La crise qui ronge la Fédération malienne d’hippisme depuis plusieurs années s’éloigne de plus en plus de sa solution. Et pour cause, Mamadou Tiéoulé Konaté et Madou N’Diaye dit Madoufing restent cramponnés sur leur position de clanisme nourrie par la haine. Lire notre analyse.
Tout d’abord, rappelons que ces problèmes ont commencé par l’organisation du grand prix du Cinquantenaire de l’indépendance du Mali. À l’époque, le tout puissant secrétaire général de la fédération Mamadou Tiéoulé Konaté et sa horde ont été accusés d’avoir volatilisé plusieurs millions de Cfa. Ils auraient même triché le résultat des courses dudit grand prix. Ce fait a exacerbé la colère de certains acteurs qui se sont retrouvés au sein de l’Association malienne des propriétaires de chevaux (AMPC) avec à sa tête Madou N’Diaye dit Madoufing.
Par la suite, ce viciateur Madoufing et bien d’autres contestataires de la fédération ont été écartés par Konaté et sa compagnie. La situation s’est détériorée avec des dénonciations de part et d’autre auxquelles se sont ajoutées des campagnes de dénigrement d’agression verbale et physiques ainsi que des assignations incessantes en justice. En 2011, Mamadou Tiéoulé Konaté a eu le culot d’envoyer des éléments des forces de l’ordre au champ hippique de Bamako pour traquer ceux qui sont à tort ou à raison ses détracteurs. Ah quel pouvoir? Il se permettait aussi à cœur joie de retenir les gains de course des gagnants.
Konaté est une réplique d’ATT, le général fuyard
Le pharisien Konaté gère les affaires de la ligue hippique de Bamako comme sa poche. Dans le but de nuire il n’hésite pas à violer les règlements presque unanimement acceptés. Pire, les journalistes relatant ce dossier ont été traités de tous les noms. Certains d’entre eux furent victimes d’une parodie de procès avec la publication de plumitif au lieu d’une grosse. Quel ridicule? Konaté se substitue à la justice pour condamner de citoyens au moyen de son influence devenue malodorante depuis le coup d’état de mars 2012.
Cela n’étonne guère. Car on sait que le fils de Tiéoulé fut l’un des proches collaborateurs du président ATT, le général, qui a provoqué une partie de l’armée en l’accusant publiquement d’avoir incité à la violence les mères et épouses des militaires de Kati envoyés au nord de notre pays. On se souvient, ces femmes lors d’un débat télédiffusé en différé ont réussi à percer le verrou protégeant le régime atypique d’ATT. Et quand les hommes ont voulu parfaire l’œuvre entamée par les femmes, le général qui importunait les oreilles à force de dire partout qu’il connait «Ce que c’est une guerre» a fui sans ménagement.
Le 22 mars 2012, ATT qui détient le triste record national en matière de dérapages verbaux ne s’est pas laissé prendre. Qui est fou ? Personne ! Mamadou Tiéoulé Konaté aussi qui ne se respecte pas risque de connaitre pareil sort triste.
Qu’en est-il de Madoufing, le vénal invétéré?
Par l’usage de la force Mamadou Tiéoulé Konaté a écorné son image dont l’effet contraire a conféré une certaine popularité au vénal Madoufing, son principal opposant. Celui-ci met son argent au service de la destruction aveugle. Il serait en train de débaucher les membres du bureau de Konaté au moyen des sommes craquantes pour renforcer son clan. Mieux, le vantard Madoufing a tout raconté sur le cheval dont il a offert au Chérif de Nioro du sahel. Il ne s’est pas tu également sur les maisons dont il a construites à Missabougou pour, dit-il, le bien être de ses palefreniers. En 2011, il a boudé certaines courses de l’Association malienne des propriétaires de chevaux (AMPC) créant de désagréments aux amateurs de la discipline. Les gens ne sont pas si amnésiques pour l’oublier.
L’esprit de Madoufing est aujourd’hui uniquement habité par la haine la vengeance et la soif de diriger sans avoir la compétence requise. Sa stratégie consiste à saboter les activités organisées par la fédération. Selon une source digne de foi, il fournit avec arrogance des efforts financiers colossaux pour faire adhérer d’autres personnes à son entreprise visant à mener des actions parallèles. Il contribue ainsi à diviser les acteurs de la vie hippique. Il est temps que Madoufing et Konaté mettent fin à leur comportement digne d’un bambin. À souligner que les amateurs de chevaux sont victimes de cette guéguerre injustifiable.
Pourquoi la crise ne s’estompe?
Pourquoi la crise hippique perdure? Beaucoup de gens répondant à cette question pointent un doigt accusateur sur les hauts responsables de la fédération. Notamment, le président Mamadou Baba Sylla et le secrétaire général Mamadou Tiéoulé Konaté qui doivent faire le premier pas vers la paix en renonçant à une partie de ce qu’ils ont de plus précieux.
D’ailleurs en décembre 2012 lors du grand prix de la nation la tendance générale souhaitait que la nouvelle saison se passe dans la cohabitation. On prônait l’entente et la cohésion au sein de l’hippisme et partout au Mali surtout en cette période particulière. Mais aujourd’hui on s’écarte de ce chemin positif. L’orgueil et le profit personnel ont pris le dessus sur l’intérêt général. La crise a ainsi pris une tournure inquiétante surtout à cause de la gestion opaque des fonds. Or, quand l’argent entre en jeu tout se complique.
À suivre…
Issa Santara
Il ya tous sorte de journaliste dans ce pays, les journalistes qui ne savent meme pas relaté un fais que Dieu nous préserve contre ces genres d’indivudus qui ne rencontrent que des betises à cause de l’argent ou est parti la dignité de ces soits disant journaliste.
foutez nous la paix enfin avec vos histoires a dormir debout sans queue ni tete .hier vous etiez les griots de madoufing aujourd hui vous le vouez aux gemonies ,konate a deja gagne au tribunal de la comm2 deux proces contre vous pour diffamation vous n echapperez pas a la sentence soyez en sur, continuez votre fuite en avant et vous arriverz au mur bande de pourris corrompus et laches
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