Depuis le 3 septembre 2007, les termes de référence pour l’acquisition du poste du Directeur Technique National sont disponibles au niveau du bureau fédéral de Malifoot. Du coup, les prétendants se ruent vers les candidatures.rn
Comme nous l’avions annoncé, il n’y a aucun doute que la confrontation risque d’opposer Madou Coulou à Mory Goïta. Mais en se référant aux critères pour l’obtention dudit poste, on se rend compte qu’aucun entraîneur malien ne les remplit valablement. C’est dire que les responsables de Malifoot doivent plutôt miser sur les résultats concrets enregistrés par les potentiels candidats.
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Cependant un fait majeur doit prévaloir, notamment la jouissance totale d’une santé physique, condition sine qua non de toute pratique d’activité. Car, quels que soient les diplômes obtenus, les connaissances et expériences acquises, on ne peut rien faire sans une bonne santé. Et c’est après cela qu’on pourra tenir compte des autres critères.
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En tout cas, si les deux prétendants sérieux, Madou Coulou et Mory Goïta, n’ont aps encore annoncé officiellement leur candidature, cela ne saurait tarder. En effet à part ces deux, il n’existe aucun autre entraîneur malien muni d’un diplôme d’études supérieures en matière de football, c’est- à- dire des professeurs de football qui sont en activité.
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Autre atout aussi important, c’est la maîtrise et l’expérience du futur postulant et qui a déjà fait ses preuves au niveau des catégories inférieures (Cadets, Juniors, Espoirs), de clubs et de l’équipe nationale. Or il se trouve que Madou Coulou et Mory Goïta ont eu à entraîner les différentes équipes nationales Cadets, Juniors, Espoirs et olympiques.
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Rappelons que Mory a entraîné les Cadets maliens en 1995, lors de la CAN cadette organisée au Mali, et les Juniors en 1997, lors de la CAN Juniors au Maroc. Actuellement, il est l’entraîneur de l’équipe olympique qui est bon dernier avec 1 point, et cela, après trois journées disputées.
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Quant à Madou Coulou, il a entraîné les Cadets en 1997 où le Mali a joué la finale lors de la CAN Cadets jouée au Bostwana, le 1/4 de finaliste de la coupe du Monde Cadets en Egypte où ils ont été éliminés aux tirs aux buts par l’Allemagne. Ensuite, il fut troisième mondialiste à la Coupe du monde Juniors jouée au Nigéria en 1997, avec la génération dorée des Seydou Kéïta, Mahamadou Diarra“Djila” ; “Petit Dissa”, Police…
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Pour rappel, le meilleur joueur du tournoi a été Seydou Kéïta et le soulier d’argent fut pour “petit Dissa”, seulement distancé par le nombre de passes décisives.
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Bref, il s’agira de désigner une personne capable de maîtrise du football. Une personne ouverte, ayant le sens de l’écoute en vue de faire avancer les choses. Ce qui est sûr, c’est que celui qui sera choisi pour ce poste de DTN doit avoir le sens du partage et de l’échange mutuels.
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Il ne s’agira pas d’imposer son point de vue aux autres entraîneurs locaux, comme le fait l’actuel DTN Jean-François Jodar. Le futur DTN aura la lourde tâche de former des entraîneurs nationaux dans le cadre de la création d’une future école de formation d’entraîneur.
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Pour cela, il faut une personne coopérative, ouverte aux critiques et suggestions de ses collègues entraîneurs. C’est seulement ainsi que le football malien pourra sortir de l’ornière. En plus de ces critères, le futur DTN doit avoir une certaine socialité et une humilité pour pouvoir dégager les voies et moyens de sortie de crise.
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Aujourd’hui, tout le monde et unanime sur le fait que les raisons de la crise du football malien sont essentiellement dues aux coups bas, à l’égoïsme et surtout à l’hypocrisie de responsables sportifs, de la base au sommet. Il est vrai que chacun se croit meilleur que l’autre, ce qui ne nous avancera nulle part.
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Nous espérons que depuis le conseil extraordinaire tenu à Kayes, en prélude à la finale de la Coupe du Mali le 28 juillet 2007, Salif Kéïta est décidé à mettre fin à un certain archaïsme au sein de la gestion des affaires du football malien. Pour cela nous osons croire que tous ces éléments et contours seront pris en compte afin de ne pas offrir ce poste si stratégique pour des considérations purement partisanes.
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Aussi, le président de Malifoot, Salif Kéïta, lors de son point de presse au sujet de l’accord de partenariat entre Malifoot et la Fédération française de football, a promis, que “tout se fera fait dans la plus grande transparence. Je veillerai particulièrement à tous les petites détails. C’est vrai, il y a des critères en jeu, mais il y aura d’autres paramètres, notamment la sociabilité, l’humilité et surtout, une cohabitation facile. Ce qui permet, à mon avis, un succès rapide pour atteindre l’objectif qu’on s’est tous assigné.”
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Ce qui est certain, c’est que le Mali a besoin d’un DTN capable de réunir autour d’une même table tous les spécialistes du ballon rond pour donner un nouveau élan à notre football.
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En attendant le 3 octobre prochain, date de clôture de dépôts des dossiers, nous osons croire que Salif Kéïta et ses collaborateurs analyseront tous les contours possibles pour départager les deux futurs potentiels candidats, notamment Madou Coulou et Mory Goïta.
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