Crise du football malien : Médiation de la dernière chance

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Housseïni Amion Guindo
Housseïni Amion Guindo

Le ministre des Sports, Housseyni Amion Guindo, a enfin officiellement tapé sur la table pour dénoncer la crise qui secoue le football malien depuis le 10 janvier dernier à la suite de l’Assemblée générale ordinaire de la Femafoot. Le ministre Guindo a enfin décidé de trancher si la médiation qu’il qualifie de médiation de la dernière chance n’aboutissait pas entre les frondeurs et Comité exécutif de la Femafoot. Cette annonce a été faite à la presse le jeudi 8 octobre dernier dans la salle de Conférence du Stade Ouézzin Coulibaly. « Trop c’est trop. La crise n’a que trop duré. Depuis janvier, nous avons tout fait pour réconcilier les deux parties. Mais en vain. Le Comité olympique, les Personnages âgées, les Femmes leaders, le Conseil National de la Jeunesse,  le Haut Conseil Islamique et même le iphone 5c remplacement écran président Diouncouda Traoré se sont investis sans succès. Depuis quelques temps, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita en parle…Il est temps que la crise s’estompe. Nous allons tenter la médiation de la dernière chance à travers le Comité national olympique et sportif du Mali », a martelé Housseyni Amion Guindo. L’on se rappelle que lors de l’Assemblée générale de la Femafoot du 10 janvier dernier, une partie des délégués avait quitté la salle pour tenir sa propre assemblée. Depuis c’est le clash entre les deux camps. Les frondeurs décident alors de boycotter la 6e journée du championnat national avec 6 clubs sur 16. La crise atteindra son paroxysme  lors des forfaits de 4 clubs (Djoliba, COB, CSK, Avenir de Toubouctou) aux 13e et 14e journées. C’est le forfait général qui conduit à la rétrogradation des 4 clubs en division inférieure (article 38 du règlement spécial du championnat national). La ligue 1 du Mali qui avait démarré avec 16 clubs s’achèvera avec  12 équipes.

Il est important de signaler que les différentes requêtes des frondeurs à la Fifa n’ont pas eu d’écho favorable. L’instance internationale du football a toujours signifié qu’elle reconnait le Comité exécutif en place présidé par Boubacar Baba Diarra. Malgré tout, les frondeurs ont engagé une pétition  et organisé une Assemblée générale extraordinaire le 30 août 2015. Ils ont révoqué l’ancien Comité exécutif de la Femafoot et élu un nouveau bureau. Trois jours plus tard, le 2 septembre, la Fifa rejette les résolutions de l’Assemblée générale extraordinaire et renouvelle sa confiance au président Boubacar Baba Diarra et son équipe.  On se rappelle également que les frondeurs se sont donné le luxe d’assigner le Comité exécutif de la Femafoot au Tribunal Arbitral du Sport (TAS) pour l’invalidation de l’Assemblée générale du 10 janvier et la levée de suspension de certains membres. Les deux parties ont été entendues le 18 septembre dernier au siège du TAS à Lausanne  (Suisse). Cet état de fait, condamné par le ministre Guindo, est une grande première dans les annales du football malien.

En annonçant la médiation de la dernière chance le 8 octobre dernier, le ministre Guindo reconnait qu’il y a un seul Comité exécutif dont le président est Boubacar Baba Diarra et qui détient la tutelle du département des Sports. Bizarrement, les frondeurs ont organisé leur montée en Ligue 1 sur les infrastructures de l’Etat à Bamako et à Gao. On se demande alors sur quoi quels seront les axes de la médiation quand ont sait que les frondeurs réclament la tête du président Diarra et de son secrétaire général. Que dire du sort des 4 clubs relégués en Ligue 2. Des propositions de négociations seraient en cours pour ramener lesdits clubs en Ligue 1. Un scénario qui n’est pas du goût de plusieurs clubs de l’élite qui exigent le respect scrupuleux des textes et surtout de l’article 38 du règlement spécial du championnat national 2014-2015. « Un club ayant déclaré 3 forfaits consécutivement ou non  en championnat national sera déclaré forfait général … Tout club déclaré forfait général dans les matches aller est automatiquement relégué en division inférieure » (Article 38.1 et 2). C’est dire que la médiation de la dernière chance n’est pas encore sortie de l’auberge.

Baba Cissouma

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3 COMMENTAIRES

  1. Au moment où le football malien obtient des résultats au niveau africain et international des gens tentent de torpiller ce football par un conflit inutile. Des faits, on retient qu’une fédération a été mise en place régulièrement en 2013. Une crise est née en janvier 2014 avec l’arrivée des frondeurs. Honnêtement, on ne doit pas mettre sur le même pied d’égalité ce groupes de frondeurs avec le bureau de la Femafoot légalement et légitimement constitué. L’organisation et la constitution d’une assemblée extraordinaire en septembre dernier est illégale à mon avis. C’était en ce moment que le département de tutelle (Ministère du sport ) devrait agir pour remettre les choses à leur place. Malheureusement, il ne l’a pas fait.
    La 44ème assemblée générale de la Femafoot organisée le samedi 31 octobre 2015 entérine la légitimité et la légalité du bureau présidé par Boubacar Baba Diarra. La FIFA a supervisé la session et entériné les décisions. Ya -t-il autre chose à négocier encore?
    Il faut éviter les confusions et le désordre inutile pour le football malien. Il faut savoir s’assumer et appliquer les textes. Le monde entier nous regarde. Il n ya pas d’alternative à cette option. Tous les maliens ont compris le problème et le jeu qui est en dessous. Il ne sert à rien de traîner ce problème et décourager tous ceux qui soutiennent le football au Mali. Il est temps d’agir, vite et bien.

  2. Jordan arrête de confondre vitesse et précipitation. Ce n’est pas parcequ’un voleur a volé devant des gens et qu’il n’a pas été arrêté, que le vol est permis. !!!
    Ce n’est pas parceque LCBA est monté en D1 ou que Buru Massa n’a pas eu gain de cause que les gens peuvent refuser de jouer le championnat !!!
    Il faut vous en prendre à vos dirigeants incompétents et malhonnêtes qui se cachent derrière vos clubs pour faire leurs querelles personnelles. Soyez courageux pour les vider, c’est tout.
    Si Baba a volé, si Yacoubadian à triché, si la Femafoot a failli, est-ce une raison que ces clubs refusent de jouer leur championnat, ? En quoi sont-ils comptables de ces crimes ou délits. Alors !!!

  3. Tu dis pas pourquoi ses club contestes Mr le journaliste avec tout le respect. Tu dis pas tout les magouilles et clientélisme de la fédération Mr le journaliste. Tu dis pas pourquoi et comment LCBA est monté en première division cette année. Tu dis pas l’affaire de réclamation BURU Massa de kati pour corruption avec preuve à l’appui contre LCBA. Ayez le courage Mr le journaliste.

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