C’est à la faveur d’un point de presse tenu au siège de la Femafoot, le vendredi 4 novembre dernier, que le président Boubacar Baba Diarra et le secrétaire général, Yacouba Sidiki Traoré ont élucidé la lanterne des journalistes sur la rencontre tripartite Fifa-Femafoot-Ministère des spots sur la crise du football malien. Les débats ont porté sur l’interprétation de la sentence du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) du 4 octobre 2016 (Lire sentence du TAS en encadré). Au terme de la rencontre, la Fifa a réaffirmé la suprématie des normes internationales sur les lois nationales et a insisté sur la légitimé du comité exécutif de Femafoot. Par ailleurs, la Fifa a invoqué les sanctions qui peuvent frapper le Mali en cas d’ingérence du département des sports dans la gestion du comité exécutif de la Femafoot
Comment la crise du football malien s’est transportée dans les locaux de la Fifa à Zurich (Suisse) ? Le président du comité exécutif de la Femafoot, Boubacar Baba Diarra dévoile les dessous de cet état de fait : « Le lundi 31 octobre 2016 au environ de 09h du matin, nous avons reçu une communication de monsieur Primo Carvaro, responsable du département association de la Fifa. Il nous a informés de la présence du ministre des Sports à Zurich et qu’il souhaitait en conséquence rencontrer le management de la Fifa. Conformément au principe de la Fifa, le management a accordé une fin de non-recevoir à la demande du ministre en l’absence de la Fédération Malienne de Football, qui selon le management, demeure le seul interlocuteur de la Fifa. Ce faisant, monsieur Primo nous a proposé deux alternatives, à savoir : aménager notre emploi du temps pour rejoindre Zurich dès le lendemain afin que la rencontre puis avoir lieu ou purement et simplement refuser le principe de la rencontre, auquel cas le ministre ne sera pas reçu. Après consultation des membres du comité exécutif, nous avons opté pour faire le déplacement sur Zurich afin d’honorer le ministre de la république du Mali et lui éviter l’humiliation de ne pas être reçu par la Fifa »
C’est ainsi que la Fifa a fait parvenir de suite deux billets d’avion Bamako- Paris- Zurich-Paris-Bamako pour le président et le cercetoire de Femafoot, assortis de la prise en charge totale. Arrivée à Zurich le mardu 1er novembre dans la matinée, la delegation de la Femafoot a tout de suite été recue par la Fifa. A cette rencontre, on naotait la presence de ministre des sports M. Housseynou Amion Guindo et de sa délégation composse de Mamadou Yalcoué, Ibrahima Fomba, (conseillers techniques), Mahamadou Sidibé, (directeur national des sports et de l’éducation physique) et du chargé d’affaires de l’ambassade du Mali à Genève. La Fifa était represntee par le secrétaire général adjoint Hurst Clouser, le chef du département des associations Primo Carvaro et Lucas Targia, chef du département des affaire juridiques. La délégation de la Fifa a été renforcée plus tard après le début des travaux par son secrétaire générale Mme Fatma Samoura.
Selon le président de la Femafoot, Il est à signaler que dix minutes après le début des travaux, Yeli Sissok, invité par le ministre des sports, s’est présenté dans la salle. Mais, il a été de suite récusé au motif que la Fifa ne reconnait pas l’opposition et que son seul interlocuteur demeure la Fédération Malienne de Football.
Aux dires du président Diarra, Les discutions ont porté sur l’exécution de la sentence du TAS à travers 4 points essentiels recoupant les préoccupations du ministre des sports : La forclusion de la Fédération Malienne de Football dans la convocation de l’Assemblée générale ordinaire, la composition du collège électoral, les sanctions à encourir par le Mali en cas de non-exécution par la Fédération Malienne de Football de la sentence du TAS et l’illégitimité du comité exécutif de la Fédération Malienne de Football. Avant d’ajouter que chacun de ces points soulevés par le ministre a fait l’objet de débats et de conclusions.
La forclusion de la Fédération Malienne de Football Selon le président de la FEMAFOOT, Boubacar Baba Diarra, Le ministre a affirmé que la Fédération Malienne de Football au regard de la sentence devait convoquer une assemblée générale avant le 30 novembre 2016. En la matière, et conformément aux statuts de la Fédération Malienne de Football, cette Assemblée Générale Ordinaire, ne peut être tenue avant 45 jours. Et conformément à cette disposition statutaire, la Fédération Malienne de Football devait au plus tard convoquer l’Assemblée Générale Ordinaire le 16 Octobre 2016. La sentence du TAS ayant été notifiée le 4 octobre 2016. Selon le ministre cette date n’ayant pas été respectée par la Fédération Malienne de Football, le constat de non-exécution de la sentence est établi et cela constitue un motif pour la loi malienne du retrait de la délégation du pouvoir à la Fédération Malienne de Football.
Et le président Diarra d’ajouter que les représentants de la FIFA ont expliqué au ministre que la bonne lecture de la sentence du TAS permet la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire, aussi et que cela ne contrevient pas à l’esprit de la sentence du TAS. Et que cela étant, on ne peut invoquer la forclusion du délai de convocation de l’Assemblée Générale Extraordinaire.
