise GREENFIELD WEST AFRICA sur financement de la FIFA à travers par le Projet Goal à hauteur de 327 millions CFA.
Les travaux, aux dires du superviseur Mr Albert Dosson-Yovo, auront été exécutés en quatre phases. Il s’agit essentiellement des études de faisabilité, la mise en place de la plateforme, des équipements sportifs et de la pelouse synthétique.
Soucieux de l’entretien du joyau, l’entreprise a pris en charge la formation d’une équipe en travaux de maintenance qui aura désormais la lourde tâche d’entretenir cette belle pelouse.
«Cette équipe aura fort besoin de l’accompagnement des autorités et de toute la population de Koulikoro pour permettre aux jeunes sportifs de la région d’avoir toujours un stade digne de ce nom», a déclaré le maire de la commune urbaine de Koulikoro, M. Youssouf Papa Traoré.
Les responsables de la FEMAFOOT présents, dont Banou Makadji (président de la ligue de Koulikoro), ont tour à tour pris la parole pour saluer l’œuvre et inviter la population à prendre soin de l’infrastructure. Ils promettent aussi d’électrifier dans les meilleurs délais le stade pour mieux le sécuriser et améliorer les commodités offertes.
En prenant la parole, le ministre Guindo n’a pas caché sa fierté de réceptionner ce joyaux après 7 mois d’intenses travaux. Il a informé l’assistance que la même opération est en étude pour la région de Kidal. Convaincu que c’est ce modèle de gazon qui est le plus approprié pour les infrastructures de nos pays sahéliens, le ministre des Sports a obtenu de la République d’Algérie près de six terrains en gazon synthétique.
Toutefois, Poulô a été intransigeant sur l’entretien des infrastructures car, a-t-il rappelé, «ceci est un bien commun qu’on doit entretenir et préserver».
Les observateurs sont unanimes à reconnaître que ce gazon synthétique aura un impact plus que positif sur la gestion des infrastructures sportives bénéficiaires, en réduisant notamment les factures d’eau et d’électricité.
Youma Coulibaly
Cellule Com/M-SPORTS