Après le ministre des Sports, les membres du Comité de normalisation étaient, lundi dernier, au siège du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) pour une visite de prise de contact. Le président du Cnosm, Habib Sissoko, très heureux de cette visite, a réaffirmé tout son soutien et son accompagnement à Mme Daou Fatoumata Guindo et son équipe pour la réussite de leur mission pour une sortie définitive de la crise par le football malien.
Une délégation du Comité de normalisation du football malien (Conor) conduite par sa présidente Mme Daou Fatoumata Guindo a rendu une visite de courtoisie, lundi dernier, au Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm). Pour la circonstance, la présidente du Conor était accompagnée par ses proches collaborateurs dont le vice-président, Me Mamadou Gaoussou Diarra (ancien ministre).
Cette visite s’inscrivait dans le cadre d’une prise de contact des membres du Conor avec le Comité national olympique et sportif du Mali. La délégation a été accueillie par le président du Cnosm, Habib Sissoko, entouré de ses proches collaborateurs. Les deux parties ont eu une séance d’échanges fructueux dans la salle de réunion du Cnosm.
D’entrée de jeu, la présidente du Conor justifie la visite par le besoin de voir les partenaires stratégiques comme le Cnosm. Fatoumata Guindo a sollicité la collaboration du Cnosm pour un meilleur aboutissement de la mission confiée à l’équipe qu’elle dirige.
Elle a remercié le président Habib Sissoko pour son engagement pour la cause du sport malien. Enfin, Mme Daou Fatoumata Guindo a souligné son souci du délai (il reste moins de 3 mois) qui préoccupe tout le monde.
Prenant la parole, le président du Cnosm a fait l’état des lieux et conseillé que le Conor s’attelle aux contours de l’élection et évite le risque d’enlisement avec des problèmes subjectifs. Habib Sissoko a réaffirmé l’engagement du Conor pour la résolution de la crise du football qui est devenue contagieuse. Pour terminer, il a prodigué des conseils pratiques à ses hôtes du jour.
Après un tour de table d’interventions, la séance de travail s’est terminée sur une note d’optimisme et les parties ont partagé l’espoir de voir la crise finir et ne plus se reproduire.
La boucle fut bouclée par une remise de cadeaux du président Habib Sissoko aux hôtes du Cnosm.
FEDERATION MALIENNE DE FOOTBALL
Le Conor dévoile sa feuille de route aux journalistes sportifs
Le Comité de normalisation (Conor) de la Fédération malienne de football (Fémafoot) a échangé le mardi 30 janvier 2018 avec les associations et groupements de la presse sportive. L’objet de cette rencontre était de présenter les membres du Conor, d’informer les journalistes sportifs de sa mission et de recevoir des propositions et suggestions des hommes de médias.
a présidente du bureau du Comité de normalisation (Conor), Mme Fatoumata Guindo Daou, même si le choix s’est porté sur elle pour présider l’institution, a, en tant que malienne, regretté la mise en place du Conor au Mali qui est une exception. Elle a émis le souhait de terminer le mandat du Conor dans le délai fixé par la feuille de route de la Fifa, c’est-à-dire le 30 avril 2018. Elle a présenté son bureau (mis en place le 10 janvier 2018) qui est composé de 5 membres. Présidente : Mme Fatoumata Guindo Daou, vice-président : Me Mamadou Gaoussou Diarra. Les membres sont Mahamadou Samaké, Ioussoufou Diallo et Losséni Bengaly.
Selon la feuille de route de la Fifa, outre la gestion des affaires courantes et les tâches relatives à la révision des textes de la Fémafoot et des ligues en assurant leur conformité avec les statuts et exigences de la Fifa, il s’agit d’identifier les délégués légitimes à l’Assemblée générale de la Fémafoot et ainsi organiser l’élection d’un nouveau Comité exécutif de la Fémafoot.
Le Comité de normalisation œuvrera aussi en qualité de commission électorale et aucun de ses membres ne sera éligible pour les postes à pourvoir lors des élections. Durant la période placée sous l’égide du Conor, tous les fonds de la Fifa alloués à la Fémafoot seront bloqués à l’exception de ceux destinés à couvrir les coûts opérationnels. En outre, les comptes de la Fémafoot feront l’objet d’un audit qui sera mené à bien dès que possible et en collaboration avec le Comité de normalisation.
Complétant sa présidente, Me Mamadou Gaoussou Diarra (vice-président) a reconnu à la presse sportive un élément clé du football malien. A ses dires, la mission du Conor qui est de réformer et rehausser l’image du football au Mali, ne peut être accomplie sans l’adhésion de la presse sportive. Il a sollicité l’accompagnement des journalistes sportifs afin d’aider le Conor à mieux accomplir sa mission.
