Crise du football : Les recommandations de la médiation

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Adama Koné, président de la commission de médiation de la crise à la FEMAFOOT
Adama Koné, président de la commission de médiation de la crise à la FEMAFOOT

Au terme de sa médiation pour le règlement de la crise du football malien, le pool de médiateurs du comité olympique et sportif du mali (CNOSM) a remis  son rapport contenant  des propositions pour la résolution de la crise. L’information a été donnée au cours d’un point de presse, le jeudi dernier, au stade Ouezzin Coulibaly.

Le président du Comité National Olympique et Sportif du Mali a désigné un pool de médiateurs pour entreprendre une médiation auprès des protagonistes de la crise du football. Le pool avait pour mission d’entreprendre des démarches auprès de tous afin de ramener la tranquillité, la sérénité et la confiance nécessaires à un climat de paix dans lequel le progrès sera possible.

Selon le chef du fil du pool des médiateurs, Adama Koné, le pool des médiateurs a, dans le souci de recueillir le maximum d’opinions et d’informations sur la question et, dans une démarche fondamentalement inclusive, adopté une feuille de route qui lui a permis d’entendre des personnes ressources. A la suite des responsables du Comité Olympique, le pool des médiateurs s’est rendu à l’Assemblée Nationale pour se présenter à la Commission chargée des Sports et lui expliquer le sens de sa mission. Conduits par le Président du CNOSM, les médiateurs ont rendu aussi une visite de courtoisie au ministre des Sports.

« Avec les protagonistes de la crise, les médiateurs ont eu des rencontres en deux phases dans la salle de réunion du Comité National Olympique et Sportif du Mali et au Stade Ouezzin Coulibaly », affirme l’ancien ministre des Sports. Selon lui, la première rencontre a été consacrée à des séances d’écoute et de remise de documents, les 17 et 19 octobre derniers. Ce qui a permis aux médiateurs d’établir la chronologie des faits selon les deux parties et de procéder à leur analyse à la lumière des textes en vigueur (statuts et règlements).

Adama Koné a précisé que les présidents des 9 ligues du Mali ont été reçus en deux  vagues. Le premier composé de ligues de Kayes, Bamako, Gao, Ségou, Tombouctou et Kidal et le second composé de Koulikoro, Sikasso, Mopti, Kayes et Bamako.

La même procédure fut adoptée pour les clubs aussi. Un groupe de 9 (Stade, ASOM, 11 Créateurs, Mamahira, ASB, AS Police, USFAS, Nianan, Real) et un groupe de 7 (AS Bakaridian, CSK, Avenir, Sabana, DAC, COB, CSD7).

Les médiateurs ont également écouté le directeur national adjoint des Sports et de l’Education Physique (DNSEP), ainsi qu’une contribution de l’UNASAM (Union Nationale des Supporters des Aigles du Mali) avec une délégation de 3 responsables.

La seconde phase a été consacrée en une rencontre avec les deux parties (séparément) pour signifier à chacune les constats établis par les médiateurs sur chaque fait depuis l’assemblée générale élective de Mopti (octobre 2013) jusqu’à la date du
vendredi 30 octobre 2015.

Au terme du processus conduit par les médiateurs afin de trouver les voies et moyens qui peuvent aboutir au règlement de la crise, le Pool des médiateurs recommande, entre autres, la reconnaissance du Comité exécutif de la FEMAFOOT dirigé par Boubacar Baba Diarra ; la levée de toutes les sanctions qui frappent les personnes physiques et morales (clubs et dirigeants) ; le retour en ligue I des clubs relégués que sont le Djoliba, le COB, le CSK et Avenir de Tombouctou, avec un accompagnement financier de l’Etat…

La médiation souhaite également la reprise des élections de la ligue de Bamako sous la supervision du Comité Olympique, du gouvernorat et de la direction régionale des Sports.

Mohamed Sylla

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1 commentaire

  1. Chaque fois que quelqu’un viole la loi ou les règlements, nous créons une commission qui recommandera toujours de mettre ces lois et règlements à côté. Nous ne pouvons pas avancer si nous continuons à faire cela. La loi est la loi, et elle doit être appliquée. Quel est l’intérêt d’avoir des lois et règlements si à tout moment quelqu’un les viole et il ne se passera rien. Quant-est que les gens vont respecter ces lois et règlements. Il s’agit d’un problème majeur au Mali. Personne ne respecte la loi et personne ne se soucie et l’on veut que le pays avance. Que les lois et règlements soient appliqués et que les fauteurs soient punis.

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