Le Djoliba athlétique club de Bamako s’est incliné en demi-finale aller de la Coupe Caf contre El Hilal du Soudan sur le score de 2 buts à 0. C’était le vendredi 2 Novembre 2012 au Stade El Hilal d’Omdurman du Soudan. Le Djoliba qui a fini à la tête de son groupe B, s’est fait battre par le deuxième du groupe A, sans parvenir à marquer au moins un but sur terrain adverse.
A la reprise, les joueurs du Djoliba, voulant vaille que vaille marquer, se sont fait piéger par les joueurs soudanais du El Hilal un peu plus réalistes. Ces derniers ont doublé la mise suite à une contre attaque. De nombreux changements ont ensuite été effectués de part et d’autre, mais le score est resté inchangé au tableau d’affichage jusqu’au coup de sifflet final. Mais bien que mené au score, les joueurs du Djoliba ont porté des ballons dangereux dans le camp adverse, même si la finition a laissait à désirer car à chaque fois que les attaquants ont porté le danger devant, ils ont manqué de lucidité pour créer la différence et parvenir à la réalisation.
Certes le Djoliba a perdu une bataille, mais pas la guerre. A la fin de la rencontre, Alou Badra Diallo a laissé entendre que la mission s’annonce «difficile mais nullement impossible».
Il faut rappeler que dans l’histoire, ces deux équipes se sont affrontées en 2010 en compétitions Africaines et le Djoliba s’était incliné par 2 buts à 1 à l’aller, avant de s’imposer à la manche retour par 2 buts à 0. C’est vrai que le Djoliba n’a pas pu marquer cette fois en déplacement, ce qui aurait facilité la tâche lors du match retour. Tout de même, il garde une chance de qualification en recevant cette équipe dans ses bases. En effet, la rencontre retour est prévue pour le dimanche 11 novembre 2012 au Stade omnisport Modibo Keita de Bamako. Rappelons qu’au moment où nous mettions sous presse hier, dimanche 4 novembre, la deuxième demi-finale était en train de se jouer entre Ac Léopards du Congo (Rdc) et El Merreick du Soudan.
Yacouba TANGARA
Ce pas fini.Djoliba peut gagner 4-0 a bko. Pour prendre la coupe il faut realiser l’extraordinaire.
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