Oumar Baba Traoré, le président de l’Association des journalistes sportifs du Mali (Ajsm), a félicité les membres du Conor pour le choix porté sur eux. Tout en réitérant le soutien de l’Ajsm au Conor, il a indiqué que la mission du Conor ne pourra s’accomplir sans l’accompagnement de la presse sportive. C’est ainsi qu’il suggéré au bureau du Conor, entre autres, l’organisation d’une conférence de presse afin de dissiper toutes les suppositions ; l’application des textes pour que la mission du Conor soit une réussite ; l’implication des associations de presse sportive dans l’organisation des événements-phares tels que les compétitions africaines, en vue d’améliorer les conditions de travail des journalistes sportifs ; la création de cadres d’échanges d’idées entre le Conor et les associations de presse sportive. Il a félicité le Conor pour l’organisation du tournoi de la solidarité. Mais, a-t-il précisé, la presse sportive devait être associée à son organisation en vue de sécuriser la tribune de presse. Au nom de son association, l’Ujsma, Baba Cissouma a ajouté que les membres du Conor, comme des maçons, seront jugés au pied du mur. Tout en promettant l’accompagnement de son association, il a suggéré que le Conor soit dans le chronogramme des textes. Soumana Touré et Bintou Danioko, tout en souhaitant bon vent au Conor, ont espéré croire que le Conor arrivera à bout de la crise qui a miné le football malien.
Après ce tour de table, Mme Fatoumata Guindo Daou s’est réjouie des rencontres avec les acteurs du football malien qui, à ses dires, a permis de mettre les uns et les autres au même niveau d’information et surtout de permettre au Conor d’avoir des contributions pour lui permettre de faire l’état des lieux du football afin de démarrer les activités. Les informations recueillies seront traitées pour être confirmées ou infirmées. Tout en promettant de prendre en compte les préoccupations des journalistes sportifs, elle a demandé aux uns et autres de “mettre la balle à terre pour permettre au Conor de mieux travailler dans la sérénité”.
Siaka DOUMBIA
CONOR :
Madame
vous avez dit l’application stricte des textes !
La présidente du Comité de normalisation (Conor) pour gérer les affaires du football malien, Mme Daou Fatoumata Guindo, rentre timidement en action. Elle a commencé à poser sa marque à travers de bonnes initiatives, notamment la visite au ministre des Sports, Me Jean Claude Sidibé, au président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) Habib Sissoko. Sans oublier la rencontre avec tous les acteurs du football malien, à commencer par les présidents des ligues régionales, des clubs, ainsi que de la presse sportive et des supporters. Et bientôt l’organisation d’un mini tournoi entre les quatre clubs maliens qui doivent défendre le drapeau national dans les compétitions interclubs de la Caf. Il s’agit du Stade Malien de Bamako, des Onze Créateurs, du Djoliba AC et de l’AS Réal. C’est une initiative du ministre des Sports, Me Jean Claude Sidibé afin de mieux préparer nos clubs.
Aujourd’hui, la présidente du Conor n’a qu’un seul mot dans sa bouche : l’application stricte des textes qui régissent le football malien. C’est vraiment une bonne idée si le Comité de normalisation veut réellement réussir sa mission. Mais le hic, c’est que beaucoup d’acteurs ne veulent pas parler de l’application des textes.
C’est d’ailleurs cette application des textes qui est à la base de la crise du football malien. Ce n’est pas pour rien que l’ancien président de la Fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra, a été combattu durant tout son mandat parce que tout simplement il a appliqué les textes à quatre clubs, à savoir le Djoliba AC, COB, CSK et Avenir de Tombouctou. Ces clubs avaient été relégués en 2ème division après trois forfaits lors de la phase aller du championnat. Ce qui est synonyme de forfait général, selon l’article 38 du règlement spécial du Championnat national Ligue 1 Orange 2014-2015. Cette affaire de relégation avait défrayé la chronique dans le milieu sportif.
Le fâcheux est que l’article qui a frappé les quatre clubs existe depuis 1997-1998, lorsque l’actuel président du Djoliba, Tidiane Niambélé, était secrétaire général de la Femafoot sous Amadou Diakité.
Il a fallu l’intervention des plus hautes autorités pour que ces clubs puissent se maintenir en Ligue 1.
C’est dire que le Comité de normalisation a du pain sur la planche. Il faut tout simplement rester derrière les textes, s’il veut réussir sa mission. Il s’agit donc de régler le plus rapidement possible cette crise pour de bon. Cela, en organisant l’Assemblée générale élective pour mettre en place un nouveau Comité exécutif de la Fédération malienne de football.
A.B. HAÏDARA