Crise du football malien : Qui veut réveiller les vieux démons ?

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A trois semaines  de l‘élection pour la présidence de la Fédération Malienne de Football  le 8 octobre prochain, le collectif soutenant la  candidature de Salaha Baby a tenu le mercredi 13 septembre dernier à la Maison de la Presse, une conférence de presse au cours de laquelle,  certains manquements susceptibles d’entacher la régularité de l’élection ont été dénoncés. Ce collectif s’en est pris ouvertement à la commission électorale  mise en place par le comité exécutif de la FEMAFOOT en vue du bon déroulement de  l’élection. Est-ce une autre crise qui pointe à l’horizon après celle que le football malien a connue ?

Regroupé autour du candidat  à la présidence de la FEMAFOOT Salaha Baby, le collectif du comité de pilotage comprenant Abba Mahamane Dorontiè, Modibo Coulibaly, Yéli Sissoko, Mamadou Dipa Fané, a animé une conférence de presse le mercredi 13 septembre dernier à la Maison de la Presse pour  dénoncer  ce qu’il a qualifié de manquements par rapport au processus électoral. Le premier manquement relevé par le comité de pilotage du candidat Salaha Baby a porté sur le code électoral. Selon Abba Mahamane Dorontiè, n’importe quelle élection qui  doit se faire doit se faire sur la base d’un  code électoral. Citant  l’article 50. 5 de la Fédération Malienne de Football  qui stipule que le comité exécutif  établit un règlement spécifique portant code électoral. A la date d’aujourd’hui soutient le collectif,  aucun membre de la Fédération Malienne de Football n’a reçu le code électoral. Le comité exécutif qui devait  le faire ne l’a pas fait, a précisé le colistier du candidat Salaha Baby qui s’interrogea sur quelle base, l’élection va se faire s’il n’y a pas un code électoral. Le  deuxième manquement relevé par le comité de pilotage a porté sur les membres de la commission électorale, car pour le collectif soutenant la candidature de Salaha Baby, à la date d’aujourd’hui, aucun membre de la Fédération Malienne de Football n’a un document officiel qui nomme les membres de la commission électorale.

Selon Abba Mahamane, la désignation des membres de la commission électorale à savoir Sirakoro Sangaré, Cheick FantamadySimbé et même DioncoundaSamabaly  qui est le président de la commission électorale ou encore BanouMakadji  n’a pas été faite conformément aux statuts de la Fédération Malienne de Football. Pour le collectif, DioncoundaSamabaly est président d’honneur du Stade Malien de Bamako  et non membre du comité exécutif du Stade Malien. Il est reproché aux représentants des deux ligues  à savoir BanouMakadji et  Hamidou Dembélé,  d’avoir  déjà siégé au niveau de la commission électorale en 2013. Il est même reproché à BanouMakadji  d’être directeur de campagne d’un candidat à l’élection du président de la FEMAFOOT.  Quant aux deux autres membres de la commission électorale que sont le général Sirakoro Sangaré et Cheick Fanta Mady Simbé, ils ne représentent  aux yeux du comité de pilotage, ni l’Union Nationale des Anciens Footballeurs du Mali (UNAFOM), ni le Djoliba AC.

En un mot pour le collectif du comité de pilotage du candidat Salaha Baby, les membres de la commission électorale ne sont pas désignés conformément aux statuts de la Fédération Malienne de Football.  A leurs yeux, cette commission électorale manque de partialité. Car pour eux, elle a été mise en place justement pour permettre à un candidat de gagner l’élection.

D’autres manquements  tels que le collège électoral et le problème des ligues de Ségou et de Kayes ont été respectivement dénoncés  par Modibo Coulibaly et Yéli Sissoko. Ce dernier  très remonté contre  la Fédération Malienne de Football, l’accuse de tous les maux.

« Nous ne comprenons pas que chacun regarde la Fédération Malienne de Football violer systématiquement tous les textes alors que l’Etat  s’est impliqué pour mettre fin à la crise. Au lieu d’y mettre fin, il a plutôt contribué à l’activer à creuser les fossés. Parce que si on organise les élections dans ce cas de figure, il faut que  ce soit clair pour tout le monde, on n’est parti pour quatre ans de crise encore et encore plus grave que la précédente. Parce que nous ne nous laisserons pas faire », a-t-il prévenu.

Almihidi  Touré

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3 COMMENTAIRES

  1. Il ne s’agit pas pour moi, d’une question de respect de texte ici, tout simplement, personne ne veut perdre.

    Il semble que ce monsieur n’a pas de programme pour diriger notre football. C’est un futur mauvais perdant qui cherche le diable dans les détails.

    Baba Diarra ne sera ps candidat, ce qui ouvre la porte avec égalité de chance pour tous. Qu’est ce qu’il peut faire d’autres ? Il a eu le courage de renoncer à se représenter pour un second qui, au regard des textes, il a le plein droit. Malgré cela, il n’échappe pas aux accusations.

    S’il y a des instances à saisir qu’il apporte les griefs on verra.

    Notre pays est entrain de sombrer dans l’indiscipline avec des anciens cadres malhonnêtes qui ont brillé par leur incompétence pendant qu’ils avaient eu occasion de prouver toute leur savoir faire (je veux parler de Yeli Sissoko).

    Le Gouvernement doit saisir la justice, dans ces complots de Yeli et compagnie. Il faut arrêter ce monsieur avant qu’il ne soit trop tard. Ou lui trouver un autre boulot que la gestion de la FEMAFOOT qu’il veut mais sans passer par l’élection.

    Avec le soutien de son collectif de clubs majoritaires, il aurait pu gagner à l’élection, un coup chaos et surtout avec les brillant calomniateurs journalistes : Amara Malé Diallo comme Directeur de campagne et Souleymane Bobo Tounkara comme Directeur de communication.

    D’ailleurs, ce que ce vaurien de Yeli Sissoko oubli, lorsqu’ils créaient avec ses amis, la Fédération fantôme qui n’avait été reconnu que par le vaurien des ministres : “Poulo”, ils avaient respecté les TEXTES oui ou non ? C’est toujours facile de faire la morale aux autres.

    Tous ces gens qui s’agitent aujourd’hui ont eu l’occasion de faire valoir leur compétence soit en tant que ministre ou membre de la même fédération de football. Mais ils n’ont pas convaincu, surtout Yeli Sissoko.

    **** Nous avertissons M. Baby, tu n’es pas encore sali comme le clan de Yeli, évites un nouveau bras de fer, ne suis pas ces incompétents qui n’ont d’autres compétences que de saboter le travail des autres, les ramenant à l’échec comme eux ils n’ont jamais réussi à faire quelque de bon pour leur Pays.

  2. Je demande à son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA, Président de la République du Mali de dire au Premier Ministre, Chef du Gouvernement de s’impliquer personnellement pour la bonne tenue de l’élection à la Présidence de la FEMAFOOT. Le football Malien n’a pas besoin de crise en ce moment mais d’un très bon Président de la FEMAFOOT capable de relever les défis.

  3. Tant que les frondeurs n’ont pas ce qu’ils cherchent, il n’y aura jamais la paix dans le football au Mali.

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