Sur ces entrefaits, selon Boubacar Diarra, « de commun accord la date du 29 novembre 2016 a été proposée par le président de la Fédération Malienne de Football et acceptée de tous les participants pour la tenue d’une Assemblée Générale Extraordinaire »
La composition du collège électoral
La décision du TAS invite la Fédération Malienne de Football à faire participer à ladite assemblée générale extraordinaire les membres ayant participé à l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015. Aux dires du presiedent Diarra, après moultes interprétations des experts de part et d’autre, un accord parfait a été trouvé sur le point et qui consacre la convocation des personnes morales ayant participé à l’assemblée générale du 10 Janvier 2015 à travers leurs délégués librement choisis. Pour ce faire, la Fédération Malienne de Football a été invitée à établir la liste des membres à convoquer conformément à ses statuts et à transmettre copie à la FIFA et au ministre des sports en vue d’une rencontre qu’il pourra convoquer entre les deux parties autour de la question.
La sanction à encourir par le Mali en cas de non-exécution de la sentence du TAS par la Fédération Malienne de Football
Selon le president de la FEMAFOOT, à la suite de cette question posée par le ministre des sports, la FIFA à tenu à préciser qu’il n’y a pas de lien de subordination entre elle et le TAS mais des liens de coopérations. Elle a ensuite expliqué que le TAS n’est pas un tribunal ordinaire avec des moyens coercitifs. Il n’est qu’une cour arbitrale qui donne un avis juridique sur les litiges entre les parties en conflit dans le domaine du sport. Avant d’ajouter que « la FIFA demeure la seule autorité dépositaire du pouvoir de sanctionner une fédération de football et que dans ce cas précis, la FIFA ne voit pas la nécessité de sanctionner le Mali pour une faute que la Fédération Malienne de Football n’a pas commise. Aussi, elle met en garde le ministre des sports contre toutes sanctions qu’il viendra à prendre contre la Fédération Malienne de Football au stade actuel du dossier puisqu’elle sera immédiatement suivie de la suspension du Mali par la FIFA de toutes les compétitions de Football auxquelles le Mali est qualifié ».
Pour conclure sur ce point, le président de la Femafoot affirme que Mme la secrétaire générale de la Fifa est revenue trois fois sur ce principe intangible de la Fifa. Lorsque le ministre des sports a évoqué la souveraineté de son Etat à agir au nom de sa législation nationale, la Fifa a rappelé en cela, la supériorité de la norme internationale sur la norme nationale.
L’illégitimité du comité exécutif actuel de la Fémafoot.
Selon le ministre des sports et de son interprétation de la sentence du TAS, le comité exécutif de la Fédération Malienne de Football n’a plus de légitimité depuis le 10 janvier 2015 évoquer le président de la Femafoot avant de dévoiler la version de la Fifa sur cet aspect « La Fifa, tout en s’élevant contre cette interprétation erronée de la décision du TAS par le ministre, a confirmé que le mandat de l’actuel comité exécutif de la Fémafoot court jusqu’en octobre 2017 et qu’il ne peut être mis en cause dans ce dossier. Ce qui est conforme à l’esprit de la décision du TAS qui ordonne au comité exécutif de la Fémafoot de convoquer l’assemblée générale afin de corriger les insuffisances constatées lors de la ténue de l’assemblée générale ordinaire du 31 octobre 2015 »
En lisant entré les lignes, on comprend que la Fifa vient d’exhiber un carton jaune au ministre des sports du Mali. Et en ca d’ingérence de ce denier pour un quelconque retrait de la tutelle, le Mali pourrait dire à Dieu a toutes les compétitions de football : CAN féminine Cameroun 2016, CAN Gabon 2017, CAN juniors Zambie 2017, CAN cadets Madagascar 2017, éliminatoires Coupe du Monde Russie 2018, compétitions africaines des clubs pour le Stade Malien de Bamako, l’AS Real ( Ligue des Champions), Onze Créateurs, Djoliba AC ( Coupe de la Confédération).
Baba Cissouma
Le ministre doit se respecter car les postes nominatif sont différent des postes électif. Donc du calme M. le ministre n’ai pas président de de la FEMAFOOT qui le veux.
Quià à mis baba a la tête de fédération ces djoliba alors laissez nous tranquille
Honte à baba cissouma et abh haidara des apatrides qui vendent ieur ame au diable,mais connaissant baba cissouma et abh cela n,est une surprise pour personne.Que le gouvernement à travers et on ministre prennent toutes les dispositions pour faire partie ces indignes et nous profiterons pour aplanir les problèmes et assainir nos lois pourqu,aucun arriviste comme baba ne viennent gérés notre football.Le seul de baba c,est de voir le mali suspendu si non en bon malien il aurait démission pour éviter au pays de tomber ds une guerre civile
Va te faire foutre, espéce de menteur caractérisé. Tu n’as rien à dire vous faites honte à la presse malienne. Ce n’est pas pour rien que tu as été chassé de l’ORTM, c’est à cause de tes mensonges. Un myope ne peut jamais devenir un bon journaliste, si ce n’est qu’ au Mali. Nous savons que tu es payé par Kolon et Baba, donc tu ne peux rien dire de bien sur le Ministre Amion Guindo.
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