Crise du football malien : Le collectif d’appui à la réconciliation des acteurs du football malien né pour réconcilier les acteurs

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Dans leur volonté de mettre fin à la crise de la FEMAFOOT, les amateurs du football malien estiment que la réconciliation entre les acteurs est la solution la plus appropriée pour mettre fin à cette crise. Pour cela,  ils ont mis en place un Comité d’Appui à la Réconciliation des Acteurs du Football malien (CARAF).

L’idée de la création de ce comité est née du constat de la situation tendue entre les acteurs du football qui risque de porter préjudice à l’avenir non seulement de ces jeunes footballeurs mais aussi du football malien.

Dès sa création, le CARAF, dirigé  par Amadou Mahamane Sangho s’est fixé comme objectifs : créer un environnement de dialogue et de paix ; mener une démarche inclusive et participative ; contribuer au rapprochement des vues dans la perspective d’une prise en compte optimale des  différentes préoccupations et enfin atteindre un point de vue unitaire, gage d’une réconciliation définitive et durable.

La démarche du  CARAF pour une réconciliation entre les différenties parties est claire. Il  s’engage à retourner à nos valeurs traditionnelles de dialogue constructif et d’écoute mutuelle, cela dans le respect de la dignité humaine. Pour cela, le comité initiera, dans les jours à venir, des rencontres calibrées allant des discussions interpersonnelles aux focus-groupes. A travers ces rencontres, les membres du CARAF pourront mieux traiter les différents problématiques à l’origine du conflit entre les différents acteurs du football malien.

Comme résultats, les membres du comité d’appui à la réconciliation des acteurs du football malien attendent une véritable réconciliation des cœurs et des esprits. Ce qui aura comme corollaire, le dégel des activités sportives, une confiance retrouvée entre les acteurs et surtout, une cohésion véritable dont l’aboutissement demeure le rayonnement du football malien.

S’agissant des membres du CARAF, ce sont des bénévoles acquis à la cause nationale et qui ont pris le serment de ne ménager aucun effort afin que cette initiative salutaire connaisse un meilleur sort.

Le bureau du CARAF est composé de 11 membres avec Amadou Mahamane Sangho, le chargé de communication du ministère de la sécurité et de la protection civile, comme président. Les dix autres membres sont des policiers, des supporteurs, des inspecteurs de finances, des religieux, des journalistes et opérateurs économiques, tous engagés pour la résolution de la crise du football malien.

Boureima Guindo

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2 COMMENTAIRES

  1. C’est une autre merde d’histoire de collectif pour la réconciliation qui pointe à l’horizon. Rien ne va marcher tant qu’on n’applique pas les textes.
    On vous l’a dit et on ne cesserait de le répéter, la solution n’est pas dans les réconciliations, c’est dans les textes législatives et réglementaires.
    Ce qui est arrivé, c’est suite à l’irresponsabilité du Département des sports qui n’a pas appliqué les décisions de justices suites aux plaintes impliquant le bureau sortant et le collectif des frondeurs.
    Cette crise-là qui s’était expatriée jusqu’à Zurich, dans les arènes du football Mondial, a fini par contraindre le Président sortant à renoncer à un second mandat à la tête de l’instance dirigeante de notre sport roi. Et cela, malgré les résultats historiques, glanés sous son mandat, par les différentes catégories de nos sélections nationales.
    La crise actuelle quant à elle, n’est que la deuxième mi-temps de la série précédente.
    Faute d’user des moyens légaux pour la résoudre, notre football se retrouve encore plonger dans cet engrenage meurtrière qui finira par décimer tous les talents qui ont émergés ces dernières années et du coup, exterminée « toute une génération de footballeurs talentueux ».
    Et en pareil circonstance, il nous faudra au moins une dizaine d’année pour rebondir de nouveau.

    Je lance un appel à Monsieur le Président de la République, « l’Arbitre principal » de cette série sans fin. À vous de siffler la fin du match pour que le vainqueur savoure sa victoire et le vaincu se prépare pour les compétions futures.
    Les supporteurs des deux camps se tirent dessus à coup d’injures graves à travers (des médias interposés ; des conférences de presses ; de réunions entre collègues), de gaz lacrymogène, et même de couteaux.
    Les stades de football, jadis reconnus par le règne de fairplay, se sont transformés en champs de bataille où les supporters armés jusqu’aux dents, et disposant des arsenaux militaires les plus sophistiqués, n’hésitent pas à tirer sur tout ce qui bouge.

    Monsieur le Président, la situation s’est tellement dégradée à telle enseigne que pour que la paix règne dans le centre du Pays « pardon, dans le rond central » de l’aire de jeu, il faut négocier un accord de paix à l’issu du quel, les points suivants doivent être convenus :
    1- Signature d’un cesser le feu entre les belligérants,
    2- Cantonnement des combattants,
    3- Désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants dans les différents corps, qui sont :
    a. Les clubs de premières et deuxièmes divisions,
    b. Le corps des arbitres,
    c. Les associations des supporteurs des causes perdues,
    d. Les médias qui jouent à la partialité,
    e. Le bureau fédéral de l’équipe qui joue en catimini,
    f. Le collectif de l’équipe qui joue à la chaise vide,
    g. Le collectif des survivants des conflits fratricides,
    h. Le collectif des ramasseurs de balles,
    i. Le collectif des vendeurs et vendeuses,
    j. Le collectif des organisations départementales des sports chargé de la gestion de la crise du Football avec mandat de création d’un comité dit de « NALOMALISATION », etc.
    M. le Président, cette crise est loin d’être terminée, il ne s’agit plus d’une crise résiduelle. Les dernières élections du Bureau Fédéral se sont tenues en deux endroits, suite à l’insécurité ambiante.
    La première s’est tenue au centre-sud de la ville tant disque la seconde a eu lieu au centre-nord.
    Malgré cette délocalisation, les résultats issus des urnes n’ont pas permis de départager les candidats. Les protagonistes n’ont pas attendu la proclamation des résultats, ils sont immédiatement rentrés en belligérances, malgré les assurances données par la représentante de la communauté internationale (FIFA)vet celle de l’instance Africaine (CAF).

    Nous espérons, INCHALLAH ! M. le Pdt, une issue favorable à cette crise qui n’a que trop durée.